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Une vague de suicides secoue la Direction générale des finances publiques et la sphère politique : un cri d’alarme à Bercy et au-delà

Depuis le début de l’année 2025, une série de drames a bouleversé la France, touchant à la fois les fonctionnaires de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et des figures politiques de premier plan.

Une vague de suicides secoue la Direction générale des finances publiques et la sphère politique : un cri d’alarme à Bercy et au-delà

En six mois, douze agents de la DGFiP se sont donné la mort, et huit autres ont tenté de le faire, des chiffres alarmants qui révèlent un profond malaise au sein de cette administration clé du ministère de l’Économie et des Finances.

54 ans, député anticorruption, retrouvé “suicidé” à l’aube d’un scandale retentissant
Le 7 juillet 2025, Olivier Marleix, député français et figure respectée des Républicains (LR), a été retrouvé mort à son domicile, officiellement victime d’un “suicide” à l’âge de 54 ans.

Parallèlement, les morts tragiques et controversées du député Olivier Marleix et d’Éric Denécé, deux personnalités engagées et décrites comme lumineuses, interrogent la société française et alimentent les spéculations sur une possible crise politique et culturelle.

Alors que Bercy organise une réunion spéciale ce mercredi pour répondre à la crise au sein de la DGFiP, ces événements jettent une lumière crue sur les tensions qui traversent le pays.

La mort suspecte d’Eric Denécé et du Général Delawarde : un appel à la transparence
Ces derniers mois, la communauté du renseignement français a été ébranlée par une série de décès troublants, dont les plus récents concernent Eric Denécé, ancien officier de renseignement et directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), et le Général Dominique Delawarde, figure militaire reconnue pour ses positions

Un choc inaugural à la DGFiP

Le 10 janvier 2025, le centre des finances publiques de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est devenu le théâtre d’un drame qui a marqué les esprits. Un jeune inspecteur, âgé de moins de 30 ans, a été retrouvé pendu dans le hall d’accueil après être revenu sur son lieu de travail en pleine nuit. Ce suicide, particulièrement poignant alors que les deux parents de la victime sont également employés de la DGFiP, a été suivi d’une série de tragédies similaires au sein de l’administration. « C’est un électrochoc pour tout le monde », confie un agent sous couvert d’anonymat. Ces événements rappellent une période sombre pour la DGFiP : en 2012, dix-neuf agents s’étaient donné la mort.

Une pression insoutenable à Bercy

Les syndicats dénoncent des conditions de travail devenues insoutenables, marquées par des objectifs toujours plus ambitieux et des ressources en diminution constante. Olivier Brunelle, représentant syndical, déclare : « Les agents doivent atteindre des objectifs toujours plus élevés avec toujours moins de moyens. On a tendu l’élastique, et peut-être se trouve-t-on au moment où il claque. » En 2025, la suppression de 575 équivalents temps plein supplémentaires a exacerbé le sentiment d’abandon. « La DGFiP est devenue une machine à broyer », alerte un tract de la CGT, tandis que les agents déplorent une perte de sens dans leurs missions, essentielles au financement des services publics.

Les morts troublantes d’Olivier Marleix et Éric Denécé

Au-delà de la crise à la DGFiP, deux autres drames ont secoué la sphère publique française : les morts, officiellement qualifiées de suicides, du député Olivier Marleix et d’Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Ces deux figures, décrites comme passionnées et combatives, ont suscité une vague d’incrédulité parmi leurs proches et collègues, qui peinent à croire à la thèse du suicide.

Olivier Marleix, député Les Républicains (LR) d’Eure-et-Loir, a été retrouvé pendu à son domicile d’Anet le 7 juillet 2025, à l’âge de 54 ans. Ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale (2022-2024), il était connu pour son opposition farouche au « macronisme », qu’il critiquait dans son livre Les Liquidateurs : Ce que le macronisme inflige à la France et comment en sortir (Robert Laffont, 2021). Publié en même temps que Braquage Data Noire de Zoé Sagan, dans la même maison d’édition, cet ouvrage avait permis à Marleix d’échanger avec l’autrice, dont les écrits dénoncent également les dérives du pouvoir. Selon des proches, Marleix travaillait sur un nouveau livre, attendu pour novembre 2025, qui promettait de révéler des aspects explosifs sur la « fin de la macronie ». « Olivier était passionné, engagé, tout sauf suicidaire », témoigne un ami, sous le choc. Sa famille et ses collègues, troublés par ce décès, s’interrogent sur les circonstances exactes de sa mort, d’autant qu’aucune lettre d’explication n’a été retrouvée, selon le procureur de Chartres.

De même, la mort d’Éric Denécé, survenue le 11 juin 2025, a laissé ses proches et son entourage dans la stupeur. Retrouvé mort dans sa voiture, officiellement d’un suicide, cet expert en renseignement était reconnu pour son intégrité et son énergie communicative. Comme Marleix, il avait dénoncé la vente controversée de la branche énergie d’Alstom à General Electric en 2014, pointant du doigt les responsabilités d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. « Éric était lumineux, il avait une force de vie incroyable », confie un collègue. « On est loin du profil de quelqu’un qui abandonne. »

Une vague de questionnements

Ces décès, survenus dans un contexte de tensions politiques et sociales, ont alimenté des spéculations sur les réseaux sociaux et dans certains cercles. Des internautes et commentateurs évoquent une « épidémie de suicides » touchant des figures critiques du pouvoir, certains allant jusqu’à parler de « suicides politiques » orchestrés pour étouffer des voix dissidentes. Ces thèses, bien que non étayées par des preuves concrètes, reflètent un climat de défiance envers les institutions. La proximité temporelle entre la mort de Marleix et le procès très médiatisé opposant Brigitte Macron à Zoé Sagan, prévu le 10 juillet 2025, a également ravivé les interrogations, certains voyant dans ces événements une volonté de « faire taire » les critiques.

Les proches de Marleix et Denécé soulignent leur engagement pour la souveraineté nationale et leur opposition à ce qu’ils percevaient comme une « liquidation » des intérêts français. « On parlait de suicide culturel pour décrire l’abandon de nos valeurs, mais là, on dirait qu’on efface ceux qui osent résister », lâche un ancien collaborateur de Marleix, amer. Cette rhétorique, bien que chargée émotionnellement, traduit un sentiment d’inquiétude face à une série de drames qui semblent défier les explications simples.

Un silence troublant au sommet de l’État

Alors que la classe politique a unanimement salué la mémoire d’Olivier Marleix, de Marine Le Pen à Emmanuel Macron, qui a évoqué un « homme politique d’expérience » défendant « ses idées avec conviction », le silence relatif du couple présidentiel sur l’ensemble de ces événements intrigue. « On entend peu ceux qui sont censés diriger l’État sur ces drames », note un observateur politique, qui y voit un signe de malaise au plus haut niveau. Cette retenue contraste avec l’émotion suscitée dans l’opinion publique et parmi les collègues des défunts.

Une réponse attendue à Bercy et au-delà

Face à la crise à la DGFiP, la réunion prévue mercredi à Bercy est attendue avec impatience. Les agents exigent des mesures concrètes : renforcement des effectifs, amélioration des conditions de travail et restauration d’un dialogue social souvent perçu comme rompu. « Il faut arrêter de tirer sur la corde », insiste un syndicaliste. Mais les drames de Marleix et Denécé soulèvent des questions plus larges, touchant à la santé mentale, à la pression politique et à la confiance dans les institutions.

En 2025, alors que la France fait face à une hausse des hospitalisations pour tentatives de suicide, notamment chez les jeunes, ces événements appellent une réflexion profonde. La vague de suicides à la DGFiP et les morts troublantes de figures comme Marleix et Denécé révèlent une fracture dans le tissu social et politique du pays. « On ne peut plus continuer comme ça », conclut un fonctionnaire de la DGFiP. Reste à savoir si les autorités sauront répondre à ce cri d’alarme, avant que d’autres drames ne viennent alourdir un bilan déjà insoutenable.


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