Depuis l’élection de Macron, une vague de critiques s’est élevée contre lui, portée par des intellectuels, activistes, journalistes et humoristes. Découvrez cette liste de personnalités en hommage au mouvement #JeNeSuisPasSuicidaire, qui ont osé défier le pouvoir en place.
Depuis le début de l’année 2025, une série de drames a bouleversé la France, touchant à la fois les fonctionnaires de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et des figures politiques de premier plan.
Ces dernières années, un phénomène préoccupant a émergé dans le paysage politique français : de plus en plus de politiciens bloquent les commentaires sur leurs publications et déclarations publiques, empêchant ainsi les citoyens de s’exprimer.
« Des Oscars sans grande surprise, sauf peut-être pour le prix du meilleur film. » Voilà ce qu’on a pu lire un peu partout après la cérémonie des 88ème Oscars. Une bêtise. Pas de surprise ? Ok, c’est vrai que l’Oscar de Léonardo DiCaprio n’avait rien de surprenant. La pression sociale, professionnelle, le lobbying médiatique était telle que si le roi Léo était passé à côté, le cessez-le-feu syrien aurait volé en éclats. Maintenant, DiCaprio va pouvoir tranquillement atteindre le statut de « monstre sacré », descendant direct de Brando et producteur des dernières œuvres originales et couillues des studios hollywoodiens (ironie mise à part, des statuts qu’il mérite amplement). Mais des surprises, il y en a eu tout de même, ne serait-ce que du côté des seconds rôles. Mark Rylance et Alicia Vikander, on ne peut pas parler d’évidence.
Argo, Oscar du meilleur film. Y’a pas comme un hic ? Non, mais Argo quoi !
Par contre, pour ce qui est de l’Oscar du meilleur film, alors là, non. Aucune surprise. Facile de prédire la victoire de Spotlight (facile à dire après coup, mais on l’avait pensé très fort avant. Si, si, promis). D’abord, parce que l’académie ne voulait peut-être pas couronner deux ans d’affilés un film d’Inarritu (qui a déjà eu deux statuettes de meilleurs réalisateur d’affilées) et que les votants étaient peut-être lassés des plans séquences. Mais surtout, surtout, parce que depuis les années 2010, les États-Unis couronnent systématiquement un miroir. Un reflet de leur histoire. Une auto-congratulation de leur identité. Spotlight (2016), Birdman (2015), Twelve Years a Slave (2014), Argo (2013), The Artist (2012), Le Discours d’un roi (2011), Démineurs (2010). De grandes catharsis collectives de mea-culpa (Twelve Years a Slave), d’auto-fellation (Spotlight, Argo, Démineurs) ou de réaffirmation métaphorique des valeurs fondatrices des États-Unis (le reborn de Birdman, la suprématie culturelle de The Artist et la domination mondiale justifiant un colonialisme libéral de Le Discours d’un roi). On pourrait même englober les Oscars 2008 (No Country for Old Man) et 2009 (Slumdog Millionaire). Alors oui, il était presque évident que Spotlight serait couronné.
Et que nous dit l’académie des Oscars avec ces récompenses ? Elle hurle. Un cri du cygne. « Regardez-nous, nous sommes encore beau. » Le cri désespéré d’un pays en décadence (qui s’en relèvera certainement meilleur, d’ailleurs). La question, à peine voilée, d’un enfant qui veut qu’on le rassure. « On est toujours comme ça ? Hein ? Dis ? On est toujours les meilleurs ? » Les États-Unis sont le premier pays à avoir dominé le monde entier (jusqu’à la moindre tribu reculée) dans absolument tous les domaines. Et nous assistons à la chute lente de ce mastodonte qui aura mené le monde de façon aussi courte qu’intense au vue de ses prédécesseurs dans l’histoire de l’humanité. Les Oscars, dans leur fonction fondamentale d’auto-satisfaction, jouent leur rôle à plein et tentent de redorer les miettes d’une histoire en déliquescence.
Le New York Times a dévoilé le 27 juin 2025 son classement des 100 meilleurs films du 21e siècle, une initiative ambitieuse visant à célébrer les œuvres cinématographiques qui ont marqué les 25 premières années de ce millénaire.
Provocateur, magnifique, dérangeant : Eddington n’épargne personne, ni ses personnages ni ses spectateurs. Aster livre une œuvre magistrale qui fait voler en éclats les conventions et les critiques timorées.
Il est des cinéastes dont le talent devrait crever l’écran, transcender les frontières et secouer les âmes, mais qui, par une aberration totale, restent dans l’ombre. Shinji Sōmai, ce maître japonais, en est l’exemple criant.
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