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Pourquoi Refn ? Pourquoi pas Fincher, Aronosky, Russel ou Nolan ? Sa génération compte suffisamment de réalisateurs brillants et successful pour ne pas s’arrêter sur Refn… Même nationalement, la vedette lui est dérobée par le lourdingue Lars Von Trier. Rendez-vous compte, ils sont Danois. 5 millions d’habitants. Et bien même au Danemark, il n’est pas la tête de pont. Alors pourquoi s’intéresser à Refn ? Parce qu’il est un auteur et non un faiseur : il écrit (ou co-écrit) ses scénarii, un maître formel, et a surtout un propos. Aussi douée soit la majorité de ses contemporains, on attend que leurs films témoignent enfin d’un inconfort, d’une urgence de faire. De Nicolas Winding Refn, nous avons tous aimé Drive, beaucoup Bronson, certains ses Pusher, deux ou trois Valhalla Rising et bien esseulé j’ai (fini par) adoré Only God Forgives.
Que retient-on de Refn ? La violence. En effet, c’est le fil bien rouge de sa filmographie. Ce sont surtout les critiques à l’indignation machinale qui ont fait de la violence l’essence du Danois. On imagine bien d’ailleurs le fervent journaliste qui stocke sur son disque dur un pieux papier d’irritation générique pour tout nouveau film de Quentin Tarantino, Nicolas Winding Refn ou Gaspard Noé. Alors que la violence a un sens bien particulier chez Refn. Il suffit de regarder par-delà la giclée de sang, le cadavre tronçonné et le globe oculaire embroché. Contrairement à Tarantino et ses arts martiaux chorégraphiés, Refn n’esthétise pas la violence. Il n’y a là ni jubilation, ni même joie de la transgression. Il faut bien avouer que sa violence est sans distance. Elle est là. Inconfortable, réaliste, absurde, brutale et soudaine à la manière de ce qu’on a pu voir dans Orange mécanique. Ce n’est pas une violence gratuite tel qu’il est coutume de l’écrire, elle est porteuse de sens. Lequel ?
Au fond, de quoi nous parle Refn ? Du masculin. Disons-le, son propos est assez pauvre sur les femmes, elles sont le plus souvent décoratives, tout au plus des ressors narratifs faisant tenir le scénario ensemble : elles sont des agrafes, c’est ça. Il est aussi creux concernant les femmes que passionnant sur l’autre sexe. Pour autant, pas une once de machisme. Un film de Refn, c’est déjà un gros foutage de gueule de la virilité. Cette posture pathétique que ses personnages arborent : un guerrier silencieux, un malfrat, un cascadeur, un boxeur. Chez Refn, le masculin pose, se repose et s’enlise dans autant de postures archétypales de la masculinité. Humour particulier que celui de Nicolas Winding Refn mais humour quand même. On se marre du grotesque masculin, de cette contenance artificielle travaillée à coup de clopes au bec, de cicatrices, de muscles tatoués… L’artifice révélé laisse place à un portrait certes cinglant mais attendrissant de l’homme et du cinéaste. L’homme est frustré, contrit par mille représentations de la masculinité, empêché dans sa réalisation. Quel choix reste-t-il à cet homme ? L’art ou la violence. Autrement dit pour parler comme les grands : création/destruction, dualité de Jung (thème central chez Stanley Kubrick). Là encore, Refn tourne en ridicule les pulsions masculines de midinettes : dans Only god Forgives, les personnages ne trouvent pas mieux pour décompresser, entre deux scènes de violence, que de chanter des karaokés en thaï. Everest du Kitsch. Génial.
Pourquoi Nicolas Winding Refn est le plus grand metteur en scène de sa génération (quoi péremptoire ?) ? On pourrait disserter à l’infini sur cette question, révéler péniblement et exhaustivement chaque trait de génie (la narration théâtrale et schizophrénique de Bronson, le baroque de Drive, les dédales de souterrains de Copenhague dans Pusher, la fantasmagorie de Valhallia) mais prenons plutôt un exemple concret : Only God Forgives. Pour déployer sa mise en scène, il dépèce son scénario pour n’en garder que la moelle. C’est une moelle antique qu’il conserve (rivalité fraternelle, vengeance pour l’honneur, Œdipe). Le risque de laisser autant de place à l’expression formelle est de verser dans un cinéma qui se regarde. Nicolas Winding Refn ne faillit jamais parce qu’il lie, jusqu’à confondre, la narration et la forme. On disait, plus haut, que Refn s’intéressait à l’homme castré métaphoriquement, à la frustration. Il parvient à mettre en forme cette frustration par le plus grand des génies : Refn filme longuement l’atmosphère du club de boxe clandestin, la violence plane dans un environnement rougeâtre qui en appelle au sang. L’un de ces plans, d’ailleurs récurrent, fait référence au plan du couloir et de l’ascenseur déversant une vague de sang dans Shining. Ici, tout reste calme, l’ascenseur ou la porte ne s’ouvre pas. À chaque retour sur ce plan, le spectateur flippe devant un probable déferlement d’horreurs dont on sait le réalisateur capable. Et rien. La violence gronde, là, derrière cette porte, on le sait et pourtant n’arrive jamais. Quel autre réalisateur, avec un plan fixe sur un couloir vide, peut faire tressaillir le spectateur ?
Au risque d’être insistant, Refn est à nos yeux l’héritier de Kubrick. Chacun de ses films est, comme ceux du maitre, un défi passionnant sur le fond comme sur la forme. Tout en étant gigantesques, leurs films ne parlent que de l’intime. Refn nous donne sa vision de la catharsis, sa façon d’échapper à lui-même.
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