Loin de réinventer quoi que ce soit, T18 s’est révélée être l’archétype même de tout ce qu’il ne faut pas faire au 21e siècle. Un vestige du 20e siècle, déjà relégué au rang de relique avant même d’avoir eu le temps de s’installer.
Une première soirée qui tourne au fiasco
Le lancement de T18 devait être un grand moment. Il a été mémorable, certes, mais pour toutes les mauvaises raisons. Problèmes techniques en cascade — écrans noirs, son coupé, directs mal préparés —, animateurs désemparés et concepts bancals : la soirée inaugurale a été un condensé de tout ce que la télévision moderne doit éviter. On retiendra particulièrement ce moment gênant où un direct, censé mettre en valeur un lieu symbolique, n’a montré qu’un parking désert sous une pluie battante. Si c’était une métaphore involontaire de l’état de la chaîne, elle était cruellement bien trouvée.
Le PAF se régale des déboires de T18
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que les réactions fusent. Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs ont rivalisé d’ironie : "T18, la chaîne qui veut faire 2025 avec des idées de 1995", a lancé un internaute. "On dirait une vieille VHS oubliée dans un grenier", a surenchéri un autre. Même les professionnels du PAF, d’habitude plus discrets, s’en sont donné à cœur joie. "C’est une caricature de ce que la télé ne doit plus être", a lâché un cadre du secteur, le sourire en coin. T18, censée dynamiser le paysage télévisuel, n’a réussi qu’à devenir la punchline du moment.
L’exemple parfait de l’anti-modernité
Le problème de T18 va bien au-delà de ses ratés techniques. C’est toute sa proposition qui sent le rance. À une époque où la télévision se réinvente avec des formats courts, interactifs et adaptés aux usages numériques, T18 ressort les vieilles recettes : plateaux surchargés, variétés poussiéreuses et talks-shows interminablement datés. On croirait une chaîne conçue par des nostalgiques qui n’ont pas vu passer Netflix, TikTok ou même la TNT. En 2025, vouloir refaire du 20e siècle à l’écran, c’est comme essayer de vendre un Minitel à l’ère du smartphone : un contresens absolu.
Déjà du passé
Envie de lire la suite ?
Les articles d’APAR.TV en intégralité à partir de 9,99 €/mois
réservé aux abonnés payants.
Je m'abonne