Le principe du supercut est largement utilisé depuis un moment par tous les monteurs en herbe, les passionnés de cinéma etc.
On en voit beaucoup, et celui-ci fait partie de ceux qui méritent vraiment d’être vu.
D’abord pour la musique, très utilisée, voire galvaudée, mais qui prend tout son sens ici, à savoir le Trio pour Piano et cordes n°2 de Franz Schubert, dont tout le monde se souvient dans le grand film Barry Lyndon. Ensuite pour l’atmosphère étrange qu’a su donner à cet enchainement d’images la réalisatrice Alizée Lafon.
Son supercut s’appelle Fragments. Elle s’amuse à prendre des morceaux d’instants similaires dans pas moins de 130 films, et les faire se succéder avec une émotion impressionnante. On peut dire qu’Alizée fait prendre un tournant étonnant au principe du supercut et en bouscule les codes par une narration très particulière.
Fragments, est à voir en entier.