"Bons baisers de Russie" par Emmanuel Todd
Conférence de Moscou, le 23 avril 2025 pour l'Académie des Sciences de Russie
Le scandale entourant Sean Combs, alias P. Diddy, actuellement jugé aux États-Unis, ne cesse de prendre de l’ampleur.
Ce qui a débuté comme une affaire de violences et de trafic sexuel outre-Atlantique résonne désormais en France, où des rumeurs impliquant la famille Sarkozy émergent sur les réseaux sociaux. Entre les accusations graves portées contre le rappeur, la peur qui gagne des cercles huppés comme Paris et Saint-Tropez, et les spéculations autour de Pierre Sarkozy, ce dossier mêle faits avérés et hypothèses non confirmées, créant un récit complexe aux répercussions internationales.
P. Diddy fait face à des charges lourdes aux États-Unis, notamment pour trafic sexuel, violences envers des femmes et racket, comme le rapporte 20 Minutes dans son suivi du procès. Selon l’acte d’accusation, dévoilé le 17 septembre 2024, le magnat du hip-hop est décrit comme le chef d’une « entreprise criminelle » qui, pendant des années, aurait exploité et abusé de femmes dans le cadre de soirées baptisées « Freak Offs ». Ces événements, organisés dans des hôtels de luxe à travers le monde, impliquaient des travailleuses du sexe transportées illégalement, souvent sous la contrainte, avec l’usage de drogues comme la kétamine et l’ecstasy pour maintenir les victimes dans un état de soumission.
🚨🔥L’affaire entre le fils Sarkozy et Diddy est en train de prendre une tournure internationale.
— 99% YOUTH (@99percentyouth) September 25, 2024
L’ancien président n’arrive pas à stopper l’hémorragie et Mimi M a tout vendu à Xavier Niel et n’est plus dispo pour personne.
Carla Bruni vient donc de prendre l’affaire en main. https://t.co/blIjEEijXD pic.twitter.com/7YyU0wwbTR
Le témoignage de Bryana Bongolan, une amie de longue date de Cassie, l’ex-compagne de Diddy, apporte une dimension particulièrement glaçante à l’affaire. Elle raconte un incident survenu en 2016 où P. Diddy l’aurait saisie par surprise, soulevée au-dessus du vide depuis un balcon au 17e étage d’un immeuble à Los Angeles, et suspendue pendant plusieurs secondes tout en l’insultant. Elle décrit également une autre scène où il aurait lancé un couteau en direction de Cassie, manquant de peu sa tête. Ces actes violents s’ajoutent aux allégations d’un système plus large d’abus physiques et psychologiques, orchestré par Diddy sur une décennie.
Les perquisitions menées en mars 2024 dans ses propriétés de Los Angeles et Miami ont renforcé les charges. Les autorités ont saisi des armes à feu, des munitions, ainsi que plus de 1 000 flacons d’huile pour bébé, un produit que Diddy utilisait prétendument lors des « Freak Offs » pour ses activités sexuelles. Ces éléments matériels, combinés aux témoignages, dressent le portrait d’un homme qui, derrière son image de star mondiale, aurait bâti un empire entaché de crimes graves.
L’affaire ne se limite pas aux États-Unis. En France, des lieux comme Paris et Saint-Tropez, fréquentés par P. Diddy lors de ses séjours européens, sont gagnés par une certaine nervosité. Ces destinations, prisées par les célébrités et les puissants, ont souvent vu le rappeur organiser des soirées fastueuses ou profiter de vacances luxueuses. Aujourd’hui, avec son procès en cours, beaucoup dans ces cercles craignent que leur proximité passée avec lui ne soit révélée au grand jour. La peur d’être associé à un homme potentiellement condamné à perpétuité – une peine évoquée par les procureurs américains – est palpable.
Cette anxiété est amplifiée par l’idée que des « réseaux occultes » en France pourraient avoir protégé des figures comme Diddy, à l’image de Ghislaine Maxwell, qui a longtemps évolué dans les mêmes sphères avant sa condamnation pour son rôle dans l’affaire Epstein. À Paris et Saint-Tropez, où la discrétion est une règle d’or, ces réseaux influents auraient permis à certains de fermer les yeux sur des comportements répréhensibles, évitant ainsi des enquêtes locales malgré les échos du scandale américain.
Dans ce contexte tendu, des spéculations circulent sur les réseaux sociaux, notamment sur X, impliquant la famille Sarkozy. Pierre Sarkozy, connu dans le milieu hip-hop sous le nom de Mosey, est au centre de l’attention. Des photos et des récits de soirées communes avec P. Diddy suggèrent une relation étroite entre les deux hommes. Cette proximité, bien que non confirmée officiellement, inquiète Pierre, qui redouterait que ces liens ne refassent surface au moment où les Sarkozy envisagent un retour sur la scène politique française. Si ces informations reposent pour l’instant sur des posts non vérifiés, elles alimentent une vague de curiosité et de suspicion.
Par ailleurs, une rumeur distincte mentionne un projet de collaboration entre la fille de Cyril Hanouna, animateur vedette, et Giulia Sarkozy, fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Selon ces bruits, les deux adolescentes de 13 et 14 ans envisageraient de se lancer comme influenceuses en ligne. Bien que cette idée reste au stade de la spéculation, elle illustre l’intérêt médiatique pour la nouvelle génération de la famille Sarkozy et leurs potentielles ambitions numériques.
De son côté, Louis Sarkozy, le plus jeune fils de l’ancien président, traverse une période difficile. Son livre, Napoleon’s Library: The Emperor, His Books and Their Influence on the Napoleonic Era, publié en 2024, s’est soldé par un échec commercial avec seulement 2 131 exemplaires vendus en France, selon des chiffres vérifiés. Frustré par ce revers, Louis aurait qualifié les Français d’« analphabètes » et d’« illettrés », reprochant au public de ne pas avoir reconnu son « génie littéraire ». Ces propos, bien que non confirmés directement, reflètent une déception compréhensible face à des attentes élevées non satisfaites.
Enfin, certains posts sur X évoquent des investigations en cours sur les liens entre Pierre Sarkozy et P. Diddy, sans qu’aucune preuve concrète ne vienne pour l’instant étayer ces allégations. Cette piste, encore floue, maintient la famille Sarkozy sous pression dans le sillage de l’affaire Diddy.
Alors que le procès de P. Diddy se poursuit, avec une possible condamnation à vie en jeu, ses ramifications internationales continuent de fasciner et d’inquiéter. Aux États-Unis, les preuves accumulées – témoignages, saisies d’armes et détails sordides des « Freak Offs » – brossent un tableau accablant. En France, l’affaire soulève des questions sur les protections dont bénéficient certaines élites et sur les conséquences possibles pour ceux qui, comme Pierre Sarkozy, ont gravité autour du rappeur.
À Paris et Saint-Tropez, le silence règne encore, mais la crainte d’une chute en cascade grandit. Entre les accusations factuelles contre Diddy, la peur des élites françaises, et les rumeurs entourant les Sarkozy, ce scandale mêle réalité brutale et conjectures médiatiques. À mesure que la justice américaine avance, les mois à venir pourraient révéler jusqu’où s’étendent les ombres de l’empire de P. Diddy – et qui, en France, risque d’être emporté dans sa chute.
🚨🔥Vous allez en entendre parler nul part mais Nicolas Sarkozy est en train de tout faire pour que la relation intime entre son fils et Diddy reste secrète et ne soit relayé par aucun média français.
— 99% YOUTH (@99percentyouth) September 24, 2024
Les américains ont l’air de ne pas être du même avis que l’ancien président. https://t.co/83PofGJLzk pic.twitter.com/tSz7XeKIsl
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