La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
La communauté gitane représente 10 % de la population de Perpignan et constitue une manne électorale importante. Sans être engagés politiquement, les gitans soutiennent généralement les candidats les plus prompts à leur promettre des jours meilleurs. La tentation du clientélisme, pratique endémique de tout temps dénoncée dans la cité catalane, est forte face à cette population qui vit dans une grande précarité économique et doit faire face à une stigmatisation importante.
Malgré leur présence très ancienne dans cette ville, Jeanne Taris, photojournaliste, relève leur crainte du monde extérieur dont ils ne semblent pas connaitre les codes et qu’il leur est difficile d’intégrer notamment à cause d’un illettrisme important. Les enfants eux-mêmes ont une scolarité chaotique malgré la présence dans le quartier d’une école gitane, la Miranda, seule école gitane existante en France. Certaines classes leur sont aussi réservées dans les collèges de Perpignan mais peu d’enfants continuent les études après la primaire.
Ces classes posent paradoxalement d’autres problèmes comme le niveau général souvent très bas lié à une absence de diversité sociale et à un absentéisme important. L’environnement familial ne semble pas toujours prendre la mesure de l’importance de cette scolarité, pourtant obligatoire en France. La mixité dans les écoles est aussi un frein pour les parents qui ne souhaitent pas que leurs filles côtoient des garçons, qu’ils soient gitans ou non. Une tendance commence néanmoins à émerger auprès des jeunes adolescentes qui essaient de poursuivre leurs études dans le second degré, malgré les réticences des familles face au risque probable d’une forme d’émancipation puisqu’elles sont, par exemple, destinées à se marier très tôt, souvent vers 15/16 ans, ce qui est incompatible avec toute ambition scolaire et professionnelle.
Aujourd’hui cette communauté est très touchée par des problèmes de santé liés à la précarité, notamment l’obésité et de graves pathologies cardiaques et respiratoires. Tout cela a rendu la pandémie de Covid très meurtrière, y compris auprès des jeunes.
Jeanne Taris vit à Bordeaux et se rend régulièrement à Perpignan auprès de cette communauté gitane qui l’a acceptée au fil des années. Son travail photographique et journalistique questionne la vie de ces hommes et de ces femmes confrontés à la volonté de maintenir leurs traditions claniques, sécurisantes et ancestrales, et la nécessité de vivre avec et dans le monde extérieur, celui qui est au-delà du quartier Saint-Jacques.
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