Jérémie Ladreit de Lacharrière, le fils de l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, a été déféré et placé en détention provisoire vendredi 14 janvier pour son implication dans une affaire de pédopornographie, a-t-on appris ce dimanche auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien.
Cet ancien gérant de société de spectacle pour enfants entre 2005 et 2017 (il produit, entre autre, des comédies musicales pour les enfants sur le handicap), devenu par la suite exploitant de vignes, doit répondre des faits de détention, importation et enregistrement d’images pédopornographiques. Il sera jugé prochainement en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Paris, dans le 17e arrondissement. Le tribunal a par ailleurs d’ores et déjà ordonné une expertise psychologique et psychiatrique du mis en cause.
Pour comprendre ce qu’il se passe réellement, retour sur une histoire de fou. Le 7 octobre 2015, lors d’un procès à huis clos devant le tribunal correctionnel de Paris, Jérémie Ladreit de Lacharrière, trente-huit ans, est déjà condamné à 30 mois de prison avec sursis pour avoir diffusé des images pornographiques d’enfants sur Internet.
Le fils du richissime Marc Ladreit de Lacharrière est en récidive légale après une première condamnation définitive en 2008 pour des faits identiques.
D’après le jugement, il était inscrit depuis janvier 2011 sur un site spécialisé hébergé en Russie. Il y présentait 46 albums intitulés girls, boys, kids contenant 2728 photos d’enfants nus.
La moitié des albums étaient librement accessible et présentait des photos d’enfants dont les visages et les parties intimes étaient floutés.
Les autres, protégés par un mot de passe, « chaleureusement partagé sur demande des autres membres » comme l’indiquait Jérémie… dans le texte d’introduction, montrait des images non floutées ainsi que des gros plans des parties intimes d’enfants.
Un album en particulier regroupait 21 clichés de la même fillette âgée de 3 ans. Il échangeait ces photos contre des clichés de jeunes adolescents, précisant qu’il recherchait seulement un matériel « privé et original ».
Pour éviter les contrôles, il employait des techniques avancées, notamment la dissimulation d’images pédophiles à l’intérieur de photographies non répréhensibles.
Il faudra que les services américains spécialisés dans la cybercriminalité les repèrent et les signalent à leur homologues français pour qu’un enquête soit ouverte par la brigade des mineurs de Paris.
Les enfants photographiés étaient ceux d’amis avec qui il passait chaque année des vacances dans sa propriété.
Il est interpellé à son domicile le 9 janvier 2013. Lors de la perquisition, un appareil, un caméscope, 235 CD gravés et un important matériel informatique sont saisis.
Sur le réseau, il s’était vanté d’être sous le coup d’une précédente condamnation et décrivait les mesures de précaution qu’il prenait, évoquant une clé USB, contenant des milliers d’autres images, si bien cachée qu’il aurait fallu démolir son appartement pour la trouver.
Confronté à cette interception judiciaire, il consent à apporter la clé incriminée aux enquêteurs qui n’y découvrent que des vidéos banales récemment téléchargées, si lourdes qu’elles ont écrasé le contenu précédent.
Comme stipulé plus haut, Jérémie est le fils du riche et influent Marc Ladreit de Lacharrière. Ce milliardaire est au centre du pouvoir en France. C’est lui qui a embauché l’épouse de Fillon dans la Revue des deux mondes, rémunérée 100 000€ pour moins d’une page de texte publié.
Marc refuse une 1ère convocation à la brigade des mineurs au sujet de son fils, mais finit par se rendre à la 2ème, sur le conseil de l’avocate qui défend son fils, Caroline Toby, qui est aussi l’avocate de Mimi Marchant ainsi que celle de Xavier Niel ou encore Michel Zecler.
Le jour de l’audience, deux des trois assesseurs se font porter pâle et doivent être remplacer au pied levé. L’avocate réussira à éviter la prison ferme à Jérémie.
L’affaire,de par le nom de famille de l’accusé et l’âge des victimes,aurait dû être médiatisée.Mais ni l’AFP,ni l’Association de la presse judiciaire n’étaient au courant.Selon plusieurs sources concordantes, Mimi s’est occupée personnellement de ce dossier afin que rien ne filtre.
Michèle Marchant (Mimi) a rencontré Marc, le père de Jérémie en 2013, date à laquelle il a commencé les négociations de rachat de Webedia, la société qui détient Purepeople.
Mimi n’est plus actionnaire de Purepeole depuis 2010, elle a revendu ses parts pour un montant de 500 000 euros, mais elle a négocier un contrat de prestataire extérieur qui lui permet de superviser le site.
Mimi, femme d’affaire sulfureuse devenue une intime du couple Macron, a tout fait pour que cette affaire soit étouffée ; c’est à dire éviter toute fuite dans la presse. Il s’agirait d’un service rendu à son ancien employeur et ami, Marc.
Il faut dire que le père, Marc, a un immense réseau autour de lui. Il n’y a qu’à taper son nom dans google image pour s’en rendre compte.
C’est apparemment aussi un grand ami de Jamel Debbouze.
De 1989 à 1993, Marc est membre du comité de direction du groupe Bilderberg. Il est président de la section française du groupe Bilderberg, et par ailleurs administrateur du club d’influence Le Siècle. Tiens donc, le siècle… Coucou Alain Duhamel.
Bref, vous l’aurez compris, la famille Ladreit De Lacharrière est riche et puissante, ce qui explique forcément pourquoi l’affaire du fils, Jérémie, fût occultée aussi « proprement ». Encore une fois, les journalistes n’ont pas fait leur boulot d’information ! Pascal Praud disait le 25 octobre 2018 : « Je ne citerai pas son nom parce que ça ça ne serait pas bien. »