Le seul fait que quelqu’un puisse imaginer une chose pareille démontre que les démons de l’enfer sont lâchés sur notre pauvre terre. Même des non-croyants, les athégristes les plus virulents peuvent être choqués par une telle folie. C’est tellement dingue, tellement malsain et morbide qu’il y a plusieurs niveaux de monstruosités ! Premièrement, comment est-ce possible d’imaginer seulement qu’une personne dont la mort cérébrale est avérée puisse être hospitalisée et son corps exploité des mois durant ? C’est une marchandisation d’un quasi cadavre car vous vous doutez bien que tout ceci sera payant et coûtera très cher ! De plus, comment est-ce possible de faire croître un fœtus dans l’utérus d’une personne morte cérébralement, de donner la vie si près de la mort ? c’est également nier tous les rapports utérins, psychiques, énergétiques, sentimentaux qui existent entre une mère et son enfant en gestation. Toutes les civilisations humaines depuis le début de l’humanité savent que ce lien utérin précieux existe, ce qui n’est pas le cas avec le père. C’est une double marchandisation abjecte et monstrueuse de la part de gens complètement malades, des sociopathes qui n’ont absolument plus aucune limite dans la laideur morale, totalement minés par leur psychopathie !
Que se passera-t-il si la personne se réveille ? Lui a-t-on demandé son consentement ? Certainement pas puisqu’elle était en mort cérébrale. Qu’en est-il du fait de violer cette femme en mort cérébrale, est-ce déontologique ? Est-ce éthique ? Comment se fait-il qu’il soit possible de multiplier des déclarations aussi folles sans qu’il y ait de conséquences rapides et extrêmement sévères ? Le monde occidental a complétement dévissé, il mérite son nom, qui dérive étymologiquement de « occire », signifiant « mourir », « périr »… ! Il a atteint un degré de dégénérescence jamais égalé dans toute l’histoire humaine, ce qui ne peut pas ne pas avoir de conséquences eschatologiques. Une chose est certaine, cette humiliation systématique de l’être humain, de l’homme et de la femme ainsi que des enfants, cette chosification et cette marchandisation ont une origine satanique. Il faut cesser de se cacher derrière son petit doigt et nommer les choses par leurs noms.
Les femmes en état de mort cérébrale devraient-elles être utilisées comme mères porteuses ?
C’est le concept controversé lancé par la doctoresse Anna Smajdor, professeure agrégée de philosophie à l’université d’Oslo, en Norvège, qui pourrait toutefois aider à palier au problème du manque de mères porteuses.
L’idée, publiée dernièrement dans le Theoretical Medecine and Bioethics et relayée samedi par le « DailyMail » aiderait les « futurs parents qui souhaitent avoir des enfants mais ne le peuvent pas », comme les couples homosexuels et infertiles. Cette dernière ajoute qu’il pourrait s’agir d’une option viable pour les femmes qui « préfèrent ne pas » porter un enfant, évitant ainsi les risques pour la santé liés à la grossesse, tels que l’hypertension artérielle, ainsi que tout traumatisme émotionnel résultant de complications.
Comme un don d’organes
Selon sa théorie, les femmes en état de mort cérébrale seraient utilisées comme mères porteuses après y avoir consenti au préalable, comme dans le cas d’un don d’organes. Il s’agirait alors de placer des embryons dans l’utérus de ces femmes jusqu’à la naissance. « Les gens font souvent des dons en sachant que leurs organes seront donnés à ceux qui attendent une transplantation et, en théorie, la logique est la même », a-t-elle dit.
La mort cérébrale est permanente, ce qui signifie que la personne concernée ne reprendra jamais conscience ou ne commencera jamais à respirer par elle-même. Elle est légalement confirmée comme morte. Ce n’est donc pas comparable à un état végétatif comme celui dans lequel se trouve encore la légende de la Formule 1 Michael Schumacher. En effet, ces patients montrent encore quelques signes de conscience et ont une chance de se rétablir car le tronc cérébral fonctionne encore.
Éviter les risques d’une grossesse
Dans son article, le Dr Smajdor a déclaré qu’il était « surprenant » qu’aucun pays n’autorise les femmes à faire don de leur corps à des fins de maternité de substitution après la mort cérébrale, alors que l’idée a été lancée pour la première fois par des médecins en 2000.
Toute femme souhaitant éviter les « risques et les contraintes » d’une grossesse devrait avoir accès à cette forme de maternité de substitution, a-t-elle ajouté, ajoutant que la grossesse et l’accouchement présentaient des « risques importants pour la santé ». Les futures mères peuvent être confrontées à des risques sanitaires liés à l’hypertension artérielle, qui peut entraîner des crises mortelles appelées éclampsies, et au diabète, qui augmente le risque de fausse couche et de complications pendant l’accouchement, détaille Anna Smajdor.
Elle a ajouté : « Nous ne pouvons pas encore renoncer à l’utérus pour la reproduction de notre espèce. Mais nous pouvons transférer les risques de la gestation à ceux qui ne sont plus en mesure d’en subir les conséquences ».
Tollé sur les réseaux sociaux
La professeure est toutefois consciente que la prolongation de la vie d’un patient est considérée comme une « mauvaise pratique médicale contraire à l’éthique ». Mais elle a ajouté que l’on prolongeait déjà la vie pour les dons d’organes et qu’il y a « peu de différence » à ce que ce soit seulement pour une courte période, plutôt que pour les neuf mois nécessaires au développement d’un bébé dans l’utérus.
L’article, repéré par le site d’information Reduxx, a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux. Certains ont déclaré que c’était la « chose la plus dégoûtante et la plus tordue » qu’ils aient jamais lue. Un utilisateur l’a comparé à « The Handmaid’s Tale » (La servante écarlate), le roman dystopique de Margaret Atwood paru en 1985, qui se déroule dans un monde où les femmes fertiles sont forcées d’avoir des enfants. Pour une autre utilisatrice, « il n’y a que dans une société qui déteste les femmes que l’on peut discuter de l’utilisation de femmes mortes comme utérus vivants ».