C’était en mars dernier, au BAM Fishman Theatre à New-York. Le duo Adrien Mondot et Claire Bardainne proposait, enfin, un mariage du mapping et de la danse. Ou comment allier l’onirique au réel. Faire réagir un environnement à l’expression la plus belle de notre matérialisme. Un fantasme enfantin.
Contrairement à la première idée, il ne s’agit pas d’une vidéo préenregistrée, mais d’une interaction live entre le logiciel et la chorégraphie. Claire explique à l’excellent The Creators Project qu’il « ne s’agit ni d’images normales, ni de vidéos, mais de partenaires vivants ».
La performance s’appelle Hakanai, un vieux mot japonais « qui dénote de l’éphémère, du transitoire, du fragile et tout ce qui ne peut pas être touché ».