Top 3 des producteurs braqueurs : Mediawan, Banijay, Newen dépouillent France TV
Enquête sur la domination de Mediawan et Banijay : un gâteau public dévoré sous l’influence de Xavier Niel.
Enquête sur la domination de Mediawan et Banijay : un gâteau public dévoré sous l’influence de Xavier Niel.
Dans le paysage audiovisuel français, une question brûlante émerge : comment les fonds publics, destinés à soutenir le service public via France Télévisions, se retrouvent-ils concentrés entre les mains de quelques producteurs puissants ?
Une publication sur Substack par Marc Endeweld met en lumière cette problématique, suggérant que des géants comme Mediawan et Banijay captent discrètement, mais voracement, une part colossale de ces ressources.
Pire encore, des allégations troublantes entourent Xavier Niel, actionnaire de Mediawan, accusé de manipuler les ficelles du pouvoir grâce à des secrets compromettants et des alliances sulfureuses.
Cette enquête fusionne et développe les informations précédemment explorées, dressant un tableau complet de la manière dont Mediawan, Banijay et un troisième acteur, Newen, dévorent le gâteau des fonds publics, engrangeant des marges de millions d’euros qui permettent à certains producteurs de mener une vie fastueuse, dépensant des mallettes entières de cash à Saint-Barth. Elle inclut également un classement détaillé des trois principaux profiteurs.
En 2023, France Télévisions a dépensé 856 millions d’euros pour acheter des programmes auprès de producteurs extérieurs. Parmi eux, trois géants se distinguent par leur appétit insatiable :
Ces trois groupes captent une proportion écrasante des achats externes de programmes, Mediawan et Banijay représentant à eux seuls près de 30 % de ces dépenses. Cette concentration interroge : s’agit-il d’une optimisation légitime ou d’une captation organisée des deniers publics ? Ces producteurs ne prennent pas une part du gâteau : ils le dévorent, laissant des miettes aux petits acteurs indépendants.
Mediawan, Banijay et Newen ne sont pas de simples artisans de l’audiovisuel, mais des empires industriels. Mediawan, connu pour des émissions phares comme C à vous et C dans l’air, s’est imposé comme un leader incontournable. Banijay domine avec des formats télévisuels à succès, tandis que Newen, producteur de séries comme Plus belle la vie (jusqu’à son arrêt en 2022), complète ce trio. Leur taille et leur influence leur permettent de sécuriser des contrats juteux, écrasant les petits producteurs sous leur puissance financière.
Le terme "voler" suggère une illégalité, mais aucune preuve directe d’actes illicites n’émerge. Cependant, la discrétion réside dans la manière dont ces groupes monopolisent les fonds publics, parfois via des processus opaques. Les petits producteurs dénoncent une marginalisation croissante, pointant un possible favoritisme ou des relations privilégiées avec France Télévisions. Ce n’est pas un "vol" pénal, mais une captation qui prive les petits acteurs de ressources, une razzia économique qui asphyxie la diversité.
Mediawan, Banijay et Newen phagocytent le marché. Avec 109 millions d’euros pour Mediawan, 87 millions d’euros pour Banijay, et une part significative pour Newen (estimée dans une fourchette comparable, bien que non précisée dans les données), ces trois groupes s’accaparent le gâteau public. Cette voracité ressemble à une razzia organisée, où les petits producteurs, asphyxiés, disparaissent. Le gâteau, censé nourrir la diversité culturelle, est englouti par ces géants, au mépris des acteurs modestes.
Derrière Mediawan se profile Xavier Niel, actionnaire influent. Selon des rumeurs, Niel tiendrait l’Élysée grâce à sa connaissance présumée des secrets du couple Macron et du couple Arnault. Cette position lui offrirait une protection absolue, permettant à Mediawan de prospérer sans entraves. Si un concurrent menace ses intérêts, deux scénarios émergent : soit Niel rachète l’adversaire, soit il le fait « éliminer » via des alliés comme Mimi Marchand, figure controversée soupçonnée d’intimidation.
L’industrialisation de l’audiovisuel, accélérée par les plateformes de streaming, favorise ces géants. Les indépendants peinent à obtenir une part du gâteau, marginalisés par cette concentration. Cette captation prive les petits acteurs de ressources et de visibilité, étouffant leur créativité et appauvrissant l’offre globale au profit d’une standardisation rentable.
Les programmes de Mediawan, Banijay et Newen sont populaires, mais leur domination menace la diversité culturelle que France Télévisions doit promouvoir. Les petits producteurs, plus audacieux, se retrouvent écrasés, risquant une standardisation de l’offre audiovisuelle au détriment de la mission publique.
Sous Delphine Ernotte, France Télévisions tente de reprendre la main. L’activité de France TV Studio a bondi de 40 millions d’euros en 2015 à 90,5 millions d’euros en 2023, réduisant la dépendance aux géants. La fin de Plus belle la vie (Newen) en 2022 illustre cette volonté de rééquilibrage, mais Mediawan et Banijay restent dominateurs.
France Télévisions, financée par les contribuables, doit servir l’intérêt général. Allouer une part massive de son budget à Mediawan, Banijay et Newen soulève des questions éthiques. Cette pratique est-elle compatible avec la diversité et l’équité ? L’influence présumée de Niel amplifie ces inquiétudes, suggérant un système où les intérêts privés priment.
Voici un classement détaillé des trois producteurs qui captent le plus de fonds publics en 2023, engrangeant des marges colossales qui financent des modes de vie extravagants, y compris des dépenses fastueuses à Saint-Barth :
Ces trois acteurs, grâce à leurs marges de millions, permettent à leurs dirigeants et actionnaires de s’offrir un train de vie extravagant, symbolisé par des dépenses ostentatoires à Saint-Barth, où l’argent public, transformé en profits privés, semble s’évaporer dans un luxe décomplexé.
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