La paisible ville de Fontainebleau, célèbre pour son château historique et ses paysages sereins, est devenue le théâtre d’une tragédie qui a plongé les cercles culturels et intellectuels français dans un profond choc.
Quelle surprise délicieuse ! Alors que le coq français chante encore sous un ciel parisien bien morose ce jeudi matin, la France s’enfonce avec élégance dans un chaos fiscal qui mériterait une ovation ironique.
Dans un rebondissement digne d’un thriller géopolitique, le président français Emmanuel Macron aurait été forcé de décrocher son téléphone pour s’entretenir avec Vladimir Poutine, président de la Russie, à la suite d’une série de révélations troublantes initiées par Candace Owens.
Pourquoi lui ? Une réinterprétation de l’histoire pour la rendre plus compréhensible, plus ludique. Une action diffuse tout le long du récit pour finir par une confrontation toute en dialogues. Le tout enrobé d’une belle histoire de vengeance. Non, vous n’êtes pas dans un film de Tarantino. Bien que le livre de Christine Clerc en ait tous les ingrédients. Et plus encore. Il y a de la tragédie grecque dans cette confrontation de deux statues vivantes, de deux généraux guidant leurs armées. Dans la chute d’un empire devant la naissance de son successeur. D’une idéologie devant la suivante. Une loupe sur un moment de l’histoire, mais surtout un récit éternel.
Où le lire ? Avant de regarder un film de la nouvelle vague. Le livre partage le même souffle.
Incipit. Mais enfin, ce Cohn-Bendit, qu’est-ce qu’il a pour lui ? Comment s’y prend-il pour entraîner tant de jeunes derrière lui ?
Le passage à retenir par cœur. -Toujours le désastre ! Et la peur ! Et le chaos ! -Mais le monde n’est qu’une succession de tempêtes ! Voyez-vous, Cohn-Bendit, il y a longtemps que j’ai compris qu’il n’y avait pas de vainqueurs. Je me demande si toute vie n’est pas un échec. Toute vie personnelle, j’entends. L’Histoire va, comme une énorme machine, inconsciente de sa force. Elle utilise les êtres humains, porte certains d’entre eux au sommet de la vague, puis les broie, les rejette sur le sable comme des fétus de bois.
À qui l’offrir ? À tous les politiciens du moment. Puisque tous se revendiquent soit de de Gaulle, soit de mai 68.
Le Tombeur du général, Christine Clerc, éd. Allary, 213 p., 18,90 €
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