On en sait désormais un peu plus sur les circonstances de la découverte du corps de la petite Loana, âgée d’un peu plus de 10 ans, découvert mercredi soir à Sedan.
Ce jeudi, en fin de matinée, Magali Josse, procureure de la République de Charleville-Mézières, toujours en charge du dossier, confirmait les informations parues dans L’union/L’Ardennais de ce jour. Mais surtout, elle annonce qu’« une enquête judiciaire est ouverte des chefs de meurtre d’une mineure de 15 ans et de viol d’une mineure de moins de 15 ans ». Crimes passibles d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Une première enquête avait été ouverte, mardi 17 octobre au commissariat de Sedan à la suite de la disparition de la fillette, Loana, âgée de 10 ans et demi. « Des investigations étaient immédiatement réalisée auprès de son établissement scolaire, du voisinage de sa famille et sur l’ensemble de la commune de Sedan afin de déterminer son emploi du temps et retracer son parcours », indique, de nouveau, Magali Josse. Comme nous l’indiquions, des chiens de l’équipe cynophile avaient tenté de retrouver la piste de la jeune victime. En vain.
Très vite, un appel à témoin était diffusé ce mercredi vers 18 heures. Avec succès, cette fois-ci puisque, « cet appel à témoin permettait aux services de police d’intervenir rapidement dans un immeuble du centre ancien de Sedan ». La procureure de la République poursuivait : « Les policiers prenaient attache avec le locataire des lieux, composés d’un débit de boissons au rez-de-chaussée et d’un logement attenant à l’étage. Le corps sans vie de la jeune victime était retrouvé dans la cave de ce local. »
Le locataire des lieux a été placé en garde à vue à 19 h 30. Il s’agit d’un homme de 57 ans. « Les investigations se poursuivent, elles ont été confiées à la police judiciaire de Reims et au commissariat de Sedan. »
Selon nos informations, le suspect est connu des services de police, mais pas pour des faits criminels. La police doit désormais établir le contexte dans lequel la mort de l’enfant est survenue et si cet individu est à l’origine de son enlèvement et de son décès.
Source : lardennais.fr