Alain, avec toute sa perspicacité philosophique et sa douceur poétique, soulignait que « le souvenir commence avec la cicatrice. »
Pas de doute que propos aurait pu être illustré par le clip de Parallel (formé de Raphaelle Tinland et Quentin Baillieux) pour Erevan Tusk.
Quand le film débute, c’est une chape étouffante qui s’abat et on pense alors que Jacques Brel va venir nous chanter Les Vieux. Mais rapidement, en parallèle avec un changement de luminosité diaphane, le film glisse sur, non pas de l’optimisme, mais une réelle douceur mélancolique. Parce que vieillir, après tout, n’est pas terrible si on se rappelle qu’il n’existe qu’une seule autre option.
Le thème du clip collant parfaitement avec ce titre majoritairement vocale, offrant un aspect quasi sacré, comme un chant religieux.