La Chine est en avance sur la technologie sans fil ultrarapide, lançant tranquillement dans l’espace le premier satellite 6G du monde, alors que l’Europe et les États-Unis continuent de déployer la 5G doucement.
Le satellite, appelé Star Era-12, a des bandes de fréquences si élevées qu’elles doivent être testées dans l’espace pour que les signaux ne se perdent pas aussi facilement que dans l’air. On ne connaît pas la vitesse exacte des bandes, les experts pensent qu’elles ont une portée de 100 et 500 gigahertz, c’est à dire 100 fois plus rapide que 5G. Pour comprendre cette vitesse, il faut comparer les téléphones portables 5G et 4G. Un modèle 5G est 100 fois plus rapide qu’un modèle 4G.
La 6G touchera va absolument tout couvrir. Des communications à la télémédecine en passant par la sécurité nationale. Cette technologie s’accompagnera d’une série de nouveaux produits et services qui injecteront des milliards de dollars dans l’économie mondiale, tout comme la 5G a apporté Uber ou Netflix.
Par exemple, un iPhone 6G téléchargera un film haute définition en 8 secondes et 1 500 photos haute résolution en moins d’une minute. Un chirurgien peut utiliser la technologie robotique pour opérer un patient à l’autre bout du monde. Un robot pourra même chercher un soldat blessé laissé sur le champ de bataille.
Les États-Unis comme l’Europe doivent investir dans les fabricants de puces pour être compétitifs sur le marché des 5G.
La Chine n’est peut-être pas encore le vainqueur de la 6G, mais elle est clairement dans en guerre pour l’emporter sur l’occident. Le titan communiste veut être le porte-drapeau de la 6G – tout comme il l’a été pour la 5G. Et risque de gagner la première bataille.
Le gouvernement chinois a établi un calendrier sur cinq ans pour les objectifs stratégiques de la 5G – et les chercheurs ont fixé leurs échéances. Aujourd’hui la Chine est le roi de la 5G, tout comme le Royaume-Uni a été la première puissance télégraphique commerciale du monde au XIXe siècle.
Si la Chine conserve la tête de la 6G, l’Europe comme les États-Unis risquent de faire machine en arrière en écrivant leurs propres normes. Par exemple, à l’époque de la 3G, l’appareil d’un Américain ne fonctionnait pas à l’étranger en raison de normes différentes, et vice versa. En gros, ce serait comme emmener votre ordinateur portable en Europe et devoir acheter un adaptateur. L’Europe doit se réveiller au plus vite sur l’un des sujets MAJEURS du 21e siècle si elle ne le fait pas, l’Europe ne sera plus qu’un vendeur de parfums et de sacs à main LVMH.