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Rabbits, la sitcom écrite et réalisée par David Lynch à voir ici en intégralité

Rabbits, la sitcom écrite et réalisée par David Lynch à voir ici en intégralité

Au lieu ce week-end de regarder ce qu’il y a de nouveau sur Netflix pourquoi ne pas plutôt essayer la série courte « Rabbits » écrite et réalisée par David Lynch avec pour acteurs Scott Coffey, Laura Elena Harring, l’inénarrable Naomi Watts et Rebekah del Rio. La série consiste en une série de huit courtes séquences mettant en scène trois lapins de forme humanoïde dans un salon.

La série est présenté par la mention : « Dans une ville sans nom sous le déluge d’une pluie sans fin, trois lapins vivent dans un mystère effrayant ». La musique de film est comme dans d’autres films de David Lynch, l’œuvre du compositeur Angelo Badalamenti.

https://www.youtube.com/watch?v=qjNQxYESm4o

L’action se situe dans un espace unique tout le long du film, un salon d’un appartement pourvu d’un couloir en arrière-plan et d’une porte d’entrée à gauche. L’ensemble se présente comme une scène de théâtre, présentation accentuée par les rires enregistrés récurrents qui ponctuent le film et rappellent le sitcom.

La pièce assez vaste comporte un canapé, une lampe de chevet, un téléphone sur un petit meuble et une planche à repasser. Les trois personnages sont trois lapins de forme humanoïde : Jack, homme, en costume noir qui entre et sort à plusieurs reprises, Suzie, femme en robe de chambre principalement occupée à repasser du linge, et Jane, femme, qui ne quitte pas le canapé et ne dit pas un mot de tout le film. L’éclairage de la pièce, sommaire, fournit une demi-obscurité.

Le plan sur la scène reste statique tout le long du film, hormis un court plan rapproché sur le téléphone quand il sonne pour une unique fois, et une image difficilement identifiable à la fin du film.

https://www.youtube.com/watch?v=XvoHa3m3mvU

Les conversations de Jack et Suzie sont décousues au sens où chacun semble parler sans répondre à l’autre, dans un mode non sequitur. Leurs propos sont séparés par de longs silences où seule la musique de film, le bruit de la pluie, et des sifflets réguliers de locomotive dominent.

Les propos tenus évoquent un mystère : « Où cela s’est-il passé ? » ; « Quand le diras-tu ? » ; « C’était un homme en costume vert » ; « Je découvrirai la vérité un jour » ; « Personne ne doit savoir ». Mais d’autres répliques ne semblent pas répondre au propos précédent et donnent un sentiment de décalage, on peut ainsi noter : « Étais-tu blonde ? » ; « Quelque chose ne va pas » ; « Quelle heure est-il ? » ; « Je me demande qui je serai ».

Les rires enregistrés qui suivent certaines répliques ne répondent pas à un trait d’humour et marquent des propos ayant trait majoritairement à la chronologie et aux appels téléphoniques : « Personne n’a téléphoné aujourd’hui » ; « Il est sept heures » ; « N’oublie pas qu’aujourd’hui nous sommes vendredi » ; « Quelqu’un a appelé aujourd’hui ? » ; « Toute la journée ». Les entrées de Jack sont aussi saluées de longs applaudissement que rien ne semble justifier, mais qui évoquent les sitcoms. Ces applaudissements ne modifient en rien l’attitude impassible des personnages.

https://www.youtube.com/watch?v=xUaNOrB59Uw

Le dialogue des personnages est décousu mais donne par moments l’impression que recomposé, il serait possible d’obtenir une conversation sensée. Néanmoins, aucune critique littéraire n’a fourni de reconstitution convaincante. Il arrive qu’un des personnages tente de faire une déclaration : « Il y a quelque chose que je voudrais te dire ». Le propos est soit suivi d’applaudissements, soit de propos sans relation apparente.

Certains événements se produisent et viennent rompre la scénographie très statique : un trou en flammes apparaît dans le mur accompagné d’une voix sourde aux propos incompréhensibles ; Suzie revient du couloir avec deux globes lumineux ; des pas dans l’escalier ou sur le palier sont audibles et paraissent terroriser les trois protagonistes.

Le dénouement montre la porte de l’appartement qui s’ouvre mais personne n’entre, un cri retentit et un plan peu définissable emplit l’écran. Suzie referme la porte et les trois personnages se regroupent les uns contre les autres sur le canapé dans une attitude craintive…

https://www.youtube.com/watch?v=GxKPBLjHAEA


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