Les banques suisses sont connues pour garder l’argent de leurs clients dans le plus grand des secrets. Ces institutions protègent l’identité des personnes les plus riches du monde… mais également comment elles ont fait fortune.Près d’un siècle après le scandale de « l’or des nazis », une immense fuite de données du Crédit Suisse révèle que la célèbre banque garde les centaines de millions de dollars de dictateurs, d’espions, d’hommes d’affaires sanctionnés ou ayant enfreint les droits de l’Homme.Dictateurs, espions et politiciens corrompusAu total, des données sur plus de 18 000 comptes bancaires représentant plus de 100 milliards de dollars ont été dévoilées par un lanceur d’alerte auprès du journal allemand Süddeutsche Zeitung.
Ce média a partagé les données avec le groupe journalistique non médiatique de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) et 46 organisations journalistiques du monde entier dont le New York Times.
Parmi les comptes mis en lumière, les plus anciens datent des années 1940 et les plus récents ont été ouverts après 2010. En revanche, les données ne couvrent pas les opérations actuelles de la banque.
La liste comporte de nombreuses personnalités telles que le roi Abdullah II de Jordanie ou les deux fils de l’ancien dirigeant égyptien Hosni Mubarak. Des politiciens vénézuéliens impliqués dans un scandale de corruption font également partie de la clientèle, dont l’ancien vice-ministre de l’Énergie Nervis Villalobos.
Pourtant, un rapport de police espagnole obtenu par le consortium de médias révèle des accusations de corruption impliquant Villalobos et l’entreprise de pétrole Petróleos détenue par le gouvernement. Bien que le Crédit Suisse ait eu connaissance de ce rapport, elle a ouvert un compte pour Villalobos de 2011 à 2013 sur lequel plus de 10 millions de dollars ont été gardés.
Au total, 25 comptes au Crédit Suisse totalisant 270 millions de dollars appartenaient à des personnes impliquées dans cette conspiration autour de la compagnie pétrolière du Venezuela. Ces comptes sont restés ouverts jusqu’à ce que le scandale devienne public.
La banque a aussi gardé des comptes ouverts pour un homme d’affaires du Zimbabwé sanctionné par les autorités américaines et européennes pour ses liens avec le président Robert Mugabe. Ces comptes sont restés ouverts plusieurs mois après les sanctions.
De nombreux comptes listés dans cette fuite de données sont liés à des dirigeants du Moyen-Orient et d’ailleurs. Ces données interrogent sur la façon dont ces officiels et leurs proches ont accumulés de telles fortunes dans une région gangrenée par la corruption…
Le directeur de l’agence de renseignements de Jordanie, Saad Kheir, a ouvert un compte en 2003 sur lequel un total de 21,6 millions de dollars a été déposé. Ce compte a été fermé en 2009, suite au décès de Kheir. La famille de l’espion en chef de Mubarak, Omar Suleiman, avait également ouvert un compte avant sa mort en 2012.
Environ un millier de Français apparaissent dans les données en fuite. Toutefois, presque aucun ne réside en France et la fraude à l’impôt est donc peu probable. Aucune personnalité politique ou économique de premier plan n’a pu être identifiée.
Les banques suisses sont connues pour garder l’argent de leurs clients dans le plus grand des secrets. Ces institutions protègent l’identité des personnes les plus riches du monde… mais également comment elles ont fait fortune.Près d’un siècle après le scandale de « l’or des nazis », une immense fuite de données du Crédit Suisse révèle que la célèbre banque garde les centaines de millions de dollars de dictateurs, d’espions, d’hommes d’affaires sanctionnés ou ayant enfreint les droits de l’Homme.Dictateurs, espions et politiciens corrompusAu total, des données sur plus de 18 000 comptes bancaires représentant plus de 100 milliards de dollars ont été dévoilées par un lanceur d’alerte auprès du journal allemand Süddeutsche Zeitung.
Ce média a partagé les données avec le groupe journalistique non médiatique de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) et 46 organisations journalistiques du monde entier dont le New York Times.
Parmi les comptes mis en lumière, les plus anciens datent des années 1940 et les plus récents ont été ouverts après 2010. En revanche, les données ne couvrent pas les opérations actuelles de la banque.
La liste comporte de nombreuses personnalités telles que le roi Abdullah II de Jordanie ou les deux fils de l’ancien dirigeant égyptien Hosni Mubarak. Des politiciens vénézuéliens impliqués dans un scandale de corruption font également partie de la clientèle, dont l’ancien vice-ministre de l’Énergie Nervis Villalobos.
Pourtant, un rapport de police espagnole obtenu par le consortium de médias révèle des accusations de corruption impliquant Villalobos et l’entreprise de pétrole Petróleos détenue par le gouvernement. Bien que le Crédit Suisse ait eu connaissance de ce rapport, elle a ouvert un compte pour Villalobos de 2011 à 2013 sur lequel plus de 10 millions de dollars ont été gardés.
Au total, 25 comptes au Crédit Suisse totalisant 270 millions de dollars appartenaient à des personnes impliquées dans cette conspiration autour de la compagnie pétrolière du Venezuela. Ces comptes sont restés ouverts jusqu’à ce que le scandale devienne public.
La banque a aussi gardé des comptes ouverts pour un homme d’affaires du Zimbabwé sanctionné par les autorités américaines et européennes pour ses liens avec le président Robert Mugabe. Ces comptes sont restés ouverts plusieurs mois après les sanctions.
De nombreux comptes listés dans cette fuite de données sont liés à des dirigeants du Moyen-Orient et d’ailleurs. Ces données interrogent sur la façon dont ces officiels et leurs proches ont accumulés de telles fortunes dans une région gangrenée par la corruption…
Le directeur de l’agence de renseignements de Jordanie, Saad Kheir, a ouvert un compte en 2003 sur lequel un total de 21,6 millions de dollars a été déposé. Ce compte a été fermé en 2009, suite au décès de Kheir. La famille de l’espion en chef de Mubarak, Omar Suleiman, avait également ouvert un compte avant sa mort en 2012.
Environ un millier de Français apparaissent dans les données en fuite. Toutefois, presque aucun ne réside en France et la fraude à l’impôt est donc peu probable. Aucune personnalité politique ou économique de premier plan n’a pu être identifiée.
Les banques suisses sont connues pour garder l’argent de leurs clients dans le plus grand des secrets. Ces institutions protègent l’identité des personnes les plus riches du monde… mais également comment elles ont fait fortune.Près d’un siècle après le scandale de « l’or des nazis », une immense fuite de données du Crédit Suisse révèle que la célèbre banque garde les centaines de millions de dollars de dictateurs, d’espions, d’hommes d’affaires sanctionnés ou ayant enfreint les droits de l’Homme.Dictateurs, espions et politiciens corrompusAu total, des données sur plus de 18 000 comptes bancaires représentant plus de 100 milliards de dollars ont été dévoilées par un lanceur d’alerte auprès du journal allemand Süddeutsche Zeitung.
Ce média a partagé les données avec le groupe journalistique non médiatique de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) et 46 organisations journalistiques du monde entier dont le New York Times.
Parmi les comptes mis en lumière, les plus anciens datent des années 1940 et les plus récents ont été ouverts après 2010. En revanche, les données ne couvrent pas les opérations actuelles de la banque.
La liste comporte de nombreuses personnalités telles que le roi Abdullah II de Jordanie ou les deux fils de l’ancien dirigeant égyptien Hosni Mubarak. Des politiciens vénézuéliens impliqués dans un scandale de corruption font également partie de la clientèle, dont l’ancien vice-ministre de l’Énergie Nervis Villalobos.
Pourtant, un rapport de police espagnole obtenu par le consortium de médias révèle des accusations de corruption impliquant Villalobos et l’entreprise de pétrole Petróleos détenue par le gouvernement. Bien que le Crédit Suisse ait eu connaissance de ce rapport, elle a ouvert un compte pour Villalobos de 2011 à 2013 sur lequel plus de 10 millions de dollars ont été gardés.
Au total, 25 comptes au Crédit Suisse totalisant 270 millions de dollars appartenaient à des personnes impliquées dans cette conspiration autour de la compagnie pétrolière du Venezuela. Ces comptes sont restés ouverts jusqu’à ce que le scandale devienne public.
La banque a aussi gardé des comptes ouverts pour un homme d’affaires du Zimbabwé sanctionné par les autorités américaines et européennes pour ses liens avec le président Robert Mugabe. Ces comptes sont restés ouverts plusieurs mois après les sanctions.
De nombreux comptes listés dans cette fuite de données sont liés à des dirigeants du Moyen-Orient et d’ailleurs. Ces données interrogent sur la façon dont ces officiels et leurs proches ont accumulés de telles fortunes dans une région gangrenée par la corruption…
Le directeur de l’agence de renseignements de Jordanie, Saad Kheir, a ouvert un compte en 2003 sur lequel un total de 21,6 millions de dollars a été déposé. Ce compte a été fermé en 2009, suite au décès de Kheir. La famille de l’espion en chef de Mubarak, Omar Suleiman, avait également ouvert un compte avant sa mort en 2012.
Environ un millier de Français apparaissent dans les données en fuite. Toutefois, presque aucun ne réside en France et la fraude à l’impôt est donc peu probable. Aucune personnalité politique ou économique de premier plan n’a pu être identifiée.
Les banques suisses sont connues pour garder l’argent de leurs clients dans le plus grand des secrets. Ces institutions protègent l’identité des personnes les plus riches du monde… mais également comment elles ont fait fortune.Près d’un siècle après le scandale de « l’or des nazis », une immense fuite de données du Crédit Suisse révèle que la célèbre banque garde les centaines de millions de dollars de dictateurs, d’espions, d’hommes d’affaires sanctionnés ou ayant enfreint les droits de l’Homme.Dictateurs, espions et politiciens corrompusAu total, des données sur plus de 18 000 comptes bancaires représentant plus de 100 milliards de dollars ont été dévoilées par un lanceur d’alerte auprès du journal allemand Süddeutsche Zeitung.
Ce média a partagé les données avec le groupe journalistique non médiatique de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) et 46 organisations journalistiques du monde entier dont le New York Times.
Parmi les comptes mis en lumière, les plus anciens datent des années 1940 et les plus récents ont été ouverts après 2010. En revanche, les données ne couvrent pas les opérations actuelles de la banque.
La liste comporte de nombreuses personnalités telles que le roi Abdullah II de Jordanie ou les deux fils de l’ancien dirigeant égyptien Hosni Mubarak. Des politiciens vénézuéliens impliqués dans un scandale de corruption font également partie de la clientèle, dont l’ancien vice-ministre de l’Énergie Nervis Villalobos.
Pourtant, un rapport de police espagnole obtenu par le consortium de médias révèle des accusations de corruption impliquant Villalobos et l’entreprise de pétrole Petróleos détenue par le gouvernement. Bien que le Crédit Suisse ait eu connaissance de ce rapport, elle a ouvert un compte pour Villalobos de 2011 à 2013 sur lequel plus de 10 millions de dollars ont été gardés.
Au total, 25 comptes au Crédit Suisse totalisant 270 millions de dollars appartenaient à des personnes impliquées dans cette conspiration autour de la compagnie pétrolière du Venezuela. Ces comptes sont restés ouverts jusqu’à ce que le scandale devienne public.
La banque a aussi gardé des comptes ouverts pour un homme d’affaires du Zimbabwé sanctionné par les autorités américaines et européennes pour ses liens avec le président Robert Mugabe. Ces comptes sont restés ouverts plusieurs mois après les sanctions.
De nombreux comptes listés dans cette fuite de données sont liés à des dirigeants du Moyen-Orient et d’ailleurs. Ces données interrogent sur la façon dont ces officiels et leurs proches ont accumulés de telles fortunes dans une région gangrenée par la corruption…
Le directeur de l’agence de renseignements de Jordanie, Saad Kheir, a ouvert un compte en 2003 sur lequel un total de 21,6 millions de dollars a été déposé. Ce compte a été fermé en 2009, suite au décès de Kheir. La famille de l’espion en chef de Mubarak, Omar Suleiman, avait également ouvert un compte avant sa mort en 2012.
Environ un millier de Français apparaissent dans les données en fuite. Toutefois, presque aucun ne réside en France et la fraude à l’impôt est donc peu probable. Aucune personnalité politique ou économique de premier plan n’a pu être identifiée.