Enquête – Ancien publicitaire de renom reconverti en militant actif, Frank Tapiro dirige la Diaspora Defense Forces (DDF), une organisation qui se veut la « force de défense » médiatique de la diaspora juive.
Elle avait le sourire standardisé des compagnies aériennes, la démarche calibrée des manuels de vol. Elle faisait partie du décor aseptisé des cabines pressurisées.
Alors que le conflit russo-ukrainien entre dans une phase encore plus périlleuse en ce printemps 2025, un nouveau seuil critique semble sur le point d’être franchi.
« Nous avons tellement peur d’être pauvres, nous avons peur d’être anxieux, d’être malheureux, que beaucoup d’entre nous feraient n’importe quoi pour éviter les problèmes et protéger notre petit confort. »
« Je leur demandais simplement : ‘Les choses que vous voyez se produire en Amérique aujourd’hui, en termes d’annulation de la culture – le « wokisme », des choses de ce genre – est-ce qu’elles vous rappellent ce que vous avez laissé derrière vous ?’ Chacun d’entre eux a répondu oui. Et si vous leur parlez assez longtemps, ils deviennent vraiment agacés parce que les Américains ne les prennent pas au sérieux. »
Un homme cherche les noms de ses proches sur un monument portant les noms de quelque
20000 victimes du régime communiste, au centre de Sofia, capitale de la Bulgarie.
Rod Dreher voit le wokisme dans le fait que les gens sont forcés d’adopter des idées progressistes sur l’identité, la race, ainsi que la « théorie du genre », et que s’ils ne les adoptent pas, ils risquent d’être socialement « supprimés » par la cancel culture ou, au moins, étiquetés de racistes ou bigots.
En Occident, le wokisme a infiltré les établissements d’enseignement supérieur, les écoles publiques, les médias, les sports, le divertissement, l’armée, la médecine et les entreprises.
« Ce que les personnes qui ont grandi sous le communisme voient, c’est que lorsqu’on vit dans une société où les gens ont peur de dire ce qu’ils pensent par crainte de perdre leur emploi ou d’être marginalisés dans la société, lorsque les gens se rendent compte qu’il n’y a qu’un seul point de vue toléré – peu importe qu’il provienne du gouvernement ou de groupements sociaux – c’est toujours le totalitarisme. »
Rod Dreher pense que nous sommes en train de suivre le chemin de tous les pays totalitaires, et que l’Amérique et les autres pays occidentaux se trouvent aujourd’hui à un moment critique, car tout y a été politisé.
« Si nous ne nous réveillons pas maintenant à ce qui se passe, nous allons perdre notre liberté et le totalitarisme souple va devenir dur. »
Pour illustrer combien il est facile de ne pas se rendre compte du totalitarisme souple, il a donné l’exemple du prêtre jésuite Tomislav Kolakovic à l’époque de la Seconde Guerre mondiale.
Kolakovic s’opposait au nazisme dans sa ville de Zagreb, en Croatie. Comme il risquait d’être arrêté par la Gestapo, il s’est enfui dans le pays de sa mère, la Slovaquie. Là, il a averti les gens que le communisme allait venir régner sur leur pays et les a préparés à leur macabre avenir en créant une église clandestine. Kolakovic a compris ce qui allait arriver à la Slovaquie en observant comment le communisme a supprimé les libertés en Union soviétique.
Rob Dreher prévient que ceux qui apprécient les libertés en Occident doivent s’opposer à la mentalité woke et s’élever contre les modes de pensée imposés. Il donne l’exemple des parents du nord de la Virginie qui se sont opposés à l’inclusion dans le programme scolaire de la théorie de la race critique (critical race theory) qui enseigne aux enfants blancs qu’ils sont des oppresseurs et des privilégiés.
L’ancien totalitarisme parvenait à contrôler les peuples en « infligeant la douleur, la terreur et la peur aux gens afin qu’ils se conforment », a précisé M. Dreher. Cependant, le totalitarisme actuel « utilise le confort pour contrôler les gens ».
Il a évoqué Hannah Arendt, une réfugiée juive allemande, qui avait essayé de comprendre ce qui a conduit au totalitarisme en Allemagne nazie et en Union soviétique. Elle a trouvé que l’atomisation de la société et la solitude de masse étaient à son origine.
« En fait, c’est la génération Z (née entre la fin des années 1990 et 2010), les personnes jeunes qui sont les plus connectées au réseau social artificiel » et qui est reconnue comme étant la plus solitaire, a souligné Dreher.
« Et cela est très répandu dans notre société actuelle, à gauche comme à droite. Lorsque nous perdons le désir de connaître la vérité, même si la vérité fait mal, même si la vérité va à l’encontre de ce que nous voulons croire… nous ouvrons la porte au totalitarisme. »
Le régime totalitaire supprime toute opposition et cherche à éliminer tout ce qui fait obstacle à son contrôle sur l’individu, y compris les traditions et les liens familiaux. Rob Dreher s’est souvenu qu’une ancienne dissidente de Prague lui avait confié qu’elle lisait des mythes et des œuvres de littérature classique à ses enfants pour contrer les enseignements communistes en ex-Tchécoslovaquie.
« Ce qu’elle a réussi à faire, c’est de développer leur imagination, de pouvoir apprécier la vérité, d’apprécier la bonté, d’apprécier la vertu – en particulier la vertu du courage – de sorte que lorsqu’ils ont grandi et qu’ils ont pu participer au mouvement (d’opposition), ils se sont naturellement engagés dans cette voie. »
M. Dreher a expliqué que les communistes et leurs groupements dérivés essaient de détruire la culture et l’histoire traditionnelles. « Quand nous regardons ce qui se passe à Hollywood, ce qui se passe dans nos écoles, ils essaient de nous priver de l’histoire américaine, de stigmatiser l’histoire de l’Occident. » Dans ce contexte, il a commenté les actes de déboulonnement et de déprédation des statues des personnages historiques : « Ce sont (des statues) des gens imparfaits, qui étaient importants à leur époque, mais qui avaient des défauts – ce sont des êtres humains. Nous devrions être capables de l’accepter. Cependant, ces individus totalitaires, néo-totalitaires, exigent une pureté idéologique, ils essaient de réécrire le passé pour le mettre au service de leur programme idéologique. »
« Nous pensons que notre argent et notre richesse, notre histoire démocratique, pourront tant bien que mal nous protéger de tout cela. Comme l’a dit Alexandre Soljenitsyne, le célèbre dissident soviétique, les gens du monde entier pensent que ce qui est arrivé en Russie ne peut pas arriver ici. En fait, cela peut se produire dans n’importe quel pays du monde, si les circonstances y sont favorables », a-t-il averti.
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