Devant les sénateurs, Christel Heydemann, la directrice générale d’Orange, a prévenu que sans électricité, les télécoms ne pourront pas fonctionner cet hiver. Le gouvernement maintient que les numéros d’urgence seront disponibles.
Alors que le risque de délestage, ces coupures d’électricité ciblées, est réel pour cet hiver, la directrice générale d’Orange, Chrystel Heydemann, a mis en garde, ce mercredi, sur les conséquences inévitables sur la fourniture de flux de téléphonie et d’internet.
« Je crains que nos concitoyens ne découvrent que les réseaux télécoms dépendent de l’électricité », a ainsi indiqué Christel Heydemann, devant la Commission des affaires économiques du Sénat, ce mercredi.
Et de rappeler ainsi que, logiquement, dans les zones où le courant sera coupé, il n’y aura ni téléphone ni internet. Impossible dès lors de passer des coups de fil ou même, de contacter les numéros d’urgence et encore moins de surfer sur le web.
Selon Le Figaro, Chrystel Heydemann a également indiqué que « Orange a une résilience supérieure à celle de ses concurrents » et a regretté « les sites des opérateurs télécoms ne sont pas, de par la loi sur les réseaux critiques, jugés comme prioritaires ».
Pourtant, la veille, lors de son compte rendu du conseil des ministres, Olivier Véran avait écarté l’idée de coupures pour les appels d’urgence. « Dans les scénarios que l’on envisage, et s’il y avait des problèmes d’approvisionnement d’électricité, à un moment donné, il existe ce qu’on appelle des antennes ressources qui sont bien réparties sur tout le territoire national. Et en fait une seule antenne, par exemple, d’un seul opérateur fonctionnel suffit pour que tous les numéros d’urgence puissent fonctionner. »