Aujourd’hui, le parquet de Nanterre a récemment requis le renvoi devant le tribunal correctionnel du président du Centre national du cinéma (CNC), Dominique Boutonnat, pour agression sexuelle sur son filleul, a appris lundi l’AFP de sources proches du dossier.
Dominique Boutonnat «conteste fermement l’ensemble des faits», a déclaré son avocat Emmanuel Marsigny à l’AFP, indiquant que son client allait porter plainte pour «dénonciation calomnieuse» et «dénonciation de crimes imaginaires».
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Echanges téléphoniques
En octobre 2020, une plainte avait été déposée par le filleul aujourd’hui âgé de 23 ans, pour des faits datant d’août 2020 lors de vacances en Grèce. Dans cette plainte consultée par l’AFP, le filleul accuse son parrain, avec qui il n’a pas de lien familial, d’avoir tenté de le «masturber» dans la nuit du 3 août 2020, après qu’il s’est baigné nu dans la piscine.
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«Je le masturbe pour qu’il arrête de me toucher», dénonce-t-il, assurant que son parrain essaie ensuite de lui imposer une fellation. À l’issue de sa garde à vue en février 2021, Dominique Boutonnat avait été mis en examen pour tentative de viol et agression sexuelle.
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Au cours des investigations, les enquêteurs se sont notamment intéressés aux conversations téléphoniques entre les deux hommes, après cette nuit du 3 août 2020, d’après une source proche du dossier. Ces échanges ont révélé des versions différentes de la scène. Et le parquet a finalement estimé que ces conversations soutenaient davantage la version décrite par le jeune homme que celle de Dominique Boutonnat, d’après la même source.
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