« Je ne peux pas expliquer comment fonctionne mon esprit, ni comment ses idées me viennent à l’esprit. » Mariel Clayton fait bien de commencer sa biographie par cette précision. C’est en effet la première question que l’on se pose en voyant son œuvre.
On a toujours envie d’interroger un homme qui a pour seul but de détruire du beau, de casser la perfection. Comme dans un roman de Chuck Palahniuk, le symbole de l’enfance, de l’innocence, du culte du corps, est détruit, démonté.
Comme pour nous jeter au visage nos illusions et remettre sur le devant de la scène nos pulsions les plus sombres, nos instincts animaux.
Reste ouverte une des plus vieilles questions de l’étude de l’être humain : notre instinct est-il notre nature profonde, ou un résidu d’une existence ancestrale révolue ?