Si vous êtes choqués et déconcertés par le fait que la tyrannie totalitaire s’infiltre dans notre pays sans opposition, la raison en est simple : il n’y a pas d’opposition officielle. La prise de contrôle du gouvernement semble presque achevée par un parti qui aspire à punir ses citoyens pour le plaisir de les voir souffrir, tout en leur volant tout ce pour quoi ils ont travaillé et en leur fermant l’avenir. Au moins la moitié du pays s’y oppose. Où est le parti qui les défend ?
Dans l’ordre naturel du système américain, un parti Républicain serait intervenu pour freiner les excès misérables d’un parti Démocrate déterminé à briser tout ce qui a permis aux gens de prospérer dans ce pays : le droit de propriété, la liberté économique, la liberté d’expression, et maintenant même votre santé physique. Ce lundi de la fête du travail est le dernier moment de ce psychodrame politique épique où le parti Républicain a une excuse pour se détendre et ne rien faire face au défilé d’insultes lancées à la face de la nation par des personnes qui ne croient en rien et qui ne reculent devant rien.
Ces insultes comprennent notamment la perversion de la loi pour harceler et gêner les opposants politiques, la poursuite d’une guerre étrangère par procuration dans un coin du monde où l’Amérique n’a aucun intérêt national explicable, l’incapacité délibérée à défendre les frontières du pays contre des hordes d’envahisseurs, le truquage des élections par des fraudes électorales et des machines piratables, la censure de l’information sous toutes ses formes et la militarisation de l’autorité de santé publique contre le peuple. Toutes ces campagnes sont menées par le parti Démocrate.
Cet automne sera une période terrible pour tester si le pays peut supporter davantage de choses de ce genre. Le Congrès reprend ses travaux cette semaine. Le Congrès est le seul endroit au sein du gouvernement fédéral où un parti d’opposition a le pouvoir de diriger les événements. M. Comer, qui préside la commission de surveillance de la Chambre des représentants, a rassemblé suffisamment de preuves de corruption et de trahison pour que le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, ouvre immédiatement une enquête de destitution sur la conduite du président “Joe Biden”.
J’ai mis des guillemets au nom de M. Biden depuis son ascension magique à ce poste en 2021, car il est évident qu’il ne fait que prétendre diriger le pouvoir exécutif, et ce depuis le premier jour, le 20 janvier 2021. Ses victoires du 5 mars 2020, lors du Super Tuesday, après une défaite dans les caucus de l’Iowa (4e place) et les primaires du New Hampshire (5e place), avaient une odeur d’artifice surnaturel. Sa campagne depuis “le sous-sol” était une blague, et il est encore tout à fait possible, malgré trois années de “gaslighting“ massif, que sa victoire à l’élection de 2020 soit une fraude.
Je pense que la raison pour laquelle “Joe Biden” a été installé à la Maison Blanche était de permettre à Barack Obama de diriger le pouvoir exécutif et toutes ses agences en secret depuis son quartier général situé à l’autre bout de la ville, dans le district de Kalorama, et la raison pour laquelle il est autorisé à faire cela est que le Parti Démocrate a commis tellement de crimes contre le pays qu’un effort considérable a dû être fait pour les dissimuler, sinon des dizaines de personnalités haut placées auraient pu faire l’objet d’enquêtes et de poursuites, y compris M. Obama.
Il est également possible qu’une enquête de destitution à la Chambre conduise à des preuves du rôle de M. Obama dans les aventures de corruption de la famille Biden à l’étranger, y compris la participation d’une manière ou d’une autre de hauts fonctionnaires diplomatiques sous M. Obama tels que les ambassadeurs américains en Ukraine Jeffrey Pyatt et Marie Yovanovitch – ainsi que leurs rôles néfastes dans la première destitution de Donald Trump. Il faut également s’attendre à ce que l’ancien secrétaire d’État John Kerry fasse surface dans ce mélange. Son beau-fils, Christopher Heinz, a été un temps en affaires avec Hunter Biden et Devon Archer lors de l’affaire Burisma.
À partir de cette semaine, vous risquez d’entendre beaucoup parler de la crise des dépenses pour l’année fiscale 2024. Elle doit être résolue d’ici la fin du mois, faute de quoi le gouvernement est censé manquer d’argent pour payer toutes les choses pour lesquelles le gouvernement gaspille notre argent, de la souscription d’heures de récit de drag-queens au paiement des pensions des fonctionnaires ukrainiens à la retraite. Ne serait-ce pas là l’occasion de procéder à un définancement vigoureux des activités gouvernementales, telles que l’opération de procureur spécial du ministère de la justice, le bureau de censure de la sécurité intérieure, chaque dollar alloué à l’Ukraine, la poursuite de la chasse aux sorcières du 6 janvier par le FBI, le projet Covid-19 du ministère de la santé et des services sociaux, et probablement une centaine d’autres atteintes au sens de la décence et de la bonne foi du public ?
Ou alors, le pays n’est-il pas mûr pour un nouveau parti qui représente réellement les intérêts du pays ? Il reste plus d’un an avant les élections de 2024 – si tant est qu’elles puissent avoir lieu. Nous ne pouvons pas continuer sans aucun parti opposé à la dégénérescence et à la destruction de ce que l’on appelle les États-Unis. Profitez de ce dernier jour de congé de l’été pour y réfléchir. Et pensez au visage figé emblématique du leader de la minorité au Sénat, Mitch McConnell, un cerf-volant humain qui attend d’entrer en collision avec une force implacable. Vous êtes cette force.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone