On connaissait John Cameron Mitchell sage avec Dior, mais le réalisateur américain du controversé Shortbus a plus de malice dans sa boîte à images.
Pour Agent Provocateur, il détourne sensiblement la communication de la marque qui n’offrait jusqu’alors que de la sensualité brute, jusqu’à son dernier film signé Penélope Cruz. Mais la provocation est aussi une rébellion, un doigt tendu à l’establishment. Un côté gentiment punk que l’on retrouve ici. Dommage que le film joue autant sur les clichés et sur l’humour potache, kitsch, et ne soit pas plus premier degré.
On attendait du punk, et on a une moquerie avec un clin d’œil de connivence.