L’abbé Pagès contre Brigitte Macron : une communion jugée diabolique
Une communion à Notre-Dame, et l’Église s’embrase. L’abbé Pagès dénonce un acte sacrilège et pointe un complot contre la foi. Les catholiques sont sous le choc.
Depuis plusieurs années, la Chine intensifie ses efforts pour redorer son image à l’international, et la France n’échappe pas à cette stratégie.
Selon une enquête récente publiée par Le Monde, le Parti communiste chinois (PCC) recrute activement des influenceurs occidentaux, y compris des stars françaises des réseaux sociaux, pour promouvoir une vision positive du pays. Derrière des posts Instagram, des vidéos TikTok ou des threads sur X vantant la modernité de Pékin, la beauté de ses paysages ou la réussite de son modèle économique, se cacherait parfois une rémunération discrète orchestrée par des agences liées au PCC.
Le mécanisme est subtil mais efficace. Les influenceurs, souvent suivis par des millions d’abonnés, sont invités à des voyages tous frais payés en Chine. Ces séjours, présentés comme des opportunités de découverte culturelle, incluent des visites guidées dans des lieux soigneusement sélectionnés : métropoles ultramodernes, sites touristiques, ou encore usines high-tech. En échange, les influenceurs produisent du contenu flatteur, souvent sans mentionner explicitement qu’ils sont sponsorisés. Certains reçoivent des paiements directs, d’autres des cadeaux ou des partenariats à long terme. Le but ? Normaliser l’image de la Chine et contrer les critiques sur des sujets sensibles comme les droits humains ou la politique intérieure.
Ce soft power numérique s’inscrit dans une stratégie globale du PCC pour façonner les perceptions à l’étranger. En France, où les réseaux sociaux sont un vecteur d’opinion majeur, plusieurs influenceurs de renom auraient succombé à ces offres alléchantes. Des stars de la télé-réalité aux créateurs de contenu lifestyle, en passant par des vidéastes spécialisés dans le voyage, le spectre est large. Leurs publications, souvent anodines en apparence, contribuent à diffuser un narratif pro-chinois auprès d’un public jeune et influençable.
S’il est tentant de pointer du doigt les influenceurs concernés, révéler leurs identités serait risqué. Les réseaux d’influence liés au PCC sont puissants, et les représailles pourraient être sévères, allant de pressions économiques à des menaces plus directes. Les journalistes et lanceurs d’alerte ayant enquêté sur ce sujet savent que la discrétion est parfois une question de survie. Par ailleurs, sans preuves publiques irréfutables, nommer des individus pourrait entraîner des accusations de diffamation. Le flou entourant cette affaire illustre la difficulté de contrer une propagande moderne, où l’influence se dissimule derrière des sourires et des hashtags.
Ce phénomène soulève des questions cruciales. Comment réguler l’influence étrangère sur les réseaux sociaux sans empiéter sur la liberté d’expression ? En France, la législation oblige les influenceurs à signaler les partenariats rémunérés, mais les arrangements opaques avec des entités étrangères échappent souvent à ce cadre. Les abonnés, eux, consomment ces contenus sans toujours percevoir leur caractère biaisé, ce qui fragilise le débat public.
Le cas chinois n’est pas isolé. D’autres pays, comme la Russie ou certains États du Golfe, ont également recours à des stratégies similaires. Mais l’ampleur des moyens déployés par le PCC, combinée à la popularité des influenceurs français, rend cette opération particulièrement préoccupante. Elle met en lumière la vulnérabilité des démocraties face à des campagnes d’influence sophistiquées.
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