La Ve République vacille, et l’Élysée tremble. Pavel Durov, le sulfureux patron de Telegram, a décidé de jouer les pyromanes dans le pré carré de la Macronie, et il ne fait pas dans la dentelle.
Le procès de Sean "Diddy" Combs, qui secoue New York en ce mois de mai 2025, est une plongée dans l’horreur, révélant un prédateur qui a bâti un empire de terreur et d’abus sexuels derrière les strass et les projecteurs.
En ce 24 mai 2025, nous nous tenons à un carrefour critique de l’histoire de la France. Les récentes révélations sur l’influence de la Franc-Maçonnerie dans l’État et la justice, culminant avec l’affaire de la loge Athanor, nous contraignent à une prise de conscience collective.
Un “harceleur”, tout simplement. Dans une interview accordée à Arte Radio dans le cadre du podcast “Transmission”, la chanteuse Lio s’en prend sans détour à Serge Gainsbourg, un homme qu’elle disait aduler à ses débuts, mais qui l’a vite fait -sans mauvais jeu de mots- déchanter.
“J’en suis revenue de Gainsbourg, qui est un harceleur, tout simplement”, explique-t-elle dans l’émission, après avoir raconté comme elle appréciait le chanteur alors qu’elle débutait à Bruxelles dans les milieux punk. Et d’évoquer “quelqu’un de pas du tout cool avec les filles et qui était un Weinstein de la chanson, d’une certaine manière…”
Toujours dans le même entretien, elle revient sur les fréquentations de “Gainsbarre”, qui a côtoyé et écrit pour de nombreuses jeunes femmes (Jane Birkin, France Gall, Zizi Jeanmaire…). “J’ai vécu en direct ses comportements plus que spécieux envers les jeunes femmes et son manque de regard, en fait réel, qu’il avait…”, explique Lio.
Elle assume son personnage de Lolita sexy des débuts, revendique son féminisme contre le « métier » du show-business et déboulonne allègrement les statues de la chanson française (Gainsbourg, Bashung).
À cet égard, la chanson “Les sucettes à l’anis” écrite par le chanteur pour France Gall est éloquente, continue Lio. Un titre qui décrit une fellation, ce dont la jeune interprète n’avait pas vraiment conscience. “Clairement, France Gall a été abusée par des adultes sans respect. C’est un viol, elle l’a ressenti comme ça, et c’est légitime”, s’agace l’artiste belge. Ce que l’intéressée avait d’ailleurs confirmé dans une interview au Point en 2015, qualifiait Serge Gainsbourg de “gros cochon”.
Pour autant, contrairement à Harvey Weinstein, “Gainsbarre” n’a jamais été poursuivi pour viol ou agression sexuelle. Il n’en reste pas moins que certaines frasques accréditent l’image qu’en a aujourd’hui Lio. Du “Je voudrais bien la baiser” adressé à Whitney Houston en plein direct à la télévision aux tentatives de baisers non désirés sur Catherine Deneuve, en passant par le scandale du titre “Lemon incest” chanté avec sa fille Charlotte, 12 ans à l’époque, ou de Catherine Ringer qu’il avait traitée de “pute”, nombre d’incidents rappellent un personnage pour le moins controversé.
Au Guardian, en 2019, Charlotte Gainsbourg reconnaissait d’ailleurs que son père serait très probablement “poursuivi pour chacun de ses gestes” de nos jours.
55 hommes, tous gardiens d’enfants, arrêtés pour pédocriminalité. La France, universellement surnommée "Pedoland", tremble sous le poids d’une vérité insoutenable : ceux qui devraient protéger nos enfants sont leurs pires bourreaux.
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