La référence ne fera pas plaisir au grand Monsieur Momifié de la mode qu’est Karl Lagerfeld, mais lorsque l’on voit partout, sur tous les réseaux sociaux, dans les magazines de mode et ailleurs sur la toile, son livre consacré à son chat, une seule phrase nous vient à l’esprit :
« Peu importe que l’on parle de moi en bien ou en mal, l’essentiel c’est qu’on parle de moi » dixit Léon Zitrone, un autre grand monsieur moins fashion mais néanmoins figure de référence de la scène journalistique française.
On se demande justement que fabriquent les journalistes lorsque l’on découvre des articles énormes et dithyrambiques sur ce livre donc, intitulé « Choupette, la vie enchantée d’un chat fashion » qui n’est autre qu’un assemblage de photos de la vie trépidante de son maitre racontée à travers lui. On parle de Monsieur Lagerfeld, on en parle toujours bien, et maintenant on parle de sa chatte parce que l’on sait que cela va attirer les fans de Lolcats et bien évidemment faire vendre. Et dire que pendant que Choupette délivre aussi des recettes de cuisine concoctées par des grands chefs, il y a tant de bons écrivains qui crèvent la dalle.
Dans le même temps, Lagerfeld lance le Karl Daily, un journal gratuit distribués dans les rue de Paris et dans ses boutiques. Forcément il publie à l’intérieur, « le billet de Choupette », décidément, qu’il est dur de devenir vieux.