Le pédéraste est un amoureux des enfants, il ne peut, par définition, leur faire du mal […] [Si on mettait] les pédérastes en camp de concentration, il n’y aurait pas une voix pour s’élever contre. […] L’amoureux des enfants est dans la situation similaire du juif de 1940.
Bertrand Boulin, L’Infini n° 59, automne 1997.
Les révélations d’Alexandre Lebreton, concernant la participation du franc-maçon du Grand Orient autoproclamé Michel Fourniret, à l’assassinat du ministre du travail, Robert Boulin, en 1979, ont attiré notre attention sur certains éléments troublants liés à ce fait divers :
Bertrand Boulin, fils du ministre, fit partie des signataires des pétitions suivantes :
–celle de Janvier 1977 en soutien aux pédophiles de l’Affaire de Versailles
–celle de Mai 1977 demandant l’abaissement de la majorité sexuelle
–celle de Mars 1979 en faveur du pédophile Gérard Roussel, un pédomane incarcéré pour s’être procuré une cassette vidéo pédopornographique.
Son nom réapparaît dans l’affaire du Coral. Bertrand Boulin se verra reprocher lors du procès du lieu de vie d’avoir procuré des victimes au « pédophile notoire » Dominique Labaume.
Dans son droit de réponse à l’article Le Poids de la Pudeur du journaliste Laurent Greilsamer, paru dans Le Monde, Boulin se défendra d’avoir su que Labaume était pédophile. Pourtant, il déclare dans cette lettre au journal :
» Je tiens donc à préciser que, en tant que responsable de l’association SOS-Enfants, j’ai placé des enfants, avec le plein accord, et parfois sur leur demande, des parents, éducateurs, juges et psychiatres, que, pour l’immense majorité de ces enfants, voire tous, ces séjours au Coral ont été bénéfiques, et parfois miraculeux, que j’assume cette responsabilité pleine et entière, et qu’à les voir parler, jouer, rire, aller à l’école, alors qu’ils étaient autrefois enfermés dans des chambres d’hôpitaux psychiatriques ou en passe de l’être, je ne peux que me réjouir. Cela justifie en grande part ma vie. (…) «
Autrement dit, se défendant d’avoir procuré en connaissance de cause à un pédophile notoire ses futures victimes, il ose cependant affirmer dans la même phrase que l’ensemble des victimes des pédophiles du Coral ont reçu des traitements « bénéfiques, et parfois miraculeux ». A l’en croire, il n’aurait donc pas fait exprès de confier ces enfants à des pédomanes, ça serait juste un heureux hasard. Ou comment nier toute implication de pédocriminalité en en faisant la promotion. Choutzpah !
Les liens de la Mitterandie avec le lieu de vie pédophile du Coral, impliquant Bertrand Boulin
Président de la République | François Mitterrand |
Conseillère Technique au secrétariat général de l’Élysée, chargée des affaires sociales. | Yannick Moreau |
Ministre de la Culture | Jack Lang |
Ministre de l’Intérieur | Gaston Defferre |
Ministre de la Justice | Robert Badinter |
Ministre de la Santé | Jack Ralite |
Ministre de l’Éducation nationale | Alain Savary |
Ministre de la Solidarité nationale | Nicole Questiaux |
Secrétaire d’État chargé de la Famille | Georgina Dufoix |
Conseiller Technique auprès de Georgina Dufoix | Jean-Pierre Rosenczveig |
Quoique compromis dans une affaire immobilière, on parle de [Robert Boulin] comme futur Premier ministre. Il a prié son fils Bertrand de mettre fin aux activités de l’association « SOS Enfants ».
Jean-Pierre Rosenczweig
Outre le soutien indéfectible du petit milieu intellectuel parisien et de la presse, Claude Sigala [directeur du Coral -Npouvait compter sur Jean-Pierre Rosenczveig, le conseiller technique au cabinet de la secrétaire d’État chargé de la famille, Georgina Dufoix. Selon les archives personnelles de Jean-Pierre Rosenczveig, Claude Sigala devait être reçu à l’Élysée par Yannick Moreau au mois de septembre 1982 : « J’ai par ailleurs appris que Claude Sigala devait être reçu le 21 septembre à la Présidence de la République par Yannick Moreau ». Ensuite voici quelques informations délivrées par Le Monde grâce au bulletin spécial édité par Jean Lapeyrie :
« Jean-Pierre Rosenczweig, chargé de mission au cabinet de Mme Dufoix, viendra deux fois au Coral pour discuter de la trop fameuse circulaire des lieux de vie. À la dernière rencontre avec la D.D.A.S.S. du Gard, il est catastrophé. »Tu devrais te mettre à l’écart, tu es l’homme à abattre, mais la circulaire est faite. Elle correspond exactement à ce qu’on attend » ».
Source.
L’association SOS Enfants de Bertrand Boulin, fils de Robert Boulin, le ministre assassiné. Collaboratrice du pédophile Jean-Pierre Rosenczveig
Les années 1980 ont été à l’origine de la décentralisation du système de protection de l’enfance tel que nous le connaissons actuellement, à savoir la DDASS devenue ASE et PMI. Il s’agissait de transférer tout ou partie de la gestion de la DDASS aux collectivités territoriales, régionales ou départementales. L’un des artisans de cette politique sociale est Jean-Pierre Rosenczveig (34 ans), à l’époque magistrat et conseiller technique au sein du cabinet de Georgina Dufoix. Aujourd’hui il est retraité après 40 années de magistrature notamment au poste de président du tribunal pour enfants de Bobigny, située dans le département de la Seine-Saint-Denis. Jean-Pierre Rosenczveig était proche de Claude Sigala au point de l’avoir prévenu quelques temps avant le déclenchement de l’affaire du Coral. Georgina Dufoix et Jean-Pierre Rosenczveig étaient aux manettes pour procéder à la reconnaissance officielle des lieux de vie et d’accueil (L.V.A) tel que le Coral. Le premier document officiel relatif aux L.V.A reconnaît leur spécificité et l’intérêt de leur accompagnement. La supervision des L.V.A est déléguée à la responsabilité du département, en référence à la circulaire dite « Georgina Dufoix » n° 83.3 du 27/01/83.30 Claude Sigala était en proche relation avec le pouvoir à travers Jean-Pierre Rosenczveig qui s’était rendu au Coral à plusieurs reprises. Ce dernier travaillait pour Georgina Dufoix sous l’autorité de Nicole Questiaux, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale. Georgina Dufoix a ensuite poursuivi sa carrière politique très honorablement, devenant successivement ministre des Affaires sociales, porte parole du gouvernement Fabius ou encore députée du Gard, le département dans lequel s’est joué l’affaire du Coral.
SOS Enfants de Bertrand Boulin était donc l’une de ces nombreuses associations collaborant avec la justice dans le cadre de placements d’enfants en difficulté. Robert Boulin demandera à son fils de mettre un terme à cette association, selon ce dernier, on cherchait à instrumentaliser les activités de son association pour faire pression sur son père. Bertrand Boulin sera mis en cause dans le cadre d’une enquête de la répression du proxénétisme mais bénéficiera d’un alibi. Tout cela, il le dit lui même dans son livre Ma Vérité Sur Mon Père.
Dans ce même ouvrage, il admet que ce qu’il convient d’appeler ses activités de militantisme pro-pédophile ont permis aux ennemis de son père de faire pression sur lui :
« Dans le journal à scandale je suis mis en cause personnellement. Il s’agit bien entendu d’une affaire de moeurs. L’article prétend aider un juge « qui se bat pour la vérité » et qu’on cherche à étouffer. Sans me citer nommément, on parle du « fils d’une haute personnalité promise à un destin national ». Parce que j’ai signé des pétitions pour défendre les enfants brimés et les adultes qu’on met en prison pour la simple raison qu’ils ont aimé, parce que j’ai affirmé publiquement à plusieurs reprises que l’amour entre les adultes et les enfants était possible, on veut me mêler à des histoires de sexe et d’argent (cela va de soi pour ces gens). »
Source : monsieurpm