Publicité - Pour consulter le média sans publicité, inscrivez-vous



Publicité - Pour consulter le média sans publicité, inscrivez-vous


Scandale chez LVMH : Loro Piana placée sous administration judiciaire pour exploitation proche de l'esclavage

Un coup de tonnerre qui ébranle l'empire du luxe français : Loro Piana, la prestigieuse maison italienne spécialisée dans le cachemire et propriété du géant LVMH dirigé par Bernard Arnault, a été placée sous administration judiciaire par un tribunal de Milan en juillet dernier.

Scandale chez LVMH : Loro Piana placée sous administration judiciaire pour exploitation proche de l'esclavage

Cette mesure, révélée par Libération et confirmée par de multiples sources internationales, fait suite à des allégations graves d'exploitation de travailleurs migrants dans la chaîne d'approvisionnement de la marque.

Des conditions de travail inhumaines, évoquant l'esclavage moderne, ont été mises au jour : des ouvriers non déclarés, majoritairement chinois, forcés à travailler jusqu'à 80 heures par semaine pour un salaire dérisoire d'environ 4 euros de l'heure, selon des rapports judiciaires.

Une enquête accablante en Italie

L'affaire éclate au grand jour après une enquête menée par la police italienne, qui a révélé que Loro Piana sous-traitait une partie de sa production à des ateliers clandestins où les travailleurs étaient exploités de manière systématique. Ces sous-traitants, souvent des entreprises chinoises basées en Italie, imposaient des horaires exténuants – de 13 à 15 heures par jour, sept jours sur sept – dans des conditions insalubres, sans contrats légaux ni protections sociales. Les juges milanais ont estimé que Loro Piana avait "négligemment facilité" cette exploitation en ne mettant pas en place de contrôles adéquats sur ses fournisseurs, malgré des signaux d'alarme évidents.

Cette décision judiciaire, qui place l'entreprise sous surveillance pour un an, n'est pas isolée. Elle s'inscrit dans une série de scandales touchant le secteur du luxe italien : Dior (également propriété de LVMH), Armani et Valentino ont subi des mesures similaires ces derniers mois pour des raisons analogues. Pour Loro Piana, acquise par LVMH en 2013 pour environ 2 milliards d'euros, cette affaire met en lumière un paradoxe criant : des produits vendus à des prix exorbitants (un pull en cachemire peut coûter plusieurs milliers d'euros) fabriqués grâce à une main-d'œuvre payée au lance-pierres.

Nous avons analysé les documents judiciaires et les témoignages rapportés. Un ouvrier anonyme, cité dans l'enquête, décrit des ateliers surchauffés sans ventilation, où les pauses étaient rares et les paiements irréguliers.
Dans un cas extrême rapporté en mai 2025, un travailleur migrant a été passé à tabac pour avoir réclamé son salaire dû. Ces pratiques ne sont pas nouvelles dans l'industrie de la mode, mais elles contrastent violemment avec l'image de raffinement et d'éthique que projette LVMH.

Bernard Arnault et LVMH au cœur de la tourmente


Publicité - Pour consulter le média sans publicité, inscrivez-vous



Publicité - Pour consulter le média sans publicité, inscrivez-vous


Génial ! Vous vous êtes inscrit avec succès.

Bienvenue de retour ! Vous vous êtes connecté avec succès.

Vous êtes abonné avec succès à APAR.TV.

Succès ! Vérifiez votre e-mail pour obtenir le lien magique de connexion.

Succès ! Vos informations de facturation ont été mises à jour.

Votre facturation n'a pas été mise à jour.