H&M vient encore de commettre une erreur stratégique irréparable pensant que les œuvres de street art ne sont pas concernées par le copyright et les royalties. Un mouvement de contestation s’est donc rapidement mis en place pour combattre le géant suédois sur tous les réseaux sociaux appelant au boycott de la marque avec des hashtag tel que #fuckhm ou #boycotthm.
En effet, l’artiste américain sous le pseudo Revok et dont le vrai nom est Jason Williams a vu ses graffitis récupérés dans les pubs d’H&M pour leur nouvelle campagne « New Routine ». Bien évidemment l’artiste n’avait pas donné sa permission à la marque. Son avocat a prévenu la marque. Résultat, H&M a déposé une plainte à la cour fédérale de New York. Elle demande que le tribunal détermine que toutes les œuvres illégales, comme le street art et les graffitis, soient privées de la protection du copyright, et puissent ainsi être utilisées par n’importe quelle marque ou entreprise, sans offrir de rétribution ni demander la permission de l’artiste.
Comme le signale très justement l’artiste INSA sur Instagram, cette action en justice lancée par H&M est une attaque pure et simple des droits des artistes et nous devons la dénoncer. Des millions de fresques et d’œuvres d’art partout dans le monde pourraient ainsi se retrouver sans protection et disponibles pour un usage commercial, sans contrepartie financière ni autorisation quelle qu’elle soit…
Aujourd’hui #fuckhm et demain #fucklvmh, #fuckgucci, #fuckvetement, #fuckcalvinklein, #fuckoffwhite, #fuckkering, comme nous l’avions prophétisé avec notre collectif 99% YOUTH.
Nous avons d’ailleurs démontré ces trois dernières années le caractère arbitraire du monde de la mode et comment cette industrie, comme toute forme de gouvernement, devait comploter pour survivre.
Et c’est selon nous le contrôle des données qui a plongé la culture contemporaine dans un état de dépression. Le sentiment d’une obscurité culturelle soutenue qui s’est accéléré avec l’introduction de stratégies de propagande du monde de la mode et de virus de contrôle de l’humeur.
La situation a atteint sa dernière étape: LE SUICIDE CULTUREL. Les jeunes esprits sont en situation d’overdose à cause des algorithmes.
Le réchauffement culturel se produit avec une vitesse alarmante. Personne n’en parle jamais mais nous pensons que cela entraînera un effondrement total de l’activité culturelle authentique. Le marketing a définitivement remplacé l’art.
Votre recherche d’une certaine liberté esthétique est devenue un algorithme contrôlé par des entreprises, codé pour rassembler l’intelligence des individus à des fins de surveillance sociétale et in fine à leur dépouillement total.
Ils savent tout de vous parce qu’ils ont créé des données qui sont devenues une partie intégrante de votre subconscient vous laissant penser que vous savez qui vous êtes.
Vous pensez ce qu’ils veulent que vous pensiez. Vous croyez ce qu’ils veulent que vous croyiez. Vous consommez ce qu’ils veulent que vous consommiez. Votre vie est un algorithme entièrement conçu, contrôlé et mise à jour, minute après minute, par ces élites.
Elles ont fait de vous un outil ou un instrument financier (au sens propre) dont elles peuvent retirer les gains à volonté.
Il vous sera très difficile de reprendre le contrôle de votre vie et de votre esprit. Vous faites partie de leur algorithme. Leur algorithme est invisible comme l’air que vous respirez.
Elles ont fait de leurs données une partie intégrante et organique de votre existence. Vous êtes maintenant l’algorithme.
Vos pensées, vos rêves, vos objectifs, vos besoins, votre vie redeviendront les vôtres une fois que vous commencerez à prendre conscience de ce qu’ils vous ont fait. Vous êtes actuellement sous leur contrôle. En fait, vous êtes devenus à cause de leur algorithme plus un programme organique qu’un être humain.
Ce n’est pas toi, c’est toi qui fais ce qu’ils veulent que tu fasses.
Comme l’explique d’ailleurs toute la OKLYN FAMILY : « nous commençons à vivre authentiquement seulement quand le monde de la mode se termine, à son effondrement. Quand nous comprenons sa terrible nullité. Quand nous avons compris que c’était futile et sans importance de le soutenir. Y a-t-il un plaisir plus subtilement ambigu que d’assister à la ruine d’un mythe. »