Un coup de tonnerre qui ébranle l'empire du luxe français : Loro Piana, la prestigieuse maison italienne spécialisée dans le cachemire et propriété du géant LVMH dirigé par Bernard Arnault, a été placée sous administration judiciaire par un tribunal de Milan en juillet dernier.
Dans un coup de théâtre géopolitique qui a ébranlé les chancelleries du monde entier, la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska marque un tournant décisif.
Dans un monde où les sociétés secrètes et les croyances ésotériques continuent de fasciner et de diviser, une publication récente sur les réseaux sociaux a relancé un débat houleux autour de la franc-maçonnerie française.
Scandale chez LVMH : Loro Piana placée sous administration judiciaire pour exploitation proche de l'esclavage
Un coup de tonnerre qui ébranle l'empire du luxe français : Loro Piana, la prestigieuse maison italienne spécialisée dans le cachemire et propriété du géant LVMH dirigé par Bernard Arnault, a été placée sous administration judiciaire par un tribunal de Milan en juillet dernier.
Cette mesure, révélée par Libération et confirmée par de multiples sources internationales, fait suite à des allégations graves d'exploitation de travailleurs migrants dans la chaîne d'approvisionnement de la marque.
Des conditions de travail inhumaines, évoquant l'esclavage moderne, ont été mises au jour : des ouvriers non déclarés, majoritairement chinois, forcés à travailler jusqu'à 80 heures par semaine pour un salaire dérisoire d'environ 4 euros de l'heure, selon des rapports judiciaires.
Une enquête accablante en Italie
L'affaire éclate au grand jour après une enquête menée par la police italienne, qui a révélé que Loro Piana sous-traitait une partie de sa production à des ateliers clandestins où les travailleurs étaient exploités de manière systématique. Ces sous-traitants, souvent des entreprises chinoises basées en Italie, imposaient des horaires exténuants – de 13 à 15 heures par jour, sept jours sur sept – dans des conditions insalubres, sans contrats légaux ni protections sociales. Les juges milanais ont estimé que Loro Piana avait "négligemment facilité" cette exploitation en ne mettant pas en place de contrôles adéquats sur ses fournisseurs, malgré des signaux d'alarme évidents.
Cette décision judiciaire, qui place l'entreprise sous surveillance pour un an, n'est pas isolée. Elle s'inscrit dans une série de scandales touchant le secteur du luxe italien : Dior (également propriété de LVMH), Armani et Valentino ont subi des mesures similaires ces derniers mois pour des raisons analogues. Pour Loro Piana, acquise par LVMH en 2013 pour environ 2 milliards d'euros, cette affaire met en lumière un paradoxe criant : des produits vendus à des prix exorbitants (un pull en cachemire peut coûter plusieurs milliers d'euros) fabriqués grâce à une main-d'œuvre payée au lance-pierres.
Nous avons analysé les documents judiciaires et les témoignages rapportés. Un ouvrier anonyme, cité dans l'enquête, décrit des ateliers surchauffés sans ventilation, où les pauses étaient rares et les paiements irréguliers.
Dans un cas extrême rapporté en mai 2025, un travailleur migrant a été passé à tabac pour avoir réclamé son salaire dû. Ces pratiques ne sont pas nouvelles dans l'industrie de la mode, mais elles contrastent violemment avec l'image de raffinement et d'éthique que projette LVMH.
Bernard Arnault et LVMH au cœur de la tourmente
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