Aucun artiste n’a peut-être questionné la beauté comme lui. Philip Pearlstein est passé, pour le grand public, dans l’ombre de son colocataire, Andy Warhol, mais son coup de pinceau est celui d’un artiste d’immense talent. D’abord par sa technique, parfaite et ultra moderne aux débuts des 60’s. Et puis par sa thématique, ces corps nus qui semblent vomir sur photoshop et sur un monde de perfection illusoire et source de névroses que les années 60 ne faisaient qu’entrevoir.
La modernité de ces œuvres posent une fois de plus la question de l’avance de cette génération d’artistes, ces précurseurs. Le mystère d’une époque. D’une époque largement baignée dans le LSD tout de même.