La lecture est-elle en train de disparaître dans notre pays ? Les chiffres récents du Centre national du livre (CNL), publiés le 8 avril 2025 dans la sixième édition de son baromètre bisannuel « Les Français et la lecture » (Les Français et la lecture en 2025), révèlent une tendance inquiétante.
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Un jour, elle n’a plus pu, plus pu faire l’amour avec un homme. Elle a entamé une grève du sexe il y a quatre ans et a décidé d’arrêter de « baiser », comme elle le dit, d’un ton volontairement cru. Car son livre veut exprimer publiquement ce que de nombreuses filles vivent aussi chaque jour dans leur sexualité : baiser, c’est pas toujours marrant, parfois c’est même nul, parfois ça fait mal, parfois, on ne voulait pas. Un livre qui invite à rompre avec cette injonction d’avoir à tout prix une sexualité soi-disant débridée, à vouloir satisfaire son partenaire au détriment de son désir propre.
Une grève du sexe pour en finir avec le sexisme de la sexualité
Par cette démarche, Ovidie, essayiste, réalisatrice, se demande pourquoi tant de femmes font semblant, pourquoi les mecs se mettent si rarement à notre place, pourquoi ils ne s’y prennent pas comme il faudrait. C’est ce qu’elle raconte notamment dans son livre « La chair est triste, hélas! » qui sort chez Julliard dans une nouvelle collection « Les fauteuses de troubles ». Une démarche qui lui est venue tout doucement, d’abord par un dégoût sans que ce soit une décision définitive, en rien un acte militant et politique. Un manque d’envie conditionné par le caractère sexiste ambiant qui recouvre aujourd’hui les rapports sexuels et les rapports de séduction entre les hommes les femmes, et qui retombe systématiquement sur les femmes.
Un phénomène de société qu’elle dénonce dans un vocabulaire parfois cru, parfois choquant, parfois très drôle, parfois très en colère, parfois très comique, parfois très douloureux dans une volonté de déconstruire tout un conditionnement du désir sexuel, de la séduction construits selon les canons sexistes de la société qui retombe systématiquement sur les femmes. Elle confie que « cette grève du sexe n’est pas une abstinence, je ne me retiens pas de faire l’amour, ce n’est pas un manifeste, ce n’est pas un appel aux femmes d’arrêter la sexualité, ce n’est pas un vœu de chasteté ou d’abstinence, mais simplement l’idée de réinventer son propre désir, son propre rapport à la jouissance (qu’il y en ait ou pas ; jouir à plusieurs ou seule), il s’agit de sortir du jeu de l’injonction à séduire absolument l’autre sans penser à soi-même, l’injonction pour une femme à être à tout prix désirable« .
Rompre avec le fameux « Souffrir pour être belle »
Faire l’amour, avoir des relations sexuelles avec pénétration, le rapport au désir ne devrait pas être synonyme de souffrance, une souffrance que beaucoup de femmes ont intériorisée comme étant quelque chose de normal alors qu’il n’en est rien. Elle-même admet avoir été victime de ce modèle culturel, elle s’est faite mal pour satisfaire inconsciemment ce modèle des femmes désirables, qui consiste à faire fi de toute violence ressentie pendant un acte sexuel dans l’intérêt de son partenaire : « ça fait mal parfois avant, pendant les préparatifs, ça fait mal avant, ça peut faire mal pendant, ça peut faire mal après. C’est le quotidien de beaucoup de femmes depuis l’âge de leur première relation sexuelle. Ce que je trouve terrible, c’est qu’il faut souffrir pour être belle, pour être désirable. C’est un travail qui est quasiment quotidien dans notre imaginaire, mais à un moment donné, on se demande dans quel monde on vit pour qu’on prenne autant de risques, pour se mettre en danger à ce point simplement pour satisfaire les canons de la beauté et de la sexualisation des femmes« .
Désapprendre à faire semblant
Ovidie revient sur le décalage énorme qu’il y a dans nos sociétés entre les hommes et les femmes dans l’accès au plaisir. Celui s’avère bien moindre pour les femmes (dans le cadre d’une relation hétérosexuelle) puisqu’elles auront d’abord appris à satisfaire le désir de leur partenaire masculin en sacrifiant le leur. C’est la raison pour laquelle elle explique pourquoi les filles ont appris depuis très jeune à faire semblant pour faire plaisir, à simuler le plaisir pour faire plaisir à son partenaire : « On nous a appris à faire plaisir ou parfois même faire l’amour par politesse. Beaucoup de femmes l’admettent de plus en plus notamment sur les réseaux sociaux. Faire l’amour par politesse est insupportable. On nous apprend à faire plaisir mais pas à prendre du plaisir. On nous apprend à satisfaire l’autre, mais on ne se pose jamais la question de ce qui pourrait nous nous satisfaire« .
« Bien sûr que je suis mal baisée, on est très nombreuses à l’être »
Parce que ce sont généralement très souvent les hommes qui s’y prennent mal en refusant le désir de leur partenaire. Une manière de pointer du doigt tous les hommes qui manquent de compréhension, d’ouverture d’esprit une fois qu’ils sont en train de faire l’amour, qui ne pensent plus qu’à leur propre plaisir sans jamais se mettre à la place de leur partenaire. C’est pour cette raison, confie-t-elle « qu’on est très nombreuses à être mal baisées. Comme énormément de femmes hétérosexuelles, je suis juste mal baisée et j’en ai ras le bol d’être réduite à ma corporéité, à une simple fonction de désirabilité. Nombreux sont les hommes qui ne prennent pas en compte notre propre désir. C’est fou que cette expression devient d’ailleurs immédiatement une insulte quand il s’agit, de mon initiative personnelle, de reprendre en main mon propre rapport au désir et à la séduction, de rompre avec ce réflexe de jugement systématique sur le physique des femmes avant d’écouter ce qu’elles ont à dire« .
Ovidie, invitée de l’émission 9h10 sur France Inter
Politologue franco-américaine, spécialiste de la société américaine et des relations franco-américaines. Mon travail et mes personnages sont considérés comme des antidotes aux algorithmes. Je veux déc
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