Rachida Dati face aux juges : un destin à la Sarkozy, entre provocations et polémiques
Rachida Dati, figure controversée de la politique française et ancienne garde des Sceaux, se retrouve une fois de plus sous le feu des critiques.
De la cocaïne, du rhum, des téléphones portables et des chargeurs, une console Xbox, un ordinateur et la collection des jeux vidéo Call of Duty : voici ce que Nordahl Lelandais a pu se procurer en détention ces derniers mois, grâce à une étrange relation amoureuse qu’il a nouée avec Elisabeth, une quinquagénaire qui vient de tout raconter aux journalistes du Dauphiné Libéré. Une femme qui a rompu avec lui deux jours avant Noël, et qui semble aujourd’hui vouloir se repentir : « Je m’en veux de lui avoir procuré du bonheur, du plaisir, matériellement, affectivement, sexuellement ».
Selon son récit, Elisabeth a commencé à écrire à Nordahl Lelandais en 2019, à la suite de la reconstitution du meurtre du caporal Arthur Noyer, où une partie du public a hurlé : « A mort ! » Elle a ensuite réussi à le rencontrer physiquement en mars 2020 au parloir : « Ce jour-là, il m’a fait part de ses sentiments, de son envie de nouer une relation durable, il m’a embrassée. » Au total, elle dit être allée le rencontrer de façon très assidue en détention, cumulant près de 200 visites en un an et demi.
Selon elle, il a été très abattu après le verdict de Chambery, où il a été condamné à vingt ans de réclusion pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, alors que l’accusation avait réclamé trente ans à son encontre. « Il s’attendait à moins, à huit ou dix ans » affirme Elisabeth au Dauphiné Libéré.
Au fil de ses visites, elle affirme avoir eu des relations sexuelles avec lui, notamment en décembre dernier, où elle a obtenu un parloir en unité de vie familiale, c’est-à-dire dans un appartement privatif, situé au sein de la prison, où les détenus peuvent sous certaines conditions passer 24 h avec leurs proches dans la plus stricte intimité.
C’est à cette occasion qu’elle lui aurait apporté deux grammes de cocaïne ainsi que du rhum, à sa demande. « J’étais un outil dont il s’est servi » estime aujourd’hui Elisabeth, qui évoque « une sexualité malsaine et violente » et « la certitude d’avoir été manipulée. ça a été violent, il m’a fait trop de mal. »
Élisabeth a été entendue par les gendarmes le 13 janvier pour qu’elle s’explique sur les deux téléphones découverts en décembre en possession de Nordahl Lelandais. À ce jour, elle n’est pas citée pour témoigner au procès de la mort de Maëlys, alors qu’elle a incontestablement un éclairage intéressant à apporter sur la personnalité de l’accusé.
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