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Sergueï Jirnov, l'ancien du KGB accusé d'abus sur mineur – une enquête sur les failles d'un "expert" médiatique

Derrière les couloirs feutrés des plateaux télévisés français, où les débats géopolitiques se muent en duels verbaux sous les feux des projecteurs, une figure récurrente s'impose depuis une décennie : Sergueï Jirnov.

Sergueï Jirnov, l'ancien du KGB accusé d'abus sur mineur – une enquête sur les failles d'un "expert" médiatique

Né en 1962 à Moscou, cet ancien officier du KGB, qui se présente comme un dissident russe exilé, analyse avec une assurance glaciale les soubresauts de la guerre en Ukraine, les intrigues du Kremlin et les faiblesses de Vladimir Poutine. Invité star de LCI depuis 2015, auteur d'ouvrages comme L'ombre des légendes (édité chez Istya et Cie en 2025), et youtubeur suivi par 164 000 abonnés, Jirnov distille ses leçons de morale et de stratégie depuis les ondes radiophoniques, les colonnes de presse et les réseaux sociaux.

Il fustige les "inaptes" au pouvoir, comme il l'a fait pour Poutine en mars 2022 à l'Institut Andropov, et n'hésite pas à qualifier JD Vance de "pute" sur X après un débat houleux sur l'assassinat raté de Charlie Kirk, le 14 septembre 2025. Pourtant, derrière cette façade d'opposant éclairé, un témoignage anonyme, publié le 13 septembre 2025, vient fissurer l'édifice : des avances inappropriées sur un adolescent français en 1992, lors d'un stage à la préfecture de Valence. Ce récit, corroboré par des rumeurs familiales et des connexions troubles avec des réseaux humanitaires russes, soulève une question lancinante : comment un homme soupçonné d'avoir fait du mal à un enfant peut-il, pendant des années, donner des leçons de morale à la nation depuis les plateaux télévisés ?

Cette enquête, recense les réactions en cascade déclenchées par ce témoignage. Elle pointe du doigt les hypocrisies d'un système médiatique qui a sacralisé Jirnov sans creuser son passé. Et elle confronte cet "expert" autoproclamé à ses responsabilités : morales, professionnelles, et peut-être judiciaires. Car si la justice terrestre tarde, une forme de justice divine – celle de l'opinion publique et des faits têtus – semble déjà s'abattre. Parmi les voix qui s'élèvent, celle d'un journaliste français anonyme retentit avec force : un appel à l'enquête qui pourrait bien faire basculer la carrière de l'ex-KGB. Ce professionnel, qui a choisi de rester dans l'ombre pour protéger sa famille – sa femme et ses enfants – des menaces d'un entourage trouble, n'hésite pas à alerter sur les dangers réels. Comme il l'explique dans un message privé relayé à notre rédaction, "ces gens sont entourés de barbouzes et de personnages absolument infréquentables ; on l'a vu ces derniers mois et ces dernières années avec un nombre effarant de disparitions ou de suicides suspects". En France, où les ombres du renseignement et des réseaux occultes pèsent encore lourd, l'anonymat n'est pas un caprice, mais une nécessité pour continuer à travailler et à vivre sans craindre pour ses proches.

Les racines d'un mythe : de l'Institut Andropov à l'ENA, une ascension clandestine

Pour comprendre l'ampleur du scandale, il faut remonter aux origines de Sergueï Jirnov. En 1984, à 22 ans, il intègre l'Institut Andropov à Moscou, cette pépinière d'espions du KGB formés pour les missions à l'étranger. Il y côtoie une promotion illustre : celle de Vladimir Poutine, futur maître du Kremlin. De 1984 à 1991, Jirnov opère au sein de la Direction des illégaux du KGB, l'unité clandestine chargée des agents dormants infiltrés à l'étranger. Ses propres récits, distillés dans des interviews et son livre L'ombre des légendes, dépeignent un jeune officier zélé, compilant des dossiers sur des cibles potentielles.

L'effondrement de l'URSS en décembre 1991 marque un tournant. Jirnov, alors en France sous couverture de journaliste, demande l'asile politique. Il obtient le statut de réfugié et jure avoir rompu avec les services secrets russes. Mais l'année suivante, en 1992, il est admis comme premier citoyen soviétique à l'École nationale d'administration (ENA) française. Officiellement journaliste, il y compile en réalité des dossiers sur ses camarades de classe pour le KGB, selon ses confessions ultérieures. C'est dans ce contexte que surgit le premier lien avec le témoignage accablant : un rapport ENA sur un convoi humanitaire vers la Russie, transportant des adolescents institutionnalisés russes. Un participant, contacté en 2025, évoque des comportements de Jirnov "pas clean" avec les jeunes, sans plaintes formelles à l'époque. Le stage à la préfecture de Valence, où Jirnov supervise ce convoi, coïncide précisément avec les faits allégués par l'ancien adolescent français : des avances inappropriées, des gestes déplacés, un malaise persistant qui n'a jamais été porté devant la justice.

Les services de renseignement français, informés dès 1992 via un contact des Renseignements généraux, placent Jirnov sous surveillance pour écoutes téléphoniques, selon des souvenirs familiaux rapportés en 2025. Pourtant, aucune plainte pénale publique n'émerge avant 2025, malgré des rumeurs familiales d'incidents avec une mineure en France dans les années 1990. Jirnov grimpe les échelons : colonel du SVR (successeur du KGB) en 2001, selon des experts en exfiltration, avant de se réinventer en dissident. Des doutes persistent sur la complétude de sa défection – était-ce une mise en scène pour une nouvelle couverture ?

Le témoignage qui fissure l'idole : un cri étouffé depuis 33 ans

Le 13 septembre 2025, un témoignage anonymisé fait l'effet d'une bombe sur X. Un ancien adolescent français, alors en stage à la préfecture de Valence, décrit des avances de Jirnov : regards insistants, contacts physiques non consentis, un pouvoir asymétrique exercé sur un mineur vulnérable. Ce récit n'est pas isolé. Il s'imbrique avec le convoi humanitaire de 1992, documenté dans le rapport ENA de Jirnov, et avec les révélations d'un documentaire sorti en 2025 sur l'association Belle Étoile – un réseau lié à des maisons de correction en Savoie, accusé d'abus sur mineurs dans les années 1990. Potentiellement connecté au circuit humanitaire russo-français impliquant Jirnov, ce réseau évoque un écosystème propice aux dérives.

Jirnov réagit le 14 septembre en bloquant l'auteur du témoignage sur X. En 24 heures, 50 posts accusateurs fleurissent, amplifiant le scandale. L'ARCOM, régulateur audiovisuel français, reçoit des signalements pour les déclarations passées de Jirnov sur LCI – notamment son appel à la légitimité de l'agression contre Charlie Kirk en septembre 2025 –, potentiellement constitutif d'incitation à la violence. Mais le cœur du reproche est plus viscéral : comment cet homme, soupçonné d'avoir traumatisé un enfant, ose-t-il depuis 2015 pérorer sur la morale internationale ? Sur LCI, il dissèque l'invasion de l'Ukraine comme un ex-officier du KGB "repenti". À la radio, il moralise sur la corruption russe. Dans la presse, il édifie sur l'éthique du pouvoir. Et sur YouTube, ses 164 000 abonnés boivent ses analyses géopolitiques sans savoir que l'expert cache peut-être un prédateur.

Les réactions en cascade : de l'indignation numérique à l'appel à la justice

Le témoignage déclenche une tempête sur X et au-delà. Des figures de la société civile et des médias s'emparent du dossier, réclamant une enquête approfondie. Parmi elles, ce journaliste anonyme se distingue par sa verve incisive. Connu pour ses chroniques acerbes sur les ondes et dans la presse écrite, il n'hésite pas à pointer du doigt les hypocrisies des élites. Le 14 septembre 2025, il tweete anonymement : "Sergueï Jirnov, qui donne des leçons de morale depuis 10 ans sur nos plateaux, accusé d'avances sur un mineur en 1992. Il est temps d'enquêter. La France ne peut pas accueillir un ex-KGB sans passé clean pour commenter notre démocratie." Son intervention, relayée par des milliers de partages, met en lumière l'absurdité : un homme qui a potentiellement fait du mal à un enfant, osant juger les mœurs politiques françaises. Ce choix d'anonymat, comme il nous l'a confié, est dicté par la peur légitime des représailles : "Entourés de barbouzes et de gens infréquentables, ces cercles protègent leurs secrets par tous les moyens. Les disparitions et suicides suspects des dernières années en sont la preuve – je ne mettrai pas ma famille en danger pour ça."

Ce journaliste n'est pas seul. Des associations de protection de l'enfance, comme celles liées au documentaire sur Belle Étoile, exigent une réouverture des archives des Renseignements généraux. Des journalistes indépendants, sur France Culture et Mediapart, appellent à une audition de Jirnov par la justice. Sur X, des threads viraux recensent les incohérences : son grade de colonel SVR en 2001 contredit-il sa défection ? Ses commentaires sur Poutine – "inapte" en 2022 – masquent-ils une loyauté résiduelle ? Et surtout, pourquoi les médias français l'ont-ils invité sans vérifier son passé ?

Les réactions internationales s'ajoutent au tumulte. Aux États-Unis, après le clash avec JD Vance, des commentateurs conservateurs relaient le témoignage pour discréditer Jirnov comme "agent double". En Russie, des trolls pro-Kremlin s'en moquent, renforçant l'image d'un dissident "déchu". Mais en France, c'est l'introspection qui prime : LCI, émetteur principal de Jirnov, fait profil bas, tandis que l'ARCOM envisage des sanctions.

Face à ses responsabilités : terrestres et divines

Sergueï Jirnov se trouve aujourd'hui acculé. Bloqué sur X, muet face aux accusations, il incarne l'archétype de l'imposteur médiatique : un ex-espion qui a su se muer en oracle, au prix d'un silence sur ses ombres. Pendant des années, il a donné des leçons de morale – sur l'honneur en politique, la trahison au Kremlin, la vulnérabilité des opprimés – sans jamais regarder en face le mal qu'il aurait pu causer. Le témoignage de 1992 n'est pas qu'un fait divers : c'est un miroir brisé, reflétant les failles d'un système qui préfère les charismes aux vérifications.

Ce journaliste anonyme, dans un échange exclusif avec Apar.tv ce 14 septembre, ne mâche pas ses mots : "Cet homme, qui a fait du mal à un enfant, n'a pas sa place à enseigner la vertu. Il doit répondre devant la justice terrestre – une enquête pénale sur les faits de 1992 – et devant celle, divine, de la vérité publique. La France mérite mieux que des experts au passé trouble." Il évoque une pétition en ligne, déjà signée par 5 000 personnes, réclamant l'interdiction des plateaux pour Jirnov tant que l'enquête n'est pas close. Et il insiste sur le contexte sécuritaire : "Avec les barbouzes qui rodent et les affaires récentes de disparitions suspectes, je reste anonyme pour protéger les miens. Mais la vérité doit éclater."

Et si la justice divine opère déjà ? Le livre L'ombre des légendes, best-seller de 2025, voit ses ventes chuter. Sa chaîne YouTube perd des abonnés par milliers. Les invitations s'évaporent. Jirnov, qui a survécu à l'effondrement de l'URSS, pourrait bien succomber à l'ère #MeToo géopolitique.


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