Pharrell Williams a été au début de l’été commissaire d’une exposition d’art contemporain (48 œuvres, intitulée GIRL, à la galerie Perrotin) avec Marina Abramovic, Daniel Arsham, Sophie Calle, Daniel Firman, Laurent Grasso, JR, Alex Katz, Annette Messager, Yoko Ono, Jean-Michel Othoniel, Paola Pivi, Terry Richardson, Cindy Sherman, Xavier Veilhan, et surtout Takashi Murakami. Ce dernier avait déjà collaboré avec Pharrell Williams en créant en 2009 la sculpture “The Simple Things” à Art Basel ou encore avec le remix “Last Night, Good Night” de Miku Hatsune en 2014. Aujourd’hui l’œuvre d’art commune est un clip. Aidé par Fantasista Utamaro pour matérialiser un univers virtuel rappelant de vieux jeux vidéos comme Sonic the Hedgehog ou Kirby’s Adventure.
Pharrell est ici au summum de la pop-culture. Il en est devenu sa marque phare le Pharrell. Lui qui a comprit que le système de demain était d’incorporer la dimension créative et imaginaire dans les secteurs de la consommation marchande. Autrement dit créer un art de consommation de masse qui ne nécessite pas d’avoir une culture particulière. Mélangé, cela va s’en dire aux marques, au sport, à la mode et au divertissement.