Pfizer et les géants pharmaceutiques agissent-ils dans l’ombre pour museler tout lanceur d’alerte qui détiendrait des informations gênantes sur leurs pratiques malsaines? Difficile de répondre à cette question. Mais, d’après une révélation faite en novembre dernier par un très grand journaliste américain, c’est bien le cas.
En effet, en novembre 2021, le journaliste Lee Fang, connu aux Etats-Unis pour avoir déjà fait trembler des hommes politiques de premier plan, a révélé, dans un article publié sur le site The Intercept, que le tout-puissant laboratoire Pfizer exerce une forte pression pour museler les lanceurs d’alerte.
D’après les informations obtenues par le journaliste, Pfizer et d’autres géants pharmaceutiques mènent, en catimini, une guerre sans merci contre une loi dite “False Claim Act” qui a vu le jour lors de la Guerre Civile américaine et qui est destinée à récompenser les lanceurs d’alerte qui révèlent des affaires de fraude et de corruption contre des grosses boîtes. La loi a déjà rapporté au gouvernement américain 67 milliards de dollars, d’après le journaliste.
Mais, selon Lee Fang, cette loi provoque des maux de tête à Pfizer qui, en 2009, a dû payer 2,3 milliards de dollars d’amende pour fraude. Exaspéré, le laboratoire américain a donc décider de tout faire pour flinguer cette loi qui, si elle n’est pas abrogée, pourrait lui coûter très cher, notamment en cette période de pandémie.
Et il est fort probable qu’il y arrive. Car, d’après la source, depuis quelques années, Pfizer a recruté de redoutables hommes politiques et des puissants cabinets d’avocat dans l’unique but d’affaiblir considérablement la loi. D’après les informations obtenues par Lee Fang, il n’y a pas que Pfizer pour s’opposer à cette loi. Il y a aussi d’autres géants pharmaceutiques tels que AstraZeneca, Merck, Genentech et Amagen.
Ces 5 laboratoires ont un point commun : ils ont tous été lourdement condamnés par la loi “False Claim Act” pour fraude.
Pour lire la révélation dans sa version intégrale, cliquez ici : The Intercept