Avertissement : Vous allez lire un certain nombre d’informations hallucinantes, le cœur de ces révélations est de constater avec sidération, dans les scandales en cours, qu’on s’aperçoit que nous ce que nous vivons aujourd’hui a été écrit 30 ans plus tôt…
Bibliothèque Présidentielle
M. EIZO OTA
Une enquête MLF
Relations Spatiales : un conte interplanétaire légèrement gothique
Donald Barr, 1973
En 1974, un professeur de physique et de mathématiques fraîchement embauché, parcourt les allées de l’école Dalton, la plus prestigieuse école préparatoire de Manhattan. Torse apparent, il porte chaînes en or et manteaux de fourrure. Ses étudiants sont tous mineurs. Son nom : Jeffrey Epstein. Son recrutement est opéré durant la dernière année par Donald Barr alors principal de l’école Dalton. Il s’avère que M. Barr est aussi le père de l’actuel procureur général William Barr.
En 1973, Donald Barr publie une nouvelle de science fiction, intitulée Relations Spatiales : Un conte interplanétaire légèrement gothique. L’intrigue : l’histoire d’une planète lointaine gouvernée par des oligarques au penchant prononcé pour de jeunes esclaves sexuelles. La critique en a été négative et acerbe quant aux représentations grossières de viol et d’abus sur des adolescents.
Des décennies plus tard, en 2019, Jeffrey Epstein maintenant condamné, s’apprêtait à mourir en prison dans des circonstances mystérieuses. Le procureur général William Barr qui avait refusé de s’écarter après avoir supervisé cette affaire, qualifiera l’incident « d’épouvantable ».
Note : Le procureur général Barr avait travaillé pour le cabinet juridique Kirkland & Ellis en 2009, un cabinet qui avait défendu Jeffrey Epstein un an seulement avant.
Un quatrième homme intègre le casse tête: Alan Dershowitz. L’avocat des libertés civiles à la réputation sulfureuse avait défendu Epstein lors de cette même poursuite pénale en Floride en 2008. En 2020, Dershowitz apparaît dans le film Humanité 2.0 pour défendre les droits d’une femme IA du nom de Ramona. Bizarrement, Epstein était obsédé par le sujet du transhumanisme et croyait en l’amélioration de la race humaine par le génie génétique et l’intelligence artificielle. Les connections se font encore plus étranges.
Retour à Donald Barr. En 1983 il fut nommé par le président des États-Unis Ronald Reagan, membre du Conseil National de Recherche en Éducation. La même année, Reagan prononça son emblématique discours « Star Wars », qui donna le ton des dernières années de la Guerre Froide et annonça l’établissement de la SDI, l’Initiative de Défense Stratégique, qui a inspiré la Force Spatiale de Trump « Space Force » (fondée en 2019).
Note : Tout indique que les choses étaient écrites en amont. Comment se fait-il que ce qui a été écrit il y a des décennies ait lieu ? Mais cette affaire ne s’arrête pas là, elle dépasse l’entendement, il faut maintenant repartir au 19e siècle pour comprendre l’ensemble.
La Collection Baron Trump
Ingersoll Lockwood, 1889/1893
Lors de sa deuxième année de mandat présidentiel, Abraham Lincoln nomma un diplomate de 21 ans Consul au Royaume d’Hannovre (située aujourd’hui en Allemagne). Ce jeune homme était Ingersoll Lockwood, un avocat de New-York, dont le père avait été un ami proche d’Henry Clay, fondateur du Parti National Républicain. La véritable passion de M. Lockwood semblait pourtant être celle de l’écriture de romans. Inspiré par la vague de récits fantastiques suivant Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (1865), Ingersoll se décida à créer son propre monde où y figurait un personnage particulier : Baron Trump.
Publiés en 1889 et 1893 respectivement, Voyages et Aventures du Petit Baron Trump et son Merveilleux Chien Bulger et sa suite Le Merveilleux Voyage Sous Terre de Baron Trump, racontent l’histoire d’un jeune garçon allemand (Heinrich Sebastian von Troomp, Baron Trump pour faire court), vivant au Château Trump, obsédé par la taille de son cerveau, et qui formule des insultes personnalisées pour les gens qu’il rencontre lors de ses étranges aventures. Ingersoll aurait il prédit malgré lui la personnalité du futur Donald Trump, ou même le nom de son fils Barron (moins le « r » supplémentaire) ?
D’ailleurs, Donald pourrait même être considéré comme un auteur de littérature fantastique. Dans les années 1980, il inventa « John Barron » (ou parfois « John Baron ») un personnage fictif qui se présenta comme le porte-parole ou même le vice-président de TrumpOrganization. A plusieurs occasions, il a même joué ce personnage, imitant sa propre voix lors d’appels téléphoniques. Comme le décrit Jonathan Greenberg dans un récent article de Forbes : « Trump, à travers cette marionnette, me disait qu’il possédait plus de 90 % » des biens de Fred Trump. Cela mena Greenberg à inclure Trump dans la liste Forbes des 400 de 1984, ce qui fût crucial pour la fabrication du mythe Trump.
Étrangement, une autre coïncidence perturbante s’ajoute pour caractériser la relation entre Lockwood et l’état actuel des États-Unis. Il est également l’auteur d’un roman dystopique intitulé 1900 ou le Dernier Président (1896). Il y décrit une série de protestations en novembre à New York au sortir de la victoire électorale choquante d’un candidat populiste qui finalement conduira la République Américaine à sa chute.
Note : Qu’est-ce que veut dire cette histoire ? Est-ce qu’on est dans l’ordre de la coïncidence extraordinaire ? Est-ce un complot ? Est-ce métaphysique ?
Face à une situation qui est aussi sidérante et qui pose des problèmes métaphysiques, deux solutions, soit on ignore parce que c’est impensable, soit c’est le moment de devenir vraiment TRÈS attentif.
Steve Bannon : Une rétrospective de propagande
Jonas Staal, 2018
Q : Quel est le lien entre Trump, World of Warcraft, Biosphere 2 et les comédies musicales Hip Hop ?
R : Steve Bannon.
Stephen K. Bannon est peut être l’esprit le plus sournois derrière la montée étourdissante du pouvoir de Donald Trump. Originellement planificateur pour l’urbanisme chez Virginia Tech, Université d’Architecture et des études urbaines, Bannon fût d’abord officier de Marine avant de finir banquier d’investissement chez Goldman Sachs dans les années 80.
Entre hier et aujourd’hui, Bannon mènera un certain nombre de projets insignifiants et disparates. Entre 1993 et 1995, il réalisa le projet Biosphere 2 en Arizona, à l’origine expérimentation de terraformation qu’il transforma en étude sur le changement climatique.
Ensuite comme CEO de Affinity Media (ancien Internet Gaming Entertainment), Bannon promit l’idée de générer une monnaie virtuelle en faisant miner des actifs par des joueurs Chinois à bas salaires, actifs ensuite vendus à des joueurs plus fortunés.
C’est peut-être à ce moment-là qu’il remarque la passion des jeunes conservateurs qui se considèrent privés de leurs droits. Ainsi il s’exprime au journaliste Joshua Green : « Vous pouvez activer cette armée. Ils viennent du Gamergate ou de n’importe où et on peut les diriger vers la politique et Donald Trump ». Plus on avance, et plus cela devient fascinant.
Par exemple, on pourrait dire que Bannon a revendiqué l’avènement des comédies musicales hip hop des années 90 (au moins 15 ans avant que Hamilton soit même créé), quand il écrit une adaptation du Coriolan de Shakespeare pour refléter les émeutes à Los Angeles de 1992 déclenchées par le passage à tabac de Rodney King.
En ce qui concerne son intervention dans le cinéma, il est dit que, Bannon inventa le concept de « cinéma cinétique » qui impliquait un bombardement d’images et de messages subliminaux visant à écraser et à implanter le doute chez les spectateurs.
Je ne mentionne même pas son implication dans Cambridge Analytica, Breitbart, et son mentorat comme figure d’extrême droite et plume du Président, Stephen Miller. Contrairement aux deux autres livres, celui-ci continue d’être écrit depuis la cellule de crise dans l’imagination de Bannon.
MLF continuera à surveiller et à tenter de prédire ses prochains coups.
PRESIDENTIAL LIBRARY
Mr. EIZO OTA
An MLF investigation
SPACE RELATIONS: A Slightly Gothic Interplanetary Tale
Donald Barr, 1973
The year is 1974, a newly hired math and physics professor walks the aisles of The Dalton School, the most prestigious college prep school in Manhattan. He wears gold chains, fur coats and an exposed chest. His students are all underage. His name: Jeffrey Epstein. The hiring of this college dropout happened during the final year of Donald Barr as headmaster of The Dalton School. Mr. Barr happens to be the father of current US Attorney General William Barr.
In 1973, Donald Barr published a sci-fi novella, titled Space Relations: A Slightly Gothic Interplanetary Tale. The simplified plot: a story about a distant planet ruled by oligarchs with a penchant for young sex slaves. The novel has been poorly reviewed and criticized for its crude depictions of rape and abuse of teenagers.
Decades later, in 2019, a now convicted sex offender Jeffrey Epstein would die in prison under mysterious circumstances. AG William Barr, who had refused to recuse himself from overseeing this case, would call this incident ‘appalling.’ Note: AG Barr had worked for law firm Kirkland & Ellis in 2009, a firm that had defended Epstein just a year earlier.
A fourth man enters the plot: Alan Dershowitz. The infamous civil liberties lawyer had defended Epstein in that same 2008 prosecution case in Florida. In 2020, Dershowitz would go on to defend US President, Donald J. Trump against impeachment charges. A side story, Dershowitz is featured in a film called ‘The Singularity is Near’ defending the rights of a female AI by the name of Ramona. Curiously, Epstein was obsessed with the topic of transhumanism and believed in improving the human race through genetic engineering and AI. The connections get stranger.
Back to Donald Barr. In 1983 he was nominated by US President Ronald Reagan as a member of the National Council on Educational Research. That same year, Reagan gave his emblematic “Star Wars” speech, which set up the tone of the final years of the Cold War and eventually marked the establishment of the SDI, Strategic Defense Initiative, the direct predecessor to Trump’s Space Force (founded in 2019).
THE BARON TRUMP COLLECTION
Ingersoll Lockwood, 1889/1893
In his second year as US President, Abraham Lincoln, appointed a 21 yr old diplomat as Consul to the Kingdom of Hanover (now part of Germany and the Netherlands). This young man was Ingersoll Lockwood, a lawyer from New York, whose father had been close friends with Henry Clay, the founder of the National Republican Party. The real passion of Mr. Lockwood, however, seemed to be writing novels. Inspired by a wave of fantasy stories following Alice’s Adventures in Wonderland (1865), Ingersoll set out to invent his own world featuring a particular character: Baron Trump. Published in 1889 and 1893 respectively, both Travels and adventures of Little Baron Trump and his wonderful dog Bulger and its sequel Baron Trump’s Marvelous Underground Journey, tell the story of a young German boy (Heinrich Sebastian von Troomp, Baron Trump, for short), who lives in Castle Trump, is obsessed with the size of his brain, and comes up with personalized insults for people he meets throughout his bizarre adventures.
Did Ingersoll inadvertently predict the personality of the late Donald Trump, or even the name of his son Barron (save the extra ‘r’)?
By the way, Donald can also be considered a fantasy writer. In the 1980s he invented ‘John Barron’ (or sometimes ‘John Baron’) a fictional persona that posed as a Trump spokesperson or even as a Trump Organization “vice president.” Oftentimes he impersonated this character by faking his voice during phone calls. As described by Jonathan Greenberg in a recent Forbes expose: “ »Trump, through this [Barron] sockpuppet, was telling me he owned ‘in excess of 90 percent' » of Fred Trump’s assets. This led Greenberg to include Trump in the Forbes 400 list in 1984, which was crucial in the myth-making of Trump.
Strangely, there is an additional disturbing coincidence between Lockwood and the current state of affairs in the US. He also wrote a dystopian novel called “1900: or; The Last President” (1896). In it, he described a series of November protests in NYC following the shocking presidential election victory of a populist candidate who eventually brings the American republic to its downfall.
STEVE BANNON: A PROPAGANDA RETROSPECTIVE
Jonas Staal, 2018
Q. What connects Trump to World of Warcraft, Biosphere 2, and Hip Hop musicals? A. Steve Bannon.
Stephen K. Bannon is perhaps the most insidious mind behind the astounding rise to power of Donald Trump. Originally trained as an urban planner at Virginia Tech, College of Architecture & Urban Studies, Bannon went on to become a US Navy officer and eventually ended up as an investment banker for Goldman Sachs in the 80s. Between then and now, Bannon would go on to lead a number of seemingly disparate projects. Between 1993-95, he became director of the Biosphere 2 project in Arizona, where he shifted the research from a terraforming experiment into a climate change study. Later, as CEO of Affinity Media (former Internet Gaming Entertainment), Bannon promoted the idea of generating virtual currency by having low-wage Chinese players mine for assets in World of Warcraft to be sold to wealthy gamers. It is perhaps here where he noticed the passion of disenfranchised young conservatives. As he expressed to journalist Joshua Green: « You can activate that army. They come in through Gamergate or whatever and then get turned onto politics and Trump. » The deeper we go the most fascinating it gets. For instance, it could be claimed that Bannon pioneered the idea of hip hop musicals in the 90s (at least 15 years before Hamilton: An American Musical was even conceived), when he authored an adaptation of Shakespeare’s Coriolanus to reflect the ‘92 LA riots triggered by the beating of Rodney King. Regarding his involvement with films, it is said, Bannon invented the concept of ‘kinetic cinema’ which involved a bombardment of imagery and subliminal messages aimed at overwhelming and implanting doubt in the viewers. I am not even mentioning his involvement in Cambridge Analytica, Breitbart, and his mentorship of far-right figure and president speechwriter Stephen Miller. Unlike the other two books, this one continues to be written from a War Room corner inside Bannon’s imagination.
MLF will continue to monitor and attempt to predict his next moves.