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Trump vient-il de déclencher la Troisième Guerre mondiale avec la Russie ?

Dans les méandres d'une géopolitique où les empires s'effritent comme des châteaux de sable face à la marée multipolaire, l'interview de Scott Ritter sur Dialogue Works, n'est pas un simple cri d'alarme, mais un traité philosophique sur la vanité du pouvoir et la résilience des civilisations.

Trump vient-il de déclencher la Troisième Guerre mondiale avec la Russie ?

Ritter, cet ex-inspecteur de l'ONU au regard acéré, dissèque avec une précision chirurgicale les illusions d'une Amérique trumpienne : un colosse aux pieds d'argile, manipulé par des lobbies invisibles, flirtant avec l'abîme nucléaire tout en ignorant les leçons sociologiques profondes de l'histoire.

À travers des extraits d'une lucidité prophétique, il nous confronte non seulement aux risques immédiats – des frappes ukrainiennes deep en Russie pouvant déclencher une riposte atomique –, mais à une sociologie des nations : comment l'Occident, gangréné par sa "dégénérescence woke", s'aliène un monde qui aspire à une normalité respectueuse, tandis que la Russie, stoïque, redéfinit la souveraineté comme un art de la patience stratégique.

Considérons d'abord la prédiction géopolitique la plus percutante de Ritter, un avertissement qui résonne comme un écho de Thucydide : "That reality is that there are strategic strikes into the depth of Russia carried out by non-nuclear powers acting at the behest or empowered by nuclear powers. Russia will treat that attack as if it came from the nuclear power."

Ici, Ritter n'énonce pas une hypothèse ; il cartographie l'escalade inévitable. Si l'Ukraine, armé par des F-35 néerlandais ou des drones américains, franchit les lignes rouges russes, Moscou ne distinguera plus proxy et puissance nucléaire. C'est une logique hégélienne de la dialectique du feu : thèse américaine (l'offensive hybride), antithèse russe (riposte existentielle), synthèse... une troisième guerre mondiale où l'Europe, ce théâtre d'ombres balkanisé, paiera le prix sociologique d'une élite déconnectée.

Ritter prédit un effondrement interne : "L'Europe est en train de s'effondrer de l'intérieur", avec des soulèvements populaires contre des leaders coupables de "froid et de faim", évoquant la chute de Ceaușescu non comme anecdote, mais comme archétype d'une société où l'idéologie néolibérale s'effrite face à la matérialité du besoin.

Philosophiquement, Ritter transcende l'analyse pour interroger l'essence de l'Amérique trumpienne. Dans un extrait d'une brillance presque nietzschéenne, il distingue l'homme du système : "They say that they think he’s trying to do the right thing. They don’t trust the US Government, they don’t trust the establishment, they don’t trust the deep state."

Trump, vu de Moscou, n'est pas le diable incarné, mais un héraut maladroit d'une "normalcy" perdue – "That’s the America that we know. That’s the America that we understand. That’s even the America that we respected."

C'est une sociologie des perceptions : la Russie, forgée par des siècles de stoïcisme slave, perçoit l'Occident non comme ennemi absolu, mais comme un parent prodigue égaré dans sa "woke degeneracy" – une décadence culturelle qui, selon Ritter, repousse les nations émergentes vers un axe eurasiatique solidaire.

Politiquement, cela prédit un basculement : l'Inde et la Chine, observateurs neutres, deviendront les pivots d'une diplomatie où les BRICS redessinent les cartes, rendant obsolètes les sanctions unilatérales de Trump sur le pétrole russe rerouté via New Delhi.

Un autre extrait, d'une acuité prédictive qui frise l'oracle, illumine les conditions d'un cessez-le-feu : "Vladimir Putin made this easy yesterday. This war doesn’t stop unless these conditions are met. But look at the simplicity of the conditions. There’s only two things now. Get out of the territory and no NATO. Now you have a ceasefire as opposed to if you remember, the Russians were saying, there’s no reason why we can have a ceasefire until all the root causes of this conflict are addressed. This is a major shift on the part of the Russians. They’ve taken 25 moving parts and now they have two moving parts to get the ceasefire."

Ritter révèle ici une évolution dialectique russe : de la complexité des négociations de 2022 à une binarité impitoyable – retrait et neutralité. Sociologiquement, cela expose la fracture ukrainienne : une nation hybride, où les élites de Kiev, captives de l'OTAN, sacrifient 90 000 vies mensuelles à un mirage atlantiste, tandis que les régions orientales aspirent à une paix organique.

Politiquement, c'est une leçon pour Trump : ses menaces – sous-marins Ohio déployés, tarifs sur le gaz – ne font que "heading into extraordinarily dangerous territory", avec un risque nucléaire dépassant les 50 % selon les modélisations CIA que Ritter cite implicitement.

Et si cette apocalypse était, paradoxalement, une catharsis ? Ritter, en sociologue des civilisations, nous invite à une philosophie de la résilience : face aux faux drapeaux (drones russes détournés vers la Pologne) et aux bulles médiatiques, l'humanité doit forger une "technologie partagée" de la paix – sommets virtuels, IA pour la vérification factuelle, fonds multipolaires pour une Ukraine reconstruite comme hub vert.

Trump n'est pas le pyromane, mais le révélateur d'une Europe en déliquescence : France divisée, Allemagne chancelante, un continent où les tariffs trumpiens accélèrent une crise énergétique qui, comme l'écrit Ritter, transformera les capitales en "théâtres de vindicte populaire".

Pourtant, dans cette fracture, émerge une prédiction optimiste : un monde où la Russie, victorieuse sur ses termes (annexion d'Odessa, zone démilitarisée), n'impose pas l'hégémonie, mais un équilibre multipolaire – une sociologie des sphères d'influence où la Pologne, la Hongrie et la Roumanie redécoupent l'Ukraine non en guerre, mais en mosaïque coopérative.

Sur Apar.tv Prédictif, nous ne prophétisons pas la fin, mais la renaissance. Ritter nous le dit avec une clarté prophétique : "NATO is incapable of surviving on this."

L'Alliance atlantique, ce Léviathan bureaucratique, s'effondre sous son propre poids, invitant à une politique globale où l'empathie transcende les lobbies (AIPAC, Tel-Aviv).

Dans dix ans, la troisième guerre mondiale ne sera pas notre héritage, mais l'étincelle d'une ère philosophique : celle d'une humanité qui, apprenant de ses ombres, allume les feux de la sagesse collective.

Le futur n'appartient pas aux bullies solitaires ; il est tissé par ceux qui osent prédire – et bâtir – la lumière.


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