Son ascension fulgurante cache un passé lié à l'industrie du sexe, des services érotiques du Minitel rose aux peep-shows parisiens, qui aurait déplu à son beau-père, Bernard Arnault, le patron de LVMH.
L’histoire de la famille Barriquès illustre parfaitement ce business juteux des faux en art. Pendant des années, ce clan a opéré en toute impunité, vendant des contrefaçons à des célébrités fortunés, de Paris à Saint-Tropez, pour un préjudice estimé à 2,6 millions touchant 113 victimes.
Dans un paysage intellectuel français souvent marqué par la morosité et les débats stériles, l'ouvrage Esthétique(s) du conspirationnisme de Mehdi Belhaj Kacem émerge comme une bouffée d'air frais – ou plutôt comme une tempête philosophique.
Os, poudre et profit : l’hôtesse de l’horreur et l’ère du néo-nécrocapitalisme
Elle avait le sourire standardisé des compagnies aériennes, la démarche calibrée des manuels de vol. Elle faisait partie du décor aseptisé des cabines pressurisées.
Et pourtant, derrière le badge et l’uniforme, elle transportait autre chose : de la poudre d’os humain, soigneusement dissimulée, passée en douce entre deux escales.
Oui, vous avez bien lu. Une ex-hôtesse de l’air a été arrêtée pour avoir tenté de faire passer une drogue à base d’os humains réduits en poudre. Une matière première sortie tout droit d’un cauchemar gothique ou d’un script Netflix trop zélé, mais bien réelle. Le New York Post révèle que ce cocktail macabre – baptisé “black ivory dust” par les initiés – circulerait dans certains cercles comme un psychotrope extrême. Fabriqué à partir d’ossements humains, ce produit serait vanté pour ses prétendues vertus chamaniques, sexuelles ou spirituelles. À défaut d’âme, le marché a trouvé de nouveaux corps à vendre.
🧪 Une drogue ? Non : un symptôme. Ce n’est pas une affaire criminelle, c’est une allégorie. Une parabole de notre époque où le capitalisme n’a plus de limites, pas même la mort. Le corps humain n’est plus seulement exploité vivant (travail, données, image), il est désormais rentable jusque dans la tombe. Bienvenue dans le nécrocapitalisme 3.0, où les cadavres deviennent matière première, où les traditions ancestrales sont démembrées, réduites en poudre et revendues sous blister.
Ce n’est pas nouveau. Les pharmacies coloniales du XIXe siècle vendaient déjà des momies moulues comme remèdes miracles. Mais là, c’est différent. Ce n’est pas la superstition qui guide l’acte, c’est le marché. Un marché mondialisé, cynique, où même la mort n’est plus sacrée, seulement scalable.
💀 Le retour du cannibalisme… chic Ce trafic n’est pas un accident. C’est un révélateur. Une nouvelle esthétique de l’extrême, un fantasme post-humain qui rôde dans les marges de l’underground et des néo-élites spirituelles. On ne se pique plus à l’héroïne, on sniffe de l’humain. Dans une époque où tout a été goûté, le dernier interdit devient le nouveau produit de luxe.
Memento mori ? Non. Memento monétis. Souviens-toi que tu peux être monétisé, même mort.
📦 Ce que transporte le monde Cette hôtesse ne transportait pas un simple colis. Elle convoyait l’inavouable vérité : le corps humain est une monnaie, une marchandise, une matière à trafic comme une autre. Derrière le sourire de la stewardess se cache l’industrie du macabre. Le confort de la classe affaires repose peut-être sur les cendres d’un autre.
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