L’Effondrement, ce n’est pas la fin du monde (enfin pas encore), c’est une nouvelle série télévisée française inspirée par les thèses de la collapsologie. Série créée, écrite et réalisée par le collectif extra-créatif « les Parasites » composé de Guillaume Desjardins, Jérémy Bernard et Bastien Ughetto.
Leur synopsis a été très simple. Cette série suit les trajectoires d’individus, de groupes et de familles, à différents moments et en différents lieux, alors qu’ils cherchent par différents moyens à survivre dans un monde et un contexte qu’ils ne maîtrisent plus, en situation d’effondrement.
Tout au long des épisodes, le spectateur reste dans l’ignorance des causes précises du début de l’effondrement sociétal mis en scène. Mais on lui en montre des points d’étapes, et des processus de réponses et réactions de la part des personnages et de leurs communautés, toujours marqués par des événements déclencheurs, apparemment anodins que nous avons tous déjà connus (coupure d’électricité, manque d’un produit au supermarché, pénurie de carburants, etc.) qui débouchent sur des événements plus graves (vol, usage d’arme à feu par exemple) susceptibles de faire dégénérer une situation déjà très tendue.
Selon l’un des membres du groupe des « Parasites » cité par Anne-Sophie Novel « Nous assumons parfaitement d’avoir choisi la peur et misé sur un tel scénario pour faire réagir les gens, c’est assumé ».
Certains aspects des épisodes montrent la compétition pour la survie, en traitant d’un aspect survivaliste, alors que d’autres présentent des modes d’organisation de l’entraide.
Avec un budget de deux millions d’euros, chaque épisode a été réalisé, avec un montage minimal, en un seul ou plusieurs plans-séquences. Plusieurs communications ont été faites sur le côté éco-responsable du tournage, pour le transport, l’alimentation de l’équipe et la partie technique (récupération de décors), en lien avec le message de la série, qui invente le poste de chargé d’éco-production, assuré par Pauline Gill.
La série comporte huit épisodes. Le titre de chaque épisode fait référence à un lieu spécifique ainsi qu’au temps écoulé depuis le jour J correspondant au premier jour de l’effondrement. Chaque épisode représentant une avancée chronologique par rapport au précédent, allant jusqu’au jour 170 pour l’épisode 7. Seul l’épisode final (épisode 8), fait un retour de 5 jours en arrière par rapport au jour J, mettant en scène des militants tentant d’avertir des risques susceptibles de provoquer les conséquences observées dans les épisodes précédents, en s’introduisant sur le plateau d’une émission à forte audience.