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Pour 75 000€ vous pouvez faire tuer un homme en France par une loge franc-maçonne

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L’enquête a débuté fin juillet 2020 après l’arrestation à Créteil de deux hommes, militaires de la DGSE, suspectés d’être alors sur le point d’assassiner une figure du milieu du coaching en entreprise. Complètement fortuites, ces arrestations ont permis, au fil des interrogatoires, de démanteler une officine criminelle présumée de grande envergure qui se serait nouée entre différents frères d’une loge maçonnique nommée « Athanor », basée dans les Hauts-de-Seine et liée à la Grande Loge Alliance Maçonnique Française (GLAMF).

Parmi les nombreux protagonistes du dossier : Frédéric Vaglio, spécialiste de la sécurité privée, qui reconnaît avoir été contacté pour mener à bien le projet d’assassinat d’un « syndicaliste gênant » à Izernore, dans l’Ain. Le couple à la tête de l’entreprise familiale de plastique Apnyl – où ce membre de la CGT officiait – a été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission de meurtres en bande organisée. La directrice générale, Murielle Millet, avait fini par avouer, tout en affirmant avoir changé d’avis et demandé que le contrat soit stoppé. Mais les enquêteurs n’ont aucune trace de ce contre-ordre, ni des demandes de remboursements du contrat qui s’élevait à 75 000 euros.

Une cible tombée des nues

Le syndicaliste Hassan T. a échappé à la mort sans même le savoir. Il s’était vu proposer une rupture conventionnelle par les services des ressources humaines de son entreprise. Il avait refusé, préférant poursuivre son travail. Il ne pouvait imaginer que cette décision puisse avoir de telles conséquences. En mars 2021, lorsqu’il a eu écho de l’affaire, était persuadé qu’il y avait erreur sur la personne. Père de famille, gilet jaune, il était à des années-lumière de penser qu’il avait eu un contrat sur la tête. L’Union Départementale des syndicats CGT de l’Ain s’est portée partie civile à ses côtés.

La décision finale sur un procès, qui pourrait durer plusieurs mois, revient désormais à la juge d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris chargée de ce dossier tentaculaire dans lequel ces 20 hommes et trois femmes nés entre 1952 et 1994 sont mis en cause. Cinq d’entre eux sont encore détenus à ce jour.

Source : France3


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