Les éditions Robert Laffont viennent de lancer, en partenariat avec l’opérateur téléphonique Orange, le premier « hyperlivre », un ouvrage interactif qui permet à partir du livre papier d’accéder à de multiples informations complémentaires sur internet ou sur son téléphone portable.
Intitulé « Le sens des choses », ce livre expérimental est une réflexion sur l’avenir de la planète signée Jacques Attali en collaboration avec une trentaine d’auteurs dans tous les domaines de la connaissance.
A contre-tendance de la dématérialisation du livre par la numérisation des ouvrages, l' »hyperlivre » enrichit le livre papier en offrant au lecteur des contenus graphiques, sonores ou vidéo.
Ce dispositif unique permet au lecteur d’activer les hypercontenus au fil de la lecture en utilisant la technologie la plus adaptée. En effet, des contenus exclusifs sont accessibles depuis le mobile via des flashcodes ou par raccourcis sms, et depuis internet grâce à un hyperportail : www.hyperlivre-lesensdeschoses.com.
En envoyant donc par téléphone l’image d’un « flashcode » saisie dans une page, ou en rédigeant un SMS spécifique, le lecteur reçoit un contenu supplémentaire qui enrichit le passage concerné. Patrick Zelnik, président de Naïve, évoque dans l’Express un disque d’Accentus ? « La transcription du Lacrimosa de Chopin est accessible. Comme l’Oraison funèbre d’Henriette-Anne d’Angleterre par Bossuet quand Attali parle de la mort. Ou la liste des lieux de culte musulmans quand Malek Chebel dépeint l’islam de France.
L’hyperlivre n’est pas seulement un panoramique ouvert sur d’autres savoirs. Si tous les chapitres permettent de donner son avis, grâce à un flashcode final, certains sont interactifs : le lecteur peut répondre à un sondage sur l’homoparentalité ou remplir un test pour mesurer ses addictions à l’alcool ou aux drogues. Un hyperlivre pour un hypersauvetage de l’édition ?