On a très peu parlé du travail photographique de Marjorie Salvaterra en France, et c’est incompréhensible car son travail est réellement beau.
Elle photographie des femmes de son âge, en noir & blanc, et c’est toujours cinématographique.
Proche du cinéma italien des années 70, un petit côté Fellini évident, et des femmes qui ont toujours l’air fêlées, ou au bord de la folie. Surréaliste sans l’être, ses images paraissent assez proches de ce qu’elle semble avoir expérimenté elle-même, des luttes, des joies et un fil, très fin, qui oscille entre féminité exacerbée et fragilité constante. Magnifique.