Une fille stellaire, une fille solaire qui s’accroche à la lune et débarque sur une terre inconnue, un sol non foulé, immaculé comme sa tenue blanche.
Est-ce la fin du réel, le début d’un rêve ?
Le nouveau film Vanessa Buno réalisé par Stéphanie Di Giusto offre un visage, celui de Kate Bosworth.
Elle habite une maison irréelle, posée là dans le désert d’un espace temps improbable, où tout devient possible, comme défier l’apesanteur et le temps.
Son passé ressurgit. Il est léger et inconscient : une main d’enfant qui caresse son visage, une piscine sous le soleil de la Californie, des rires, des vies.
Kate fonce et ne se retourne plus, il y avait les souvenirs et maintenant il y a l’horizon, l’avenir à inventer, à imaginer, comme dans un conte futuriste.
Elle se révèle enfin à la lune, telle une jeune femme messie illuminée d’une pensée tellurique.
Au-delà de cet onirisme, le film est à l’image de la collection Vanessa Bruno, une candeur de ton dont l’enveloppe – la douceur nacrée des vêtements – s’exile au-delà des contingences du quotidien.
Un style, une mode en guise de protection solaire contre une grisaille environnante dont la silhouette et le visage de l’actrice Kate Bosworth rayonnent d’espoir.
Un film en apesanteur où l’imaginaire règne et sauvegarde une pureté que rien n’entrave. Une fille la tête dans la lune, qui s ‘accroche à ses rêves. Ou direction les étoiles ?