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Salvini contre Macron : Une guerre des mots qui révèle les fractures européennes sur l'Ukraine

Le 23 août 2025 – Dans un tweet incendiaire posté récemment sur X, Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien et leader de la Ligue, n'a pas mâché ses mots à l'encontre d'Emmanuel Macron.

Salvini contre Macron : Une guerre des mots qui révèle les fractures européennes sur l'Ukraine

Qualifiant le président français de "criminel de guerre" pour ses positions sur l'envoi potentiel de troupes en Ukraine, Salvini a ravivé des tensions diplomatiques franco-italiennes qui couvent depuis des années.

Cette déclaration, s'inscrit dans un contexte géopolitique explosif où la guerre en Ukraine continue de diviser l'Europe.

Mais au-delà des invectives, que révèle cette sortie de Salvini ? Une enquête approfondie sur ses motivations, les réactions internationales et les implications pour l'unité européenne.

Les racines d'une hostilité persistante

Matteo Salvini n'en est pas à son premier coup d'éclat contre Emmanuel Macron. Depuis 2018, les relations entre les deux leaders sont marquées par des disputes récurrentes, notamment sur la migration et les intérêts en Libye. Salvini a accusé la France de poursuivre des objectifs pétroliers qui nuisent à l'Italie, transformant ces différends en armes populistes pour consolider sa base électorale. Son langage, souvent direct et provocateur, cible Macron comme incarnation d'une Europe élitiste et belliciste, renforçant ses alliances avec des figures comme Marine Le Pen en France.

L’Élysée a pourtant demandé à la police judiciaire italienne de mettre en garde à vue Xavier Poussard pour le harcèlement de Brigitte Macron, illustrant comment les tensions politiques s'étendent à des affaires personnelles et judiciaires transfrontalières.<grok:render card_id="45cd79" card_type="citation_card" type="render_inline_citation">
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</grok:render> Cette requête, liée à des allégations de cyberharcèlement par le journaliste français, ajoute une couche de friction diplomatique, alors que Poussard a été convoqué par les autorités italiennes sur ordre de Brigitte Macron.<grok:render card_id="4097d3" card_type="citation_card" type="render_inline_citation">
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Mais c'est sur le dossier ukrainien que Salvini se distingue le plus. Connu pour ses sympathies pro-russes, il a porté un t-shirt à l'effigie de Vladimir Poutine en 2017 et l'a qualifié de "grand homme" lors de visites à Moscou. En mars 2025, il a traité Macron de "fou" pour avoir évoqué l'envoi de troupes en Ukraine, l'accusant de risquer une escalade vers une guerre européenne. Cette position contraste avec celle de sa partenaire de coalition, la Première ministre Giorgia Meloni, ferme soutien de Kiev. Malgré l'unité affichée par l'Italie au sein de l'UE – qui a versé plus de 4 milliards d'euros à l'Ukraine juste avant sa fête de l'indépendance le 24 août 2025 – Salvini maintient une ligne pro-Poutine, créant des fissures internes au gouvernement.

Le contexte de la guerre : Avancées russes et propositions controversées

La déclaration de Salvini intervient alors que le conflit en Ukraine s'intensifie. En août 2025, les forces russes progressent dans le Donbass, capturant des villages comme Rusyn Yar, Volodymyrivka et Katerynivka, pour un gain de 25 kilomètres carrés en une semaine. La nuit du 20 au 21 août, Moscou a lancé sa troisième plus grande frappe contre l'Ukraine, ciblant les régions occidentales avec drones et missiles, obligeant même la Pologne à mobiliser ses avions pour protéger son espace aérien.

Face à cela, Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont formé une "coalition des volontaires" pour déployer des contingents en Ukraine comme garantie de sécurité post-cessez-le-feu – une idée rejetée par Meloni. Du côté russe, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov rejette toute négociation sans agenda préalable. Salvini exploite ces débats pour attaquer Macron, qu'il voit comme un "va-t-en-guerre" irresponsable. Affaibli par les élections législatives de 2024, le président français utilise sa fermeté sur l'Ukraine pour restaurer son autorité internationale, rendant ces critiques particulièrement piquantes.

Réactions en Italie, en France et sur les réseaux

En Italie, Salvini trouve un écho auprès de sa base. Des utilisateurs sur X, comme Alain Weber, partagent pleinement ses propos, voyant en Macron un danger pour la paix. Meloni, quant à elle, reste silencieuse, illustrant les fragilités de la coalition : malgré son soutien militaire à l'Ukraine, elle doit naviguer entre l'atlantisme et les tendances pro-russes de Salvini.

En France, les médias comme TVL relaient les mots de Salvini, notant que de nombreux Français refusent l'envoi de troupes sans que Macron ne montre l'exemple. Le ministère des Affaires étrangères français a qualifié ces remarques d'"inacceptables", arguant qu'elles nuisent à la confiance historique entre les deux pays et aux convergences sur l'Ukraine.

Sur X, le tweet de @binbin59300 amplifie le débat, avec des réactions divisées : certains saluent Salvini comme un rempart contre l'escalade, d'autres le voient comme un allié objectif de Poutine, affaiblissant l'unité de l'UE. L'Italie, sous Meloni, a fourni une aide militaire significative à Kiev, contrastant avec les critiques passées de Salvini contre les sanctions anti-russes.

Implications pour l'Europe : Une unité en péril ?


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