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Pédopornographie : un élu girondin en détention provisoire suite à des alertes américaines

Mis en examen pour détention et échange d'images pédopornographiques, un conseiller municipal de Mérignac, délégué à la mémoire collective, a été placé en détention après une perquisition.

Pédopornographie : un élu girondin en détention provisoire suite à des alertes américaines

Originaire d'un signalement des autorités américaines à l'Ofmin, cette affaire expose les failles de la surveillance française et l'impunité relative des élus locaux, malgré le retrait immédiat de sa délégation par le maire.

Et voilà que ce même homme est écroué pour possession et échange d'images pédopornographiques. Pire : il s'en prend aux plus vulnérables, aux enfants, ces êtres que la République se vante de protéger par-dessus tout.

Ce n'est pas un scénario de thriller dystopique, c'est la réalité crue qui frappe à Mérignac, en Gironde, et qui nous renvoie en pleine face les fissures d'un système où les élus, ces prétendus remparts de la vertu, se muent en ombres menaçantes.

L'affaire est glaçante, et Sud Ouest l'a décortiquée avec une précision chirurgicale.

Ce conseiller municipal délégué, élu en 2020 sur la liste d'Alain Anziani, président du comité d'entente des associations d'anciens combattants depuis près d'une décennie, a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Le 21 octobre, la garde à vue. Le 23, le défèrement au palais de justice de Bordeaux.

Une perquisition qui saisit ordinateurs et disques durs regorgeant de preuves accablantes : des échanges de fichiers et d'images de mineurs, repérés sur Internet par... les autorités américaines.

Oui, vous avez bien lu. Ce n'est pas Interpol ou la police française qui a sonné l'alarme en premier, mais un signalement transatlantique de l'Ofmin Paris, l'office central de lutte contre les violences faites aux mineurs.

Les Américains, avec leur arsenal numérique impitoyable, ont vu ce que nos propres services n'avaient pas détecté. Et pour une fois, on ne peut que les remercier : sans eux, cet homme continuerait peut-être à parader en veston-cravate, à prononcer des discours sur l'honneur et la patrie.

Mais Mérignac n'est pas un cas isolé. On le sent, on le pressent : les élus de la République, ces intouchables auto-proclamés, s'en prennent de plus en plus aux enfants.

Des maires, des conseillers, des figures locales qui, sous le couvert de l'autorité, laissent libre cours à leurs démons. Combien d'autres dossiers couvent-ils dans les tiroirs des parquets ?

Combien de silences complices protègent-ils ces monstres en col blanc ? La pédopornographie n'est pas un vice anecdotique ; c'est une industrie de l'horreur qui prospère sur l'impunité, et quand elle infiltre les sphères du pouvoir, c'est l'âme même de notre démocratie qui pourrit de l'intérieur.

Le maire de Mérignac, Thierry Trijoulet, l'admet lui-même, "consterné" : il retire la délégation à cet élu, mais avoue son impuissance. "Je n'ai pas le pouvoir de le démissionner", dit-il.

Et la justice ? Elle doit "faire son travail", bien sûr. Mais jusqu'à quand tolérerons-nous un système où un élu peut siéger des années avant que les projecteurs ne s'allument ?

Heureusement, les Américains veillent. Leur signalement, fruit d'une coopération internationale implacable, a fait basculer cette affaire.

C'est un rappel brutal : la France, avec ses lois laxistes sur la traçabilité numérique et ses enquêtes trop lentes, a besoin d'alliés pour traquer ces réseaux globaux.

OpExposeCPS, ce hashtag qui circule comme un cri de ralliement sur les réseaux, en est la preuve : la société civile, les lanceurs d'alerte, les outils technologiques d'outre-Atlantique – tout converge pour démasquer ces prédateurs.

Et si nos élus français, au lieu de s'offusquer des "ingérences" étrangères, s'inspiraient de cette efficacité ?

Imaginez : des algorithmes français qui scrutent le dark web avec la même voracité, des parquets qui réagissent en heures plutôt qu'en mois, une politique de la transparence qui force les élus à rendre des comptes avant qu'il ne soit trop tard.

Chers amis, cette affaire de Gironde n'est pas une tache isolée sur le blason républicain ; c'est un signal d'alarme. Les enfants de France méritent mieux que des gardiens qui les trahissent.

Grâce aux Américains, un coupable est tombé cette semaine. Mais demain ? Demain, c'est à nous, citoyens, de ne pas lâcher. Exigeons une justice intraitable, une surveillance numérique renforcée, et une République qui protège vraiment ses plus faibles. Parce que si les élus s'en prennent aux enfants, c'est nous tous qui paierons l'addition morale.

À vous les plateaux, à nous la vigilance. Apar TV reste votre allié dans cette bataille pour la vérité. Bonne soirée, et que la lumière continue de percer les ténèbres.


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