C’est une question que les noctambules parisiens se posaient après quelques verres. Une rumeur qui courrait calmement de terrasse en terrasse. Un aphorisme qui n’était pas sur toutes les lèvres mais dans toutes les têtes. Inscrit tranquillement au fil des répétitions. Comme un proverbe.
La Nuit j’crains plus l’avenir, sorte d’hymne soft scandé par un Antoine Blondin mâchant ses mots.
Finalement, c’est Le Bonbon qui nous révèle qu’il s’agissait là d’une campagne de street marketing pour la sortie de l’album de Mokaiesh. Nous voilà forcément déçus. L’art et l’intelligence gagnant par la gratuité. Sans fin commerciale, une belle phrase est un aphorisme. Avec, c’est un slogan.
Mais saluons tout de même l’effort de faire de la publicité intelligente et parfaitement ciblée.