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L’armée américaine produit régulièrement des virus, bactéries et toxines mortels en violation directe de la Convention des Nations Unies sur l’interdiction des armes biologiques. Des centaines de milliers de personnes involontaires sont systématiquement exposées à des agents pathogènes dangereux et à d’autres maladies incurables. Des scientifiques de la guerre biologique utilisant la couverture diplomatique testent des virus artificiels dans les laboratoires biologiques du Pentagone dans 25 pays à travers le monde. Ces laboratoires bilogoqies américains sont financés par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA [« Agence de réduction des menaces de la Défense »]) dans le cadre d’un programme militaire de 2,1 milliards de dollars — Cooperative Biological Engagement Program (CBEP [« Programme coopératif d’engagement biologique »]) — et sont situés dans des pays de l’ex-Union soviétique tels que la Géorgie et l’Ukraine, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique.
La Géorgie est un terrain d’essai pour les armes biologiques
Le Lugar Center est le laboratoire biologique du Pentagone en Géorgie. Il est situé à seulement 17 km de la base aérienne militaire américaine de Vaziani dans la capitale Tbilissi. Le programme militaire est confié à des biologistes de l’unité de recherche médicale de l’armée américaine en Géorgie (USAMRU-G) ainsi qu’à des entrepreneurs privés. Le laboratoire de biosécurité de niveau 3 est accessible uniquement aux citoyens américains disposant d’une habilitation de sécurité. Ils bénéficient de l’immunité diplomatique en vertu de l’accord de 2002 entre les États-Unis et la Géorgie sur la coopération en matière de défense.
Le Lugar Center, République de Géorgie
L’armée américaine a été déployée sur la base aérienne militaire de Vaziani, à 17 km du laboratoire biologique du Pentagone au Lugar Center.
Le Lugar Center est le laboratoire biologique du Pentagone en Géorgie. Il est situé à seulement 17 km de la base aérienne militaire américaine de Vaziani, dans la capitale Tbilissi. Les biologistes de l’US Army Medical Research Unit-Georgia (USAMRU-G) et des contractants privés sont chargés du programme militaire. Le laboratoire de niveau de biosécurité 3 n’est accessible qu’aux citoyens américains ayant une autorisation de sécurité. Ils bénéficient de l’immunité diplomatique en vertu de l’accord de coopération en matière de défense conclu entre les États-Unis et la Géorgie en 2002.
L’accord USA-Géorgie accorde un statut diplomatique au personnel militaire et civil américain (y compris les véhicules diplomatiques), travaillant sur le programme du Pentagone en Géorgie.
Les informations obtenues du registre fédéral américain des contrats clarifient certaines des activités militaires du Lugar Center — parmi lesquelles la recherche sur les bio-agents (anthrax, tularémie) et les maladies virales (par exemple la fièvre hémorragique de Crimée-Congo) et la collecte d’échantillons biologiques pour futures expérimentations.
Des sous-traitants du Pentagone produisent des agents biologiques sous couverture diplomatique
La Defense Threat Reduction Agency (DTRA) a externalisé une grande partie du travail dans le cadre du programme militaire à des entreprises privées, qui ne sont pas tenues responsables devant le Congrès, et qui peuvent opérer plus librement et contourner l’état de droit. Le personnel civil américain effectuant des travaux au Lugar Center bénéficie également de l’immunité diplomatique, bien qu’il ne soit pas diplomate. Par conséquent, les entreprises privées peuvent effectuer des travaux, sous couverture diplomatique, pour le gouvernement américain sans être sous le contrôle direct de l’État hôte — dans ce cas, la République de Géorgie. Cette pratique est souvent utilisée par la CIA pour couvrir ses agents. Trois entreprises privées américaines travaillent au bio-laboratoire américain de Tbilissi — CH2M Hill, Battelle et Metabiota.
Outre le Pentagone, CH2M Hill a remporté des contrats DTRA de 341,5 millions de dollars dans le cadre du programme du Pentagone pour des laboratoires biologiques en Géorgie, en Ouganda, en Tanzanie, en Irak, en Afghanistan et en Asie du Sud-Est. La moitié de cette somme (161,1 millions de dollars), étant allouée au Lugar Center, dans le cadre du contrat géorgien.
Selon CH2M Hill, la société américaine a obtenu des agents biologiques et a employé d’anciens scientifiques de la guerre biologique au Lugar Center. Ce sont des scientifiques qui travaillent pour une autre société américaine impliquée dans le programme militaire en Géorgie — Battelle Memorial Institute.
Battelle, en tant que sous-traitant de 59 millions de dollars au Lugar Center, possède une vaste expérience dans la recherche sur les bio-agents, car la société a déjà travaillé sur le programme américain d’armes biologiques dans le cadre de 11 contrats précédents avec l’armée américaine (1952-1966). Source : Activités de l’armée américaine aux États-Unis, programmes de guerre biologique, vol. II, 1977, p. 82
Le ProjetClear Vision (1997 et 2000), une enquête conjointe de la CIA et du « Battelle Memorial Institute », dans le cadre d’un contrat accordé par l’Agence, a reconstruit et testé une bombe à anthrax de l’époque soviétique afin d’en tester les caractéristiques de dissémination. L’objectif déclaré du projet était d’évaluer les caractéristiques de dissémination des bio-agents des bombes. L’opération clandestine CIA-« Battelle » a été omise dans les déclarations de la Convention américaine sur les armes biologiques soumises à l’ONU.
Les spores d’anthrax sous le microscope
Expériences top secrètes
« Battelle » a exploité un bio-laboratoire Top Secret (« National Biodefense Analysis and Countermeasures Center » – NBACC) à Fort Detrick, Maryland, dans le cadre d’un contrat du ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) au cours de la dernière décennie. La société s’est vu attribuer un contrat fédéral de344,4 millionsde dollars (2006 – 2016) et un autre contrat de 17,3 millions de dollars (2015 -2026) par le DHS.
La mélioïdose a le potentiel d’être développée en tant qu’arme biologique, c’est pourquoi elle est classée dans la catégorie B, Agent de bioterrorisme. B. Pseudomallei a été étudié par les États-Unis comme une arme biologique potentielle dans le passé.
Outre les expériences militaires menées au Lugar Center en Géorgie, « Battelle » a déjà produit des agents de bioterrorisme au niveau de biosécurité 4 du NBACC « LaboratoireTop Secret » de Fort Detrick aux États-Unis. Une présentation du NBACC énumère 16 priorités de recherche pour le laboratoire. Il s’agit notamment de caractériser les pathogènes classiques, émergents et génétiquement modifiés pour leur potentiel de BTA (agent de menace biologique) ; d’évaluer la nature de l’induction non traditionnelle, nouvelle et non endémique d’une maladie à partir d’une BTA potentielle et d’accroître la capacité de tester des aérosols sur les primates non-humains.
Les laboratoires biologiques du Pentagone à l’épicentre de la crise d’Ebola
La société américaine « Metabiota Inc. » a obtenu des contrats fédéraux à hauteur de 18,4 millions de dollars dans le cadre du programme DTRA du Pentagone en Géorgie et en Ukraine pour des services de consultation scientifique et technique. Les services de « Metabiota » comprennent la recherche mondiale sur les menaces biologiques sur le terrain, la découverte de pathogènes, l’intervention en cas d’éclosion et les essais cliniques.
« Metabiota Inc. » avait été engagé par le Pentagone pour effectuer des travaux pour DTRA avant et pendant la crise d’Ebola en Afrique de l’Ouest et a reçu 3,1 millions de dollars (2012-2015) pour des travaux en Sierra Leone — l’un des pays de l’épicentre de l’épidémie d’Ebola.
« Metabiota » a travaillé sur un projet du Pentagone à l’épicentre de la crise d’Ebola, où se trouvent trois laboratoires biologiques américains.
Un rapport en date du 17 juillet 2014, rédigé par le « Viral Hemorrhagic Fever Consortium », accusait « MetabiotaInc. » de ne pas respecter une entente existante sur la façon de communiquer les résultats des tests et de contourner les scientifiques sierra-léonais qui y travaillent. Le rapport soulève également la possibilité que« Metabiota » cultive des cellules sanguines au laboratoire, ce qui, selon le rapport, est dangereux, ainsi que le diagnostic erroné de patients en bonne santé. Toutes ces allégations ont été démenties par « Metabiota ».
2011, le Lugar Center, Andrew C. Weber (à droite) – Secrétaire adjoint à la défense des États-Unis (2009-2014), coordinateur adjoint du DoD pour la réponse à Ebola (2014-2015), est actuellement employé de Metabiota (entrepreneur américain).
Expériences militaires sur les insectes piqueurs
La guerre entomologique est un type de guerre biologique qui utilise des insectes pour transmettre des maladies. Le Pentagone aurait effectué de tels tests entomologiques en Géorgie et en Russie.
Une mouche piqueuse dans une salle de bain à Tbilissi, en Géorgie.
En conséquence,Tbilissi est infesté de mouches piqueuses depuis 2015. Ces insectes vivent à l’intérieur, dans les salles de bains, toute l’année, ce qui n’était pas le comportement typique de ces espèces en Géorgie auparavant (normalement la saison des mouches des phlébotomes en Géorgie est exceptionnellement courte — de juin à septembre). La population locale se plaint d’avoir été mordue par ces mouches nouvellement apparues alors qu’elles étaient nues dans leurs salles de bains. Elles ont également une forte résistance au froid et peuvent survivre même à des températures inférieures à zéro dans les montagnes.
Piqûres de mouches au Daghestan, Russie
Depuis le début du projet du Pentagone en 2014, des mouches similaires à celles de Géorgie sont apparues au Daghestan voisin (Russie). Selon la population locale, Elles piquent et provoquent des éruptions cutanées. Leurs habitats de reproduction sont des drains domestiques.
Mouches en Géorgie (à gauche). La même mouche au Daghestan (à droite)
Les mouches de la famille des phlébotomines portent dans leur salive des parasites dangereux qu’elles transmettent par une morsure à l’homme. La maladie, que ces mouches portent est d’un grand intérêt pour le Pentagone. En 2003, lors de l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis, les soldats américains ont été sévèrement piqués par des mouches des sables et ont contracté la leishmoniose. La maladie est originaire d’Irak et d’Afghanistan et si elle n’est pas traitée, la forme aiguë de la leishmoniose peut être fatale.
Un rapport de l’armée américaine de 1967 « Arthropodes d’importance médicale en Asie et en URSS européenne » énumère tous les insectes locaux, leur répartition et les maladies qu’ils véhiculent. Les mouches piqueuses, qui vivent dans les drains, sont également répertoriées dans le document. Leurs habitats naturels, cependant, sont les Philippines, et non la Géorgie ou la Russie.
« Arthropodes d’importance médicale en Asie et en URSS européenne », rapport de l’armée américaine, 1967.
Opération Whitecoat : Des mouches infectées testées pour piquer les humains
En 1970 et 1972, des tests de fièvre de la mouche des sables ont été effectués sur des humains selon un rapport déclassifié de l’armée américaine — US Army Activities in the US, Biological Warfare Programs, 1977,vol. II, p. 203. Au cours de l’opération, les bénévoles de « Whitecoat » ont été exposés à des piqûres de mouches des sables infectées. L’« Opération Whitecoat » était un programme de recherche médicale en biodéfense mené par l’armée américaine à « Fort Detrick » (Maryland) entre 1954 et 1973.
Malgré l’arrêt officiel du programme américain de fabrication d’armes biologiques, l’USAMRIID a effectué une expérience en 1982 pour vérifier si les mouches des sables et les moustiques pouvaient être des vecteurs du virus de la vallée du Rift, de la dengue, du Chikungunya et de l’encéphalite équine orientale — virus que l’armée américaine a étudié afin de déterminer leur potentiel en tant qu’armes biologiques.
Le Pentagone a une longue histoire dans l’utilisation des insectes comme vecteurs de maladies. Selon un rapport de l’armée américainede 1981 partiellement déclassifié, les scientifiques américains spécialistes de la guerre biologique ont mené un certain nombre d’expériences sur les insectes. Ces opérations faisaient partie de la guerre entomologique des États-Unis dans le cadre du Programme des armes biologiques des États-Unis.
Le Pentagone — Comment tuer 625 000 personnes pour seulement 0,29 $ par décès
Un rapport de l’armée américaine en 1981 a comparé deux scénarios — 16 attaques simultanées sur une ville par des moustiques A. Aegypti, infectés par la fièvre jaune, et l’attaque par aérosol Tularemia, et évalue leur efficacité en termes de coût et de pertes.
Opération « Big Itch » : Des tests sur le terrain ont été effectués pour déterminer les modèles de couverture et la capacité de survie de la puce du rat tropical Xenopsylla cheopis en vue de son utilisation comme vecteur de maladie dans la guerre biologique.
Opération « Big Buzz » : 1 million de moustiques A. Aegypti ont été produits, 1/3 ont été placés dans des munitions et largués depuis des avions, ou dispersés au sol. Les moustiques ont survécu au largage et ont activement recherché du sang humain.
Évaluation de la guerre entomologique en tant que danger potentiel pour les Etats-Unis et les pays européens de l’OTAN, Armée américaine, rapport de mars 1981.
Opération « May Day » : Les moustiques Aedes Aegypti ont été dispersés par des méthodes terrestres en Géorgie, aux États-Unis, au cours d’une opération de l’armée américaine portant le nom de code May Day.
Certaines parties du rapport de l’armée américaine de 1981, comme la « Production de masse d’Aedes Aegypti » n’ont pas été déclassifiées, ce qui pourrait signifier que le projet est toujours en cours.
L’Aedes Aegypti, également connu sous le nom de moustique de la fièvre jaune, a été largement utilisé dans les opérations militaires américaines. Les mêmes espèces de moustiques seraient les vecteurs de la dengue, du chikungunya et du virus Zika, qui provoque des malformations génétiques chez les nouveau-nés.
Opération « Bellweather » : La Branche des armes biologiques du commandement de la Recherche et du développement chimique de l’armée américaine a étudié l’activité de piqûre des moustiques en plein air lors de plusieurs tests sur le terrain à Dugway Proving Ground, dans l’Utah, en 1960. Des moustiques vierges femelles Aedes aegypti, qui avaient été affamés, ont été testés sur des troupes en plein air.
Expériences militaires avec des moustiques et des tiques tropicaux enGéorgie
De telles espèces de moustiques et de puces (étudiées dans le passé dans le cadre du programme américain « Programme de guerre entomologique ») ont également été collectées en Géorgie et testées au Lugar Center. Dans le cadre du projet DTRA « Virus et autres arbovirus en Géorgie » en 2014, le moustique tropical Aedesalbopictus, jamais vu auparavant, a été détecté pour la première fois et après des décennies (60 ans), l’existence du moustique Aedes Aegyptia été confirmée en Géorgie occidentale.
Aedes Albopictus est un vecteur de nombreux pathogènes viraux, le virus de la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya et le Zika.
Les moustiquesAedes Aegypti n’ont été distribués qu’en Géorgie, dans le sud de la Russie et dans le nord de la Turquie. Ils ont été détectés pour la première fois en 2014 après le début du programme du Pentagone au Lugar Center.
L’anthrax est l’un des bio-agents transformé en arme de guerre par l’armée américaine dans le passé. Malgré les affirmations du Pentagone selon lesquelles son programme n’est que défensif, il existe des faits contraires .En 2016, au Lugar Center, des scientifiques américains ont effectué des recherches sur la « Séquence du génome de la souche 55-VNIIViM du vaccinBacillus anthracissoviétique et russe », qui a été financée par le « Programme coopératif d’engagement biologique » de la « Agence de réduction des menaces de la Défense » (DTRA) des États-Unis à Tbilissi, et administrée par « Metabiota » (l’entrepreneur américain dans le cadre du programme du Pentagone en Géorgie).
En 2017, le DTRA a financé d’autres recherches — « Dix séquences génomiques d’isolats de Bacillus anthracis provenant de l’homme et du bétail dans le pays de Géorgie » — qui ont été réalisées par l’USAMRU-G au Lugar Center.
34 personnes infectées intentionnellement par la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) en Géorgie
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est causée par une infection par un virus transmis par les tiques (Nairovirus). La maladie a été caractérisée pour la première fois en Crimée en 1944 et a reçu le nom de fièvre hémorragique de Crimée. Elle a ensuite été reconnue en 1969 comme la cause de la maladie au Congo, d’où le nom actuel de la maladie. En 2014, 34 personnes (dont un enfant de 4 ans) ont été infectées par la FHCC, dont 3 sont morts. La même année, des biologistes du Pentagone ont étudié le virus en Géorgie dans le cadre du projet DTRA « Épidémiologie des maladies fébriles causées par les virus de la dengue et d’autres arbovirus en Géorgie ». Le projet comprenait des tests sur des patients présentant des symptômes de fièvre et la collecte de tiques, en tant que vecteurs possibles de CCHV pour des analyses de laboratoire.
La cause du foyer de la FHCC en Géorgie est encore inconnue. Selon le rapport du Département vétérinaire local, une seule tique de toutes les espèces collectées dans les villages infectés s’est révélée positive pour la maladie. Malgré les affirmations des autorités locales selon lesquelles le virus a été transmis à l’homme à partir d’animaux, tous les échantillons de sang animal étaient également négatifs. L’absence de tiques et d’animaux infectés est inexplicable étant donné la forte augmentation des cas humains de la FHCC en 2014, ce qui signifie que le foyer n’était pas naturel et que le virus s’est propagé intentionnellement.
Symptoms of CCHF Un bio-laboratoire militaire accusé d’être à l’origine de l’épidémie mortelle de FHCC en Afghanistan
237 cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) ont également été signalés dans tout l’Afghanistan, dont 41 étaient mortels en décembre 2017. Selon le ministère afghan de la Santé, la plupart des cas ont été enregistrés dans la capitale Kaboul, où 71 cas ont été signalés avec 13 morts, et dans la province de Herat, près de la frontière avec l’Iran (67 cas).
L’Afghanistan est l’un des 25 pays du monde avec des laboratoires biologiques du Pentagone sur leur territoire. Le projet en Afghanistan fait partie du programme de bio défense des États-Unis — « Programme coopératif d’engagement biologique » (CBEP), financé par la « Agence de réduction des menaces de la Défense » (DTRA). Les entrepreneurs de DTRA, travaillant au « Lugar Center » en Géorgie, « CH2M Hill » et « Battelle » ont également été engagés pour le programme en Afghanistan. « CH2M Hill » a obtenu un contrat de 10,4 millions de dollars (2013-2017). Les entrepreneurs du Pentagone en Afghanistan et en Géorgie sont les mêmes, tout comme les maladies qui se propagent parmi la population locale dans les deux pays.
Pourquoi le Pentagone collectionne et étudie les chauves-souris
Les chauves-souris seraient les hôtes réservoirs du virus Ebola, du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et d’autres maladies mortelles. Cependant, les modes précis de transmission de ces virus à l’homme sont actuellement inconnus. De nombreuses études ont été réalisées dans le cadre du DTRA « Programme coopératif d’engagement biologique » (CBEP) à la recherche d’agents pathogènes mortels d’importance militaire chez les chauves-souris.
Les chauves-souris ont été rendues responsables de l’épidémie mortelle d’Ebola en Afrique (2014-2016). Toutefois, aucune preuve concluante de la manière exacte dont le virus a « sauté » chez l’homme n’a jamais été fournie, ce qui laisse soupçonner une infection intentionnelle et non naturelle.
L’ingénierie des virus mortels est légale aux États-Unis
Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) est apparu pour la première fois en 2012. On pense qu’il est originaire des chauves-souris et qu’il s’est propagé directement aux humains et/ou aux chameaux. Cependant, comme pour Ebola, les modes précis de propagation du virus sont inconnus.
1 980 cas avec 699 décès causés par le MERS-CoV ont été signalés dans 15 pays à travers le monde (en juin 2017).
Le MERS-CoV est l’un des virus qui ont été fabriqués par les États-Unis et étudiés par le Pentagone, au même titre que la grippe et le SRAS. La confirmation de cette pratique est l’interdiction temporaire par Obama, en 2014, du financement gouvernemental de ces recherches « à double usage ». Le moratoire a été levé en 2017 et les expériences ont continué. Les expériences sur les agents pathogènes pandémiques potentiels renforcés (PPP) sont légales aux États-Unis.
Ces expériences visent à augmenter la transmissibilité et/ou la virulence des agents pathogènes.
La tularémie en tant qu’arme biologique
La tularémie, également connue sous le nom de fièvre du lapin, est classée comme un agent bioterroriste et a été développée dans le passé comme tel par les États-Unis. Cependant, les recherches du Pentagone sur la tularémie se poursuivent, ainsi que sur les vecteurs possibles des bactéries telles que les tiques et les rongeurs qui causent la maladie. Le DTRA a lancé un certain nombre de projets sur la tularémie ainsi que d’autres pathogènes particulièrement dangereux en Géorgie.
Les agents pathogènes particulièrement dangereux (EDPs), ou agents sélectionnés, représentent une préoccupation majeure pour la santé publique à l’échelle mondiale. Ces agents hautement pathogènes ont le potentiel de devenir des armes avec la preuve de leur importance militaire vue à travers les projets suivants du Pentagone :
Les laboratoires biologiques du Pentagone propagent des maladies en Ukraine
11 laboratoires biologiques du Pentagone en Ukraine et en Russie. Cliquez pour voir l’image en taille réelle
L’Agence de réduction des menaces pour la Défense (DTRA) du ministère de la Défense a financé 11 laboratoires biologiques en Ukraine, qui possède également une frontière avec la Russie :
Le programme militaire américain constitue une information sensible
L’Ukraine n’a aucun contrôle sur les bio laboratoires militaires sur son propre territoire. Conformément à l’Accord de 2005 entre le DoD américain et le ministère ukrainien de la santé, le gouvernement ukrainien n’est pas autorisé à divulguer publiquement des informations sensibles sur le programme américain et l’Ukraine est obligée de transférer au ministère américain de la défense (DoD) des pathogènes dangereux pour la recherche biologique. Le Pentagone s’est vu accorder l’accès à certains secrets d’État de l’Ukraine en relation avec les projets dans le cadre de leur accord :
Des scientifiques spécialistes de la guerre biologique sous couverture diplomatique
Parmi l’ensemble des accords bilatéraux entre les États-Unis et l’Ukraine figure la création du Science and Technology Center in Ukraine (STCU) [Centre pour la science et la technologie en Ukraine] — une organisation internationale financée principalement par le gouvernement des États-Unis, à laquelle le statut diplomatique a été accordé.Le STCU soutient officiellement les projets de scientifiques qui participaient auparavant au programme soviétique d’armes biologiques. Au cours des 20 dernières années, le STCU a investi plus de 285 millions de dollars dans le financement et la gestion de quelque 1 850 projets de scientifiques qui travaillaient auparavant à la mise au point d’armes de destruction massive.
Le personnel américain en Ukraine travaille sous couverture diplomatique.
Selon les informations des services de renseignement de la République populaire de Donetsk (RPD), le laboratoire biologique américain de Kharkiv a libéré le virus mortel.
La police enquête sur une infection par une maladie incurable
À la fin de l’année dernière [2017], une infection très suspecte d’hépatite A s’est rapidement propagée en quelques mois dans le sud-est de l’Ukraine, où se trouvent la plupart des laboratoires biologiques du Pentagone.
Une nouvelle variante très virulente de l’agent du choléra, Vibrio cholera, avec une forte similitude génétique avec les souches signalées en Ukraine, a frappé Moscou en 2014. Selon une étude génétique de l’Institut russe de recherche anti-peste de 2014, la souche de choléra isolée à Moscou était similaire à la bactérie qui a causé l’épidémie en Ukraine voisine.
Vibrio Cholera
« Southern Research Institute », l’un des entrepreneurs américains travaillant dans les laboratoires biologiques en Ukraine, a des projets sur le choléra, ainsi que sur la grippe et Zika — tous des pathogènes d’importance militaire pour le Pentagone. En plus du « Southern Research Institute », deux autres sociétés privées américaines exploitent des laboratoires biologiques militaires en Ukraine — « Black&Veatch » et « Metabiota ».
« Black & Veatch Special Project Corp. » a obtenu un contrat de 198,7 millions de dollars pour la construction et l’exploitation de laboratoires biologiques en Ukraine (deux contrats de 5 ans en 2008 et 2012 totalisant 128,5 millions de dollars), ainsi qu’en Allemagne, Azerbaïdjan, Cameroun, Thaïlande, Ethiopie, Ethiopie, Vietnam et Arménie.
Southern Research Institute est un sous-traitant principal dans le cadre du programme DTRA en Ukraine depuis 2008. La société a également été un entrepreneur principal du Pentagone dans le passé dans le cadre du programme américain des armes biologiques pour la recherche et le développement d’agents biologiques, avec 16 contrats entre 1951 et 1962.
Ken Alibek était le premier directeur adjoint de Biopreparat, où il supervisait un programme pour les installations d’armes biologiques et était le principal expert de l’Union soviétique en matière d’anthrax. Après sa défection pour les États-Unis, il a été engagé dans des projets de recherche du Pentagone.
250 000 $ pour le lobbying Jeff Sessions pour la « recherche pour le renseignement américain »
L’entreprise a payé 250 000 $ pour faire du lobbying auprès du sénateur Jeff Sessions en 2008-2009 (actuellement [en 2018] le procureur général américain nommé par Donald Trump), lorsque l’institut s’est vu attribuer un certain nombre de contrats fédéraux.
Jeff Sessions, procureur général des États-Unis, sénateur américain de l’Alabama (1997-2017)
La police enquête sur l’empoisonnement par la toxine botulique en Ukraine
115 cas de botulisme, incluant 12 décès, ont été signalés en Ukraine en 2016.
En 2017, le ministère ukrainien de la Santé a confirmé 90 nouveaux cas d’intoxication par la toxine botulique (l’une des substances biologiques les plus toxiques connues), dont 8 décès. Selon les autorités sanitaires locales, la cause de l’épidémie était une intoxication alimentaire sur laquelle la police a ouvert une enquête…
Le botulisme est une maladie rare et extrêmement dangereuse causée par une toxine produite par la bactérie Clostridium botulinum.
1 g de la toxine peut tuer jusqu’à 1 million de personnes
La neurotoxine botulique représente une menace majeure pour les armes biologiques en raison de son extrême puissance, de sa facilité de production et de transport. Elle provoque des paralysies musculaires, une insuffisance respiratoire et finalement la mort si elle n’est pas traitée immédiatement. Un seul gramme de toxine cristalline, uniformément dispersée et inhalée peut tuer plus d’un million de personnes. Elle pourrait être disséminée par aérosol, ou par contamination de l’eau et/ou des approvisionnements alimentaires.
Le Pentagone produit des virus, bactéries et toxines vivants
La toxine botulique a été testée comme arme biologique par l’armée américaine dans le passé, ainsi que l’anthrax [Bacillus], Brucella et Tularemia. Bien que le programme américain de fabrication d’armes biologiques ait officiellement pris fin en 1969, les documents montrent que les expériences militaires n’ont jamais pris fin. Actuellement, le Pentagone produit et teste des agents biologiques vivants dans les mêmes installations militaires que par le passé — « Dugway Proving Ground ».
L’armée américaine produit et teste des bio-agents dans une installation militaire spéciale située à Dugway Proving Ground (West Desert Test Center, Utah), comme le prouve un rapport de l’armée américaine de 2012. L’installation est supervisée par le Commandement des essais et de l’évaluation de l’Armée de terre.
La Division des sciences de la vie (LSD) de Dugway Proving Ground est chargée de la production d’agents biologiques. Selon le rapport de l’Armée de terre, les scientifiques de cette division produisent et testent des agents biologiques en aérosol au Lothar Saloman Life Sciences Test Facility (LSTF).
Dugway Proving Ground
Agents biologiques produits par l’armée américaine à Dugway Proving Ground, Utah, États-Unis.
La Division des sciences de la vie comprend une branche de technologie des aérosols et une branche de microbiologie. La branche Technologie des aérosols pulvérise des agents biologiques et des substances simulant des agents biologiques. La branche Microbiologie produit des toxines, des bactéries, des virus et des organismes semblables à des agents qui sont utilisés dans les essais en chambre et sur le terrain.
Expériences en aérosol avec la neurotoxine botulinique et l’anthrax
Des documents prouvent que l’armée américaine produit, possède et teste des aérosols de la toxine la plus mortelle au monde — la neurotoxine botulique. En 2014, le Département de l’Armée de terre a acheté 100 mg de toxine botulique de Metabiologics pour des tests à « Dugway Proving Ground ».
Les expériences remontent à 2007, lorsqu’une quantité non spécifiée de la toxine a été achetée au département de l’armée par la même société — « Metabiologics ». Selon le « West Desert Test Center Report 2012 », l’installation militaire effectue des tests avec de l’aérosol de neurotoxine botulique, ainsi qu’avec de l’anthrax en aérosol, duYersinia pestiset du virus de l’encéphalite équine vénézuélienne (VEE).
Le rapport de l’armée américaine énumère de nombreuses techniques de dissémination, y compris par des pulvérisateurs aérosols biologiques. De tels pulvérisateurs appelés disséminateurs Micronair ont déjà été mis au point par l’armée américaine et testés à Dugway Proving Ground. Selon les documents, ils peuvent être montés sur le véhicule, ou portés comme un sac à dos, avec un système de pompe qui peut être monté sur l’unité pour augmenter la précision du déclenchement. Les pulvérisateurs Micronair peuvent libérer de 50 à 500 ml de simulant bio-liquide par minute à partir de réservoirs de 12 litres.
CIA : Un total de 97 flacons — y compris ceux qui portent des étiquettes conformes aux articles de couverture d’al Hakam sur les protéines unicellulaires et les biopesticides, ainsi que des souches pouvant être utilisées pour produire des agents d’armes biologiques — ont été récupérés dans la résidence d’un scientifique en Irak en 2003.
Les informations provenant du registre fédéral américain des contrats montrent que le Pentagone effectue des tests en utilisant les bactéries volées dans l’usine d’armes biologiques de Saddam Hussein en Irak.
Les tests sont effectués sur la base aérienne de Kirtland (Kirtland est le siège du Centre des armes nucléaires du Commandement du matériel de l’armée de l’air). Ici, les armes sont testées, ce qui signifie que les essais sur le terrain avec des substances simulant des agents biologiques (bactéries) font également partie de ce groupe.
L’entrepreneur de DTRA sur ce projet — « Lovelace Biomedical and Environmental Research Institute » (LBERI),exploite un laboratoire de biosécurité animale de niveau 3 (ABSL-3) qui a le statut d’agent de sélection. L’installation est conçue pour effectuer des études sur les bio aérosols. La société a obtenu un contrat de 5 ans pour des essais sur le terrain avec des substances simulant des agents biologiques à la base aérienne de Kirtland.
Essais sur le terrain avec des substances simulant des agents biologiques (bactéries)
Ce que le Pentagone fait aujourd’hui est exactement ce qu’il a fait dans le passé, ce qui signifie que son programme d’armes biologiques n’a jamais pris fin. L’armée américaine a effectué 27 essais sur le terrain avec de tels substances simulant des agents biologiques, impliquant le domaine public de 1949 à 1968, lorsque le président Nixon a officiellement annoncé la fin du programme.
L’Agence de réduction des menaces de la Défense (DTRA), qui gère le programme militaire américain au Lugar Center en Géorgie, aurait déjà effectué des essais sur le terrain avec une substance inconnue en Tchétchénie, en Russie. Au printemps 2017, des citoyens locaux ont fait état d’un drone disséminant de la poudre blanche près de la frontière russe avec la Géorgie. Ni la police des frontières géorgienne, ni le personnel américain opérant à la frontière entre la Géorgie et la Russie n’ont commenté ces informations .
Projet militaire américain de 9,2 millions de dollars à la frontière entre la Russie et la Géorgie
L’Agence de réduction des menaces de la Défense (DTRA) a un accès complet à la frontière entre la Russie et la Géorgie, accordé dans le cadre d’un programme militaire appelé « Projet de sécurité de la frontière terrestre de la Géorgie ». Les activités liées au projet ont été confiées à une société privée américaine — Parsons Government Services International. L’Agence de réduction des menaces de la Défense a déjà passé des contrats avec Parsons pour des projets de sécurité frontalière similaires au Liban, en Jordanie, en Libye et en Syrie. Parsons a obtenu un contrat de 9,2 millions de dollars dans le cadre du projet de sécurité à la frontière entre la Russie et la Géorgie.
En 2017, des citoyens tchétchènes ont remarqué un drone pulvérisateur près de la frontière russe avec la Géorgie.
Des citoyens locaux en Tchétchénie ont remarqué un drone pulvérisateur près de la frontière russe avec la Géorgie en 2017.
L’Agence de défense américaine teste les insectes génétiquement modifiés pour transmettre des virus génétiquement modifiés
Le Pentagone a investi au moins 65 millions de dollars dans l’édition génétique. La « US Defense Advanced Research Projects Agency » (DARPA) a attribué 7 équipes de recherche pour développer des outils d’ingénierie du génome chez les insectes, les rongeurs et les bactéries dans le cadre du programme Safe Gene de la DARPA, en utilisant la nouvelle technologie CRISPR-Cas9.
Dans le cadre d’un autre programme militaire — « Insect Allies » — les insectes génétiquement modifiés sont conçus pour transférer des gènes modifiés aux plantes. Le projet DARPA, d’une valeur de 10,3 millions de dollars, comprend la modification génétique des insectes et des virus qu’ils transmettent. L’« Ingénierie pour la préférence de niche écologique » est un troisième programme militaire en cours pour l’ingénierie du génome chez les insectes. L’objectif déclaré du Pentagone est de concevoir des organismes génétiquement modifiés afin qu’ils puissent résister à certaines températures, changer leur habitat et leurs sources de nourriture.
Les êtres humains génétiquement modifiés
Outre l’édition de gènes chez les insectes et dans les virus qu’ils transmettent, le Pentagone veut aussi concevoir des humains.
Le projet DARPA « Outils avancés pour le projet d’ingénierie du génome des mammifères » vise à créer une plateforme biologique à l’intérieur du corps humain, l’utilisant pour fournir de nouvelles informations génétiques, et ainsi altérer les humains au niveau de l’ADN.
La DARPA veut insérer un 47e chromosome artificiel supplémentaire dans les cellules humaines. Ce chromosome produira de nouveaux gènes qui seront utilisés pour l’ingénierie du corps humain.SynPloid Biotek LLC a obtenu deux contrats dans le cadre du programme totalisant 1,1 million de dollars (2015-2016 : 100 600 $ pour la première phase de la recherche ; 2015-2017 : 999 300 $ pour des travaux qui ne sont pas spécifiés dans le registre fédéral des contrats). L’entreprise n’a que deux employés et aucun dossier antérieur sur la recherche biologique.
La recherche très secrète sur des virus synthétiques
Entre 2008 et 2014, les États-Unis ont investi environ 820 millions de dollars dans la recherche en biologie synthétique, la Défense étant un contributeur majeur. Une grande partie des projets militaires sur la biologie synthétique sont classifiés, parmi lesquels un certain nombre d’études classifiées par le groupe secret de conseillers militaires américains JASON — par exemple, « Virus émergents et modification du génome pour le Pentagone, et virus synthétiques pour le National Counterterrorism Center ».
JASON est un groupe consultatif scientifique indépendant qui fournit des services de consultation au gouvernement américain sur les questions de science et de technologie de défense. Il a été créé en 1960 et la plupart des rapports JASON qui en résultent sont classifiés. Pour des raisons administratives, les projets du JASON sont gérés par la MITRE Corporation, qui a des contrats avec le Département de la Défense, la CIA et le FBI. Depuis 2014, MITREa obtenu quelque 27,4 millions de dollars en contrats avec le DoD.
Bien que les rapports JASON soient classifiés, une autre étude de l’US Air Force intitulée « Biotechnologie des pathogènes génétiquement modifiés », apporte un éclairage sur ce que le groupe secret JASON a étudié — 5 groupes de pathogènes génétiquement modifiés qui peuvent être utilisés comme armes biologiques. Il s’agit d’armes biologiques binaires (combinaison mortelle de deux virus), de maladies d’échange d’hôtes (virus animaux qui « sautent » vers l’homme, comme le virus Ebola), de virus furtifs et de maladies de concepteurs.Les maladies créées de toutes pièces peuvent être conçues pour cibler un certain groupe ethnique, ce qui signifie qu’elles peuvent être utilisées comme armes biologiques ethniques.
Les armes biologiques ethniques
L’arme biologique ethnique (arme biogénétique) est une arme théorique qui vise principalement à nuire à des personnes d’ethnies ou de génotypes spécifiques.
Bien que la recherche et le développement d’armes biologiques ethniques n’aient jamais été officiellement confirmés publiquement, les documents montrent que les États-Unis collectent du matériel biologique de certains groupes ethniques — Russes et Chinois.
L’Institut national américain du cancer a collecté du matériel biologique auprès de patients de l’Hôpital chinois du cancer à Pékin.
Le « US National Cancer Institute » a collecté du matériel biologique auprès de patients de l’hôpital chinois du cancer à Pékin. Le matériel biologique chinois a été collecté dans le cadre d’une série de projets fédéraux, y compris la salive et les tissus cancéreux. Parmi eux, le génotypage d’échantillons d’ADN provenant de cas de lymphomes et de patients témoins (patients sains), des séries de tissus de cancer du sein provenant de patientes atteintes de cancer du sein, des échantillons de salive de 50 familles ayant 3 cas ou plus de cancer UGI [cancer du tractus gastro-intestinal supérieur], le génotypage de 50 SNP [polymorphisme à nucléotide unique] pour des échantillons d’ADN provenant de l’hôpital du cancer de Pékin, le génotypage de 3 000 cas de cancer gastrique et de 3 000 patients témoins (patients en bonne santé) à Pékin.
Comment le Pentagone a aidé les compagnies de tabac à tirer profit d’Ebola
Le programme « Blue Angel » de 100 millions de dollars a été lancé en réponse à la pandémie de grippeH1N1 en 2009. Medicago reçoit 21 millions de dollars pour produire 10 000 millions de doses d’un vaccin anti-grippal en un mois.
« Bien que de multiples espèces végétales et d’autres organismes soient explorés comme plateformes alternatives de production de protéines, le gouvernement américain a continué d’investir dans la fabrication à base de tabac. »
La méthode de production de vaccins à base de plantes fonctionne en isolant une protéine antigénique spécifique qui déclenche une réponse immunitaire humaine à partir du virus ciblé. Un gène de la protéine est transféré à une bactérie, qui est utilisée pour infecter les plantes. Les plantes commencent alors à produire la protéine qui sera utilisée pour les vaccinations.
Quant à savoir pourquoi le Pentagone a choisi d’investir dans des vaccins produits à partir de plants de tabac parmi toutes les autres espèces de plantes qu’ils ont explorées, la réponse n’est pas claire. Medicago, copropriété de Philip Morris, a payé 495 000 $ pour faire pression sur le Département de la Défense, mais aussi sur le Congrès et le Département de la Santé et des Services Sociaux pour « financer la progression de la technologie à l’appui des applications de préparation à la santé publique ». Le Pentagone a financé des compagnies de tabac pour développer de nouvelles technologies et tirer profit des vaccins.
Les expériences biologiques sont des crimes de guerre
L’article 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) définit les expériences biologiques comme des crimes de guerre. Toutefois, les États-Unis ne font pas partie du traité international et ne peuvent être tenus responsables de leurs crimes de guerre.
Source de l’article publié initialement en anglais le 29 avril 2018 : dylana.bg Source de la traduction en français publiée le 27 février 2022 : lezarceleurs
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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