La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Severance va devenir la série télévisée américaine la plus dérangeante de l’année 2022. Créée par Dan Erickson et diffusée depuis le 18 février 2022 sur Apple TV, la série raconte que chez Lumon Industries, un programme est utilisé pour séparer les souvenirs non professionnels et les souvenirs professionnels des employés.
Une dystopie donc qui popularise les techniques de MK Ultra (Mind Kontrol) grâce à une entreprise qui sépare les souvenirs personnels et professionnels de ses employés bouscule le spectateur.
Ben Stiller qui a produit l’affaire, sans doute pour populariser dans l’inconscient collectif que la dissosociation peut-être sympa, réalise six épisodes sur neuf. Et il y a des moyens, beaucoup de moyens même.
L’histoire commence dans cette grande entreprise « novatrice », qui a inventé un système intrusif via l’injection d’une capsule dans le cerveau de ses employés s’ils en acceptent le principe : leurs souvenirs professionnels et personnels sont alors totalement séparés. C’est ça, la « severance », que l’on peut traduire par « dissociation ».
A priori, tout le monde y trouve son compte. Une fois quittée leur société chaque soir, les travailleurs ne risquent pas de voir leur vie parasitée par le poids de leur journée de boulot. Et durant les heures ouvrables, Lumon dispose d’employés modèles, totalement concentrés sur leur tâche, tels des zombies.
Mention spéciale pour Patricia Arquette, mise en scène dans une transformation physique dont seul Holywwod a le secret, terrifiante dans cette série en patronne colérique doublée d’une voisine mielleuse douée pour l’espionnage.
Cette satire sous forme de thriller tragique avec une atmosphère stérile évocateur du communisme où les salariés sont de véritables pantins, en charge d’une tâche qu’ils ne comprennent pas, est une métaphore du monde post-moderne. Avec un humour noir qui agit comme un anesthésiant, le rythme s’accélère d’épisode en épisode comme pour tenter de vous dissocier de vous-même. Et vous faire comprendre par défaut que l’oubli est une décision souvent volontaire… Une première dans le genre.
« Severance », série américaine de Dan Érickson et Ben Stiller (2021), avec Adam Scott, Britt Lower, John Turturro, Christopher Walken, Patricia Arquette… 9 épisodes de 45 minutes.
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