Jean Imbert, chef étoilé et vainqueur de Top Chef en 2012, incarne le succès fulgurant. À la tête de restaurants prestigieux comme le Plaza Athénée, le Swan à Miami ou La Palme d’Or à Cannes, il côtoie les célébrités, de Pharrell Williams à Beyoncé.
Imaginez un homme, un ancien militaire brisé par la vie, handicapé et rongé par un syndrome de stress post-traumatique, transformé en bouc émissaire d'une foule assoiffée de sang virtuel.
Un coup de tonnerre qui ébranle l'empire du luxe français : Loro Piana, la prestigieuse maison italienne spécialisée dans le cachemire et propriété du géant LVMH dirigé par Bernard Arnault, a été placée sous administration judiciaire par un tribunal de Milan en juillet dernier.
Le dernier court-métrage du réalisateur Valentin Petit est une merveille. Le genre de film fait avec le cœur et les tripes. Le genre de film que personne n’attend, que personne ne commande, et qui par conséquent est plus intéressant que les autres, simplement parce qu’il est pur. Sans artifices, sans calculs. C’est pour ça qu’on a voulu en savoir plus sur sa fabrication avec le principal concerné, Valentin Petit…
Comment est né l’idée de ce nouveau court-métrage ? Mon postulat de départ avant l’écriture du script était : « comment lier l’image et le son au sein d’une même histoire ? ». Deux éléments indissociables pour moi lors de la création d’une œuvre visuelle. J’ai ensuite agrégé différentes inspirations pour construire la trame : mes lectures, mes expériences personnelles, mes passions etc.
Avec un synopsis si mystérieux comment tu as réussi à convaincre ton producteur ? Pour mémoire, Pablo et Marius font une découverte troublante au sujet de leur ami d’enfance Lou. Elle semble pouvoir synthétiser en son la lumière à laquelle elle est exposée. Mais comme elle devient bientôt un instrument de leur expériences musicales, son don se transforme en une sorte de malédiction… Cette question démontre bien l’importance d’avoir une visibilité sur le court et long terme de sa carrière. En effet, depuis quelques années, au gré des projets, je sélectionne mes équipes avec soin afin d’obtenir un noyau dur, une « famille » de personnes me suivant sans hésiter sur des projets expérimentaux comme celui-ci. Le producteur en question, Germain Robin, n’a pas hésité une seconde à me suivre et a même poussé le projet vers le haut. Cette fidélité et confiance réciproque se concrétise après de nombreux projets divers et variés.
Le casting est la force de film, comment as tu pensé à ces comédiens et comédiennes pour interpréter ton monde imaginaire ? Je cherchais un trio de vrais amis dans la vie de tous les jours sensibles à la musique. Après quelques semaines de recherches, je suis tombé sur Alice David, comédienne française montante, ainsi que Patrick (Marius) et Jonathan (Pablo) musiciens accomplis dans leur domaine. J’ai eu énormément de chance qu’Alice ai l’envie de me suivre dans ce projet car je souhaitais vraiment la sortir de son registre comédie et casser son de « petite fraicheur parisienne » au profit d’un rôle plus dur et dramatique !
Tu accordes une place très importante à l’esthétique de tes images, ta mise en scène ne laisse rien au hasard, alors on a envie de te demander ce qu’est à tes yeux l’esthétique cinématographique au XXIeme siècle ? L’image est évidemment une chose primordiale à mes yeux ! Cette dernière est le pont guidant & immergeant le spectateur dans votre univers. Mais aujourd’hui, des belles images, on en voit partout. Avec la démocratisation des outils de tournage, tout le monde peut faire un clip, un court-métrage ou une oeuvre visuelle. Le challenge, c’est de réussir à raconter une histoire, en faisant en sorte que les images la nourrissent, mais aussi les dialogues (si il y en a), la psychologies des personnages, la musique, le son etc. Et c’est l’équilibre de cet ensemble qui est primordial. Pour répondre plus directement à votre question : il n’y a pas une seule esthétique cinématographique au XXIème siècle. Avec tous les outils et talents disponibles, si on s’enferme dans une esthétique et qu’on adapte pas sa vision au projet en cours, c’est un peu la mort, non ?
Quelles ont étaient tes inspirations pour « le bruit de la lumière » ? Mes inspirations sont nombreuses mais si nous devons en résumer quelques une concernant l’histoire je dirai: « Je suis né un jour bleu » de Daniel Tammet. Cette autobiographie traite justement de la synesthésie, l’auteur considère que les nombres sont des formes et des couleurs. Concernant l’image le cinéma Italien avec Dario Argento ou même le cinema Japonais avec Takeshi Kitano m’ont largement influencé.
Et pourquoi ce titre conceptuel « le bruit de la lumière » qui irait aussi très bien à un roman ? Le bruit vous l’entendez mais vous ne le voyez pas. A l’inverse, la lumière vous la voyez mais vous ne l’entendez pas. Je souhaitais matérialiser ces deux éléments immatériels & opposés avec ce titre « miroir ».
Tu vas à nos yeux passer bientôt à la réalisation de ton premier long métrage est-ce qu’il est déjà écrit et si oui peut-on en savoir plus ici ? Oui tout à fait, je travaille sur le développement de mon premier long-métrage à partir de la rentrée. Plus précisément sur l’adaptation d’un bouquin mais hélas, je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant, cela doit encore rester confidentiel.
Et dernière question, sans doute la plus importante de toute, tu vas réaliser quoi cet été ? Je suis le travail d’un rappeur français depuis un moment, j’adore son univers et j’avais envie de l’accompagner dans son développement. Nous avons tourné son prochain clip en 35mm et sa sortie est prévue pour la première quinzaine de septembre. Je vous tiens au courant, promis !
Cécile Montigny conseille et accompagne les annonceurs, les agences et les sociétés de production à anticiper l’avenir. En parallèle elle est consultée comme talent-scout.
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