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Un patron de casino et maître de soirées orgiaques au Cap d’Agde, jugé pour pédophilie

Un patron de casino et maître de soirées orgiaques au Cap d’Agde, jugé pour pédophilie
L’ancien patron de Casinos Pascal Pessiot est jugé à partir du mardi 13 septembre à Paris pour avoir détenu des images pédophiles (80 000) mais aussi pour viols sur mineures et agressions sexuelles des nièces et la fille d’une de ses anciennes maîtresses. Libertin et naturiste, figure emblématique du Cap d’Agde, il y donnait avec son épouse de somptueuses fêtes (des orgies) durant l’été. Il lui est également reproché une corruption de mineurs en ayant exposé ses filles à des images choquantes et un contexte sexué. Sa femme ainsi que son amant, un fétichiste qui se déguisait en chien et qu’elle tenait en laisse dans la villa, sont également poursuivis.

Pascal Pessiot, homme d’affaires et tête bien connue du Cap d’Agde, est désormais entre les mains de la justice. Il est accusé de viols et d’agressions sexuelles sur quatre fillettes de son entourage, ainsi que de détention d’images pédopornographiques.

D’un côté, Pascal Pessiot était un homme d’affaires reconnu, un investisseur redoutable qui avait d’abord fait fortune dans l’immobilier et qui, dernièrement, avait été le PDG de la Société française de casinos. De l’autre, il était l’une des figures incontournables de la ville naturiste du Cap d’Agde où il possédait une résidence secondaire dans laquelle lui et son épouse Katia, libertins assumés, organisaient des fêtes très réputées dans les milieux échangistes et fétichistes. Aujourd’hui, l’homme de 69 ans est entre les mains de la justice française. Et pour cause, il est accusé de viols, d’agressions sexuelles et de détention d’images pédopornographiques. Il est également reproché au couple d’avoir exposé leurs propres enfants à un monde ultra sexualisé.

Pascal Pessiot, sa femme Katia et l’amant de cette dernière devant la justice

C’est d’abord le mode de vie de Pascal Pessiot et de son épouse qui est pointé du doigt. Très connus dans le milieu sadomasochiste, ils organisaient en effet très régulièrement des orgies pouvant regrouper jusqu’à 150 personnes. Katia, surnommée « Maîtresse K », était même une sorte d’icône de ce petit monde depuis qu’il se savait que son soumis et amant, un certain Mickaël, possédait sa propre pièce, « Le Donjon », dans la villa du couple. L’homme, qui se faisait quant à lui appeler « Mick le chien », était très souvent la star des soirées. Il y déambulait en harnais de cuir, grimé en chien et tenu en laisse par Katia Pessiot elle-même. C’est donc ce mode de vie qui amène aujourd’hui les trois compères à comparaître devant la justice française qui leur reproche d’avoir exposé les jumelles du couple à un monde ultra sexualisé. Des délits qui sont jugés par la cours d’assise de Paris depuis le mardi 13 septembre 2022 en raison du caractère criminel des autres charges reposant sur Pascal Pessiot.

Pascal Pessiot, jugé pour viols, agressions sexuelles et détention d’images pédopornographiques

Le businessman est en effet accusé de détention de plus de 80 000 fichiers pédopornographiques, dont certains mettraient même en scène ses propres filles. L’homme, qui se définit lui-même comme un « serial téléchargeur », a avoué avoir développé une véritable addiction à ces images après s’être lassé de tout le reste : pornographie extrême, scatophilie, zoophilie… Son épouse a quant à elle confessé avoir fermé les yeux de peur de perdre son statut social et son train de vie luxueux. C’est donc par ce biais que les autorités ont fini par soupçonner l’homme de pédophilie. Aujourd’hui, Pascal Pessiot est accusé de viols et d’agressions sexuelles sur quatre fillettes de son entourage, trois de ses nièces ainsi que la fille de l’une de ses anciennes maîtresses. Deux de ses jeunes filles ont même parlé de viols répétés depuis l’âge de sept ou huit ans. Sa nièce a fait état du discours du riche homme d’affaires qui lui aurait longtemps fait croire que, dans l’Antiquité, les oncles étaient en charge de l’éducation sexuelle de leurs nièces. Elle a ainsi décrit des gestes de plus en plus intrusifs. « Il reconnaît, et regrette, des câlins sexuels à partir de ses onze ou douze ans », a fait savoir l’un de ses deux avocats Me Philippe Sarda. « Mais il réfute toute pénétration, une limite qu’elle avait posée et qu’il a toujours respectée ».

Il reconnaît, et regrette, des câlins sexuels

La fille de l’une de ses anciennes maîtresses, qu’il a vu naître et dont il a longtemps cru être le père, a également fait des confessions aux enquêteurs en charge de l’affaire. Elle dit avoir eu des rapports sexuels avec lui pendant plusieurs années en échange de largesses financières. « On peut le réprimer moralement, et mon client admet que cette relation n’avait rien de sain, mais il conteste fermement toute notion de contrainte », a plaidé Me Sarda. Me Céline Astolfe, avocate de la Fondation pour l’enfance, qui s’est constituée partie civile dans ce dossier, voit dans la médiatisation de ce procès « l’occasion de rappeler non seulement que l’image pédopornographique représente aussi de vrais enfants abusés mais aussi qu’elle est souvent le déclencheur du passage à l’acte ». Pascal Pessiot risque jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle, son épouse cinq ans de prison et son amant Mickaël, deux ans. Le verdict est attendu pour le 23 septembre prochain. Il reste présumé innocent jusqu’au jugement définitif de cette affaire.

Source : Le Parisien journaldesfemmes.fr


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